Moncaut
en graphie alibertine :
Montcaut
Mont caut.
Prononcer "Mouncaout" (ou "aou" est une diphtongue).
caut, caud / chaudféminin : cauda (prononcer "cawde")
dérivés :
caudèir (prononcer "caoudèÿ") : (...) |
Grans de sau
1. 28 décembre 2008, 20:28, par Pelioù
Le "Mouncaout" de ma commune landaise, se transforme souvent en "mouncaou" sur les registres, qui pourrait avoir un sens différent.... "lou loun de le cau"... vallon ou ravin.
Suis-je dans le vrai... ?
L’IGN donne des "Moncau/Mouncaou etc. "en veux-tu en voilà" :
MOUNCAOU [LABENNE - 40]
MOUNCAOUTS [CAMPAGNE - 40]
MONCAOUT [SAINT-MARTIN-DE-SEIGNANX - 40]
MONCAUP [31 - HAUTE-GARONNE]
MONCAUP [64 - PYRENEES-ATLANTIQUES]
MONCAUT [47 - LOT-ET-GARONNE]
MONCAU [ARAUJUZON - 64]
MONCAU [GAUJAN - 32]
MONCAU [LAÀS - 64]
et aussi
MONCAUBEIG [LASSEUBETAT - 64]
MONCAUBEIG [SÉVIGNACQ-MEYRACQ - 64]
GRANGE MONCAUBEIG [BUZIET - 64]
MONCAUBEIGT [LUCQ-DE-BÉARN - 64]
MONCAUBET [CLAIRAC - 47]
Ces derniers s’apparentent probablement à "Moncaup" (Mont cauv = mont chauve, donc pelat !).
La lettre finale après le "au" ou le "aou" peut être, dans les attestations écrites, erronée par rapport à l’origine du nom.
Donc, plusieurs interprétations sont possibles, et même quand il y a un "t", il ne s’agit probablement pas, le plus souvent, de l’adjectif "caut" (chaud).
Ajoutons, en plus des adjectifs "caut" et "cauv" (prononcer "caoup"), et de votre "cau" (vallon ou ravin), une vieille racine pré-latine "cau" qui voudrait dire aussi "mont" ou "colline".
Certains utilisent cette racine pour expliquer "Caumont", "Caudecoste", "Caupenne", et ces noms seraient alors des pléonasmes mont-mont.