Prenoms gascons


 

Rosan

(masculin)

écrit à la française :  Rousan

L’Histoire de Pessac de Raphaël St Orens
donne "Rosana" dans une liste de noms féminins du Moyen Age.
Prononcer "Rousane".

Gasconha.com se permet de proposer le masculin Rosan, à prononcer entre "Rousa" et "Rousanng".

"Rousane" et "Rousan" pourraient être proposés à l’Etat civil, le grand public étant peu informé de la graphie occitane qui écrit "o" pour "ou".


 

Rosana

(féminin)

écrit à la française :  Rousane

L’Histoire de Pessac de Raphaël St Orens
donne "Rosana" dans une liste de noms féminins du Moyen Age.
Prononcer "Rousane".

Gasconha.com se permet de proposer le masculin Rosan, à prononcer entre "Rousa" et "Rousanng".

"Rousane" et "Rousan" pourraient être proposés à l’Etat civil, le grand public étant peu informé de la graphie occitane qui écrit "o" pour "ou".


 

Pèir, Pèr

(masculin)

écrit à la française :  Peÿ

 en français : Pierre

Pèir Berland defenot la libertat de Bordèu !

Dérivés :

Dérivés ou variantes [Alis-Aiguillon] : Peyre Peyroton Peychot

Futurs parents amoureux de Bordeaux et de sa région, vous souhaitez que votre fils s’attache lui aussi à ce pays et défende ses couleurs...
Appelez-le Pey ou Pèir* !
C’est "Pierre" en gascon de la région de Bordeaux.
C’est le prénom de Pey Berland, homme d’Etat, homme du peuple, homme de coeur et homme de religion, qui a défendu la liberté de Bordeaux contre le roi de France.

*"Pèir" est la graphie occitane normalisée de "Pey".
Il s’agit d’un seul et unique prénom qui se prononce " Pèÿ ".

La forme "Pey" est plus connue, et attestée officiellement. Vous n’aurez aucune difficulté à la faire enregistrer par l’Etat Civil : sinon, il devrait suffire d’invoquer Pey Berland et les multiples "Saint Pey" de la région...

La forme graphique Pèir, plus moderne et audacieuse, est moins évidente à prononcer pour la majorité des gens.
Il vous faudra donc faire, si vous la choisissez, l’effort pédagogique pour qu’ils ne prononcent pas "Pèrr"...

Pèir est la version nord-gasconne (en gros, département de la Gironde nord du département des Landes) de "Pèr" (ne pas prononcer le "r") qu’on trouve dans le reste de la Gascogne (voir les multiples "Saint Pé...").

A noter pour finir : le gascon permet une forme féminine différente du masculin, "Pèira", à prononcer entre "Pèïre" et "Pèïro". Profitons-en ?-)


 

Pèira

(féminin)

Pèir Berland defenot la libertat de Bordèu !

Dérivés :

Dérivés ou variantes [Alis-Aiguillon] : Peyre Peyroton Peychot

Futurs parents amoureux de Bordeaux et de sa région, vous souhaitez que votre fils s’attache lui aussi à ce pays et défende ses couleurs...
Appelez-le Pey ou Pèir* !
C’est "Pierre" en gascon de la région de Bordeaux.
C’est le prénom de Pey Berland, homme d’Etat, homme du peuple, homme de coeur et homme de religion, qui a défendu la liberté de Bordeaux contre le roi de France.

*"Pèir" est la graphie occitane normalisée de "Pey".
Il s’agit d’un seul et unique prénom qui se prononce " Pèÿ ".

La forme "Pey" est plus connue, et attestée officiellement. Vous n’aurez aucune difficulté à la faire enregistrer par l’Etat Civil : sinon, il devrait suffire d’invoquer Pey Berland et les multiples "Saint Pey" de la région...

La forme graphique Pèir, plus moderne et audacieuse, est moins évidente à prononcer pour la majorité des gens.
Il vous faudra donc faire, si vous la choisissez, l’effort pédagogique pour qu’ils ne prononcent pas "Pèrr"...

Pèir est la version nord-gasconne (en gros, département de la Gironde nord du département des Landes) de "Pèr" (ne pas prononcer le "r") qu’on trouve dans le reste de la Gascogne (voir les multiples "Saint Pé...").

