Queyran Gascogne médiane

Buzet-sur-Baïse

- Vincent P.


 

Place de la Résistance


Mon histoire familiale est toute entière tournée vers le respect à l’endroit de la Résistance.

Néanmoins, je déplore cette manie si française qui veut que l’espace public honore des événements historiques, des abstractions philosophiques : la Liberté, la République, les Droits de l’Homme, ...

Sans brusquer les habitudes françaises, désormais prises, il conviendrait de faire prendre conscience aux gens combien la disparition des vieux noms, formés généralement en gascon, est dommageable.

Comment s’appelait cette place avant d’être dédiée à la Résistance ? Probablement un nom bien banal ... C’est cette banalité qu’il faut retrouver. Quant à la Résistance, une belle statue sur la place, commandée à un artiste local, c’est mieux !


 

Grans de sau

  • La maison sur la droite de la photo - qui semble abandonnée - possède une très belle couleur d’enduit, un jaune très naturel (peut-être en partie causé par l’humidité), qu’un zoom montre être déposé à même les moellons. Remarquez la touche d’exotisme avec les palmiers en motif de décoration.

    Dans tous les cas, cette couleur tranche avec le rose pétaradant et chimique de la maison sur la gauche. Quels artisans sont capables aujourd’hui de reproduire des enduits à l’ancienne ? Il conviendrait de valoriser leur savoir-faire.

  • Cette maison jadis nommée avec amour "Antoinette" tombe en ruine.
    Elle a aussi perdu la rembarde de son balcon depuis la photo que j’avais faite il y a une dizaine d’années. (Buzet-sur-Baïse)
    Maison "Antoinette"
    (Buzet-sur-Baïse)
    Rue

    Sa porte d’entrée avec ses battants en bois est de l’ancien modèle local en Moyenne Garonne ; voir ci-dessous.

    Lavardac - porte, modèle régional
    Il faudrait préciser les limites géographiques de ce modèle. Il est très présent à Tonneins, par exemple. Attention, ces portes sont menacées de remplacement par d’autres qui ne les valent pas (euphémisme), à chaque rénovation !
    Tederic M.
  • En tout cas, l’état d’il y a 10 ans montre combien l’humidité a progressé en façade. La maison est probablement à brève échéance condamnée.

    La procédure d’expropriation pour restauration immobilière, consécutive à une opération de restauration immobilière (ORI), est possible. Le bien est en effet alors l’objet d’un cahier des charges en vue de sa réhabilitation (déclaration d’utilité publique), à laquelle doit satisfaire le propriétaire, faute de quoi la collectivité peut procéder à l’expropriation.

    Rares sont les maires qui cependant possèdent le désir de mettre en branle pareille procédure : elle se trouve de facto utilisée dans les seuls centres anciens des grandes villes où la collectivité peut s’adosser à un promoteur immobilier, en vue d’une politique de gentrification.


Un gran de sau ?

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