leda

français : lette

Vallon interdunaire.
variante : leta

voir aussi :

leta / lette

variante : leda
Vallon interdunaire sur la côte atlantique.
Ce serait généralement une "vallée sèche", sans cours d’eau.
Il y a là, ou il y avait, une flore et une faune intéressante : vaches de lette, chevaux de lette...


 

Grans de sau

  • Leta est plutôt landais quand leda est girondin.
    La limite entre les deux variantes se fait entre Biscarrosse (leta) et La Teste (leda). On peut consulter pour celà les cartes IGN bleues correspondantes.

  • CAS ! La leda qu’es tabé la mèrda de vaca...

  • Raphael Vialard a relayé sur le groupe Facebook HTBA - Histoire et Traditions du Bassin d’Arcachon un texte sur la pêche au sangsues qui concerne les "leytes" de la commune de Lège.
    En voici quelques extraits qui montrent ce qu’étaient encore ces "leytes" au 19e siècle :

    Il existe dans la commune de Lège, au milieu des dunes de l’Océan, des vallées ou leytes, sortes de terrains plus ou moins marécageux où la culture n’a pas encore pénétré.

    Les seules ressources qu’offrent les leytes dans l’état d’inculture où elles se trouvent, sont : le pacage, le produit de la chasse aux canards pendant les obscurités de novembre, décembre et janvier, le poisson, les sangsues, le crottin des animaux envoyés au pacage.

    Et pour le plaisir des noms de lòc :

    Les marais sont désormais répartis en six lots comme suit :
     Les leytes et eaux de l’Escourre et du Crohot de l’Escourre
     Les leytes et marais des eaux de Béguey jusqu’au canal
     Les marais et leytes des Hougats
     Les leytes et marais des Capérans, Rouchins et du Cap de la Lède
     Les marais du Houginaire, du Braou, des Agaçats, du Pot de Boutey et Bastevieille
     Les leytes et marais du Croutet et Vieil Estey
    Les adjudications se poursuivent jusqu’en 1887. Neuf lots sont à pourvoir pendant cette période, seules les leytes et eaux de Pinchourlin sont ajoutées à la liste.

  • Il y a aussi la lède des oies... De nombreux lieux-dits portent les noms de ces lèdes sans indiquer leur origine. Est-ce une piste intéressante pour celles et ceux qui s’installent définitivement autour du " bassin" de connaitre mieux leur lieu d’adoption.

    • Je suis en train de travailler sur les lieux-dits de Lège.
      L’urbanisation galopante a recouvert des lèdes et autres barens, et parfois aussi leurs noms d’origine, hélas, comme Pinchourlin*. Je vais essayer de les récupérer, comme on ferait pour des cuivres ou de l’argenterie (!) retrouvés dans la terre d’un jardin...
      Déjà commencé avec Pinchourlin, Simoun, la Hauresse...
      Oui, c’est aussi pour les nouveaux venus, pour leur donner plus de couleur locale, plus de profondeur de vue, qu’avec des noms comme "rue du Clos des Prés" (à Pinchourlin)...

      * Mais Pinchourlin a deux occurrences, dont une dune, qui n’est pas recouverte d’urbanisation !


Un gran de sau ?

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