A noter pour finir : le gascon permet une forme féminine différente du masculin, "Pèira", à prononcer entre "Pèïre" et "Pèïro". Profitons-en ?-)


 

Guilhem

(masculin)
 en français : Guillaume

Comme l’explique J.Tosti, sur son site des noms, "nom de personne d’origine germanique, Willhelm (will = volonté + helm = casque)".

Le troubadour gascon Amaniu de Sescas, dans son "Ensenhamen de la donzela" écrit vers 1280-1290 évoque Guilhelma, fille de Gaston VII Moncade, vicomte de Béarn (1229-1291) :
"Sur l’autre Guilhelma, connue pour être la plus noble, je vous dirai :
la fille de monseigneur Gaston, avec sa belle "manière" a obtenu toutes les bonnes qualités de notre pays.
La Gascogne et son territoire, est grandement illuminée par elle, car sa séduisante personne y est née et y a été élevée."

version originale :
"Altra Guilhelma say pus auta, que.us dirai : la filha d’En Guasto, c’ab sa
bela faiso a tans bos aibs conques de tot nostre paes. Guascuenhe l’encontrada
n’es fort illuminada, car lo sieus cors grazitz y fo natz e noiritz."

[trouvé par Guilhem Pepin dans Giuseppe E. Sansone, Testi
didattico-cortesi di Provenza, Bari, 1977]

Guilhamon (à la française, Guillamon), (dans les anciens écrits béarnais : Guilhamo), Guilhamet, Guilhamòt... sont des dérivés de "Guilhem".


 

Guilhelma

(féminin)

Comme l’explique J.Tosti, sur son site des noms, "nom de personne d’origine germanique, Willhelm (will = volonté + helm = casque)".

Le troubadour gascon Amaniu de Sescas, dans son "Ensenhamen de la donzela" écrit vers 1280-1290 évoque Guilhelma, fille de Gaston VII Moncade, vicomte de Béarn (1229-1291) :
"Sur l’autre Guilhelma, connue pour être la plus noble, je vous dirai :
la fille de monseigneur Gaston, avec sa belle "manière" a obtenu toutes les bonnes qualités de notre pays.
La Gascogne et son territoire, est grandement illuminée par elle, car sa séduisante personne y est née et y a été élevée."

version originale :
"Altra Guilhelma say pus auta, que.us dirai : la filha d’En Guasto, c’ab sa
bela faiso a tans bos aibs conques de tot nostre paes. Guascuenhe l’encontrada
n’es fort illuminada, car lo sieus cors grazitz y fo natz e noiritz."

[trouvé par Guilhem Pepin dans Giuseppe E. Sansone, Testi
didattico-cortesi di Provenza, Bari, 1977]

Guilhamon (à la française, Guillamon), (dans les anciens écrits béarnais : Guilhamo), Guilhamet, Guilhamòt... sont des dérivés de "Guilhem".


 

Estèfe

(masculin)
 en français : Étienne

Saint Estèphe...


 
 

Bernadina

(féminin)

Bien prononcer le "t" final.


 

Arroman

(masculin)

écrit à la française :  Arrouman

"Roman" en gascon. I a en Gasconha lo nom de familha "Darroman". Que vien probable de "d’Arroman" ?
Le gascon, c’est un trait qu’il partage avec
le basque, place souvent un "ar" d’appui devant les mots qui commencent
par "r". Ex : "arriu" pour "riu" (rivière).


 
 

Geri

(masculin)
 en français : Gilles

I a un "Saint Géry" deu costat de Bordèu-Gradinhan !
Ecoutez bien le fichier son, si vous pouvez : l’accent tonique est sur "Ge".
Si vous ne savez pas mettre l’accent tonique sur l’avant-dernière syllabe d’un mot, exercez-vous avant de choisir ce prénom pour votre enfant !


 
 
 

Brasquet

(masculin)
dérivé de :

Brasc

Correspond au castillan Velasco, et aussi, peut-être, à la couleur "noir" en basque (beltz).


 

Alòi

(masculin)

écrit à la française :  Aloÿ

 en français : Eloi

Prononcer " Aloÿ ".
Attesté par "Bordeaux en 1453" de Léo Drouyn : "Parropia* de Sent Aloy" (1379).
Mais la forme "Elegi" existe aussi.
* parropia = paroisse


 

Meinard

(masculin)

écrit à la française :  Meÿnard

On le trouve beaucoup en Bordelais, mais aussi en Provence, comme nom de famille.
Selon J. Tosti (www.jtosti.com), "Nom de personne d’origine germanique, Maginhard (magin = force + hard = dur)."

Parait indiqué pour prénommer un garçon qu’on veut fort et dur :-)


 

Horsans

(masculin)

Prononcer "Hoursans".
Certains voient dans ce prénom l’idée de "hors-limites"...
D’autres le décomposent en "Hòrt" (fort) + "Sans" (autre prénom). Gasconha.com choisit cette dernière explication.


 
 

Esteve

(masculin)

écrit à la française :  Estebe

dérivé de :

Estéven Estébe (Stéphane)

Prononcer le féminin entre "Estébène" et "Estébèno" et le masculin entre "Estébé" et "Estébéng".

Le spécialiste du gascon Jean LAFITTE nous signale ceci :
"Attention à la graphie et à l’accent tonique :
C’est Estéven avec -n muet, qui donne le nom de famille Estève, variante
de Estephe célèbre en Médoc !
"

"Estéven" est donc à prononcer avec l’accent tonique sur "té", et le "n" final ne s’entend pas forcément.
Il semblerait même, d’après J. Lafitte, qu’il ne s’entende plus nulle part, mais Gasconha.com a peut-être mal compris (c’est assez compliqué !)

 en français : Stéphane, Etienne

Ce prénom fait un retour (encore timide) ces dernières années, d’après les statistiques de l’INSEE.

La forme "Estèfe" existe aussi (Saint-Estèphe dans le Médoc), mais parait moins gasconne, avec le son "f" que les gascons ont eu tant de mal à assimiler...

En fait, Esteve serait une variante graphique de Estéven dont le "n" final ne se serait plus prononcé depuis longtemps.


 

Doat

(masculin)
dérivé de :

Donat

Donné.
Prononcer "Dounat".
Du verbe occitan "donar" (prononcer "dounà").
En gascon, c’est plutôt Doat.

Donné.
Prononcer "Douat".
Du verbe gascon "donar" (prononcer "dounà"), qui a pu prendre la forme "doar", le gascon ayant une forte tendance à supprimer un "n" entre des voyelles.


 
 

Austen

(masculin)

Prononcer entre "Aousté" et "Aousténg".
Prénom attesté au Moyen-âge en Bordelais. Doit correspondre au français "Augustin".


 

Osmin

(masculin)

Nous manquons d’informations sur ce prénom.
Est-il spécifiquement gascon ?
Quelques familles en Béarn portent ce nom, et un lieu à Lasseube.
Pensons aussi à Osmin Ricau (1892-1978) auteur d’une "Histoire des noms de famille d’origine gasconne"*.

*Hélas, une bonne partie des explications qui y sont données sont erronées, mais ça partait d’un bon sentiment...


 
 
 

Mailís

(féminin)

écrit à la française :  Maÿlis

Auta forma francesa : Maïlys
Maïlis est aussi un nom de localité dans le département des Landes.

On nous écrit :
"Maylis, "Marie des lys" un magnifique prenom !".
Pas sûr, cependant, que le lys soit à l’origine du prénom...


 

Alienor

(féminin)
 en français : Eléonore

Pensem a Alienor d’Aquitánia...
Le drapeau de la Daune est en vente !

Et attention, écoutez bien, le "or" final, en graphie occitane normalisée, s’écrirait "ou" à la française. Le "r" final ne se prononce pas. En occitan, "Pompidou" (qui est un nom occitan) s’écrit "Pompidor".


 

Catalina

(féminin)

écrit à la française :  Cataline

 en français : Catherine

"Lou ret truque au pourtau
De sente Cataline".
En grafia normalizada : "Lo hret truca au portau de Senta Catalina".
["Le paysan de Gascogne dans la poésie de Césaire Daugé" sur le site Philagora]

Dérivés [Alis-Aiguillon] :
Cathoy
"Le froid frappe au portail de Sainte Cataline".


 

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