Gaskoniako bandera urtzi

Halip, Gaskoniako bandera bat behar dut
Urtzi.

P.-S.

Le drapeau de la Daune est en vente !
gasconha.com/spip.php ?breve8

Grans de sau

  • Meneer Urtzi, het spijt mij erg maar onsere talen worden niet verstaan op een plek waarvan de twee talen zijn het Gascons en het Fraans.
    Liever een van beide gebruiken.

    Réponse de Gasconha.com :
    Maar een paar woorden in de meest karakteristieke taal van Vasconia zijn altijd welkom.

  • Welkom ? Van sommige mensen, misschien maaar begrepen van bijna niemand, dus ijdel en onnodig !

  • Epa Urtzi,

    Zoritxarrez, ezin dizut ikurra hori saldu, ez baitaukat. Pentsatzen dut Gasconha.com emandako lotura erabil dezakezula. Ea lortzen duzun...
    Izan ontsa eta laster arte.

  • Voici donc un ami basque qui demande un drapeau gascon, sans doute parce qu’il aime la Gascogne et les Gascons, et qui reçoit une réponse, se voulant humoristique, mais qui transpire la haine anti-basque. Même aux Pays-Bas !! Quel succès !!!
    Puisque notre ami néerlandais a un peu de mal avec la langue basque et avec l’Histoire de la Vasconie, nous pouvons lui proposer une excellente biographie et, dans l’immédiat, une traduction de cette phrase de 6 mots : "Philippe, j’ai besoin d’un drapeau de Gascogne"
    Bon, on ne va pas en faire un gouda.

  • Petite faute d’orthographe, pardon. "Pentsatzen dut Gasconha.com-ak..."
    Ensuite, et ce sera ma dernière intervention au sujet du basque, comme ce fut ma dernière sur le gascon et l’occitan à la mi septembre. J’ai dit que je ne voulais plus me mettre en colère. Les basques ne sont pas responsables de la débâcle gasconne alors, quand certains d’entre eux nous tendent la main, on essaie de ne pas leur cracher au visage avec des réflexions à la con. Nul, nul et archi nul. Méprisable en fait.
    Et puis que les Néerlandais s’occupent de leurs moulins, de leurs tulipes et ne viennent pas nous faire chier en Vasconie.

    Réponse de Gasconha.com :
    Gasconha.com-ak... Ah oui, Halip, l’ergatif ! C’est totalement étrange, et très difficile à assimiler pour nous : devant un verbe transifif (qui a un complément d’objet), le sujet prend la terminaison -ak ou -ek au pluriel.
    Ne pas confondre avec le pluriel qui se fait en -ak, sauf justement à l’ergatif.
    En même temps, quand on le sait, c’est un pan logique de la langue qu’on découvre.

    Comme je l’ai répondu en néerlandais (hé hé), je pense qu’un peu de basque a sa place sur Gasconha.com. Une place symbolique, presque honorifique, amicale aussi pour nos voisins et cousins basques.

    Si on était sur un site picard, on pourrait peut-être, dans le même esprit, ouvrir la porte au néerlandais, qui a quelque chose à voir avec le substrat du picard, comme le basque a quelque chose à voir avec le substrat du gascon.
    Nous n’avons pas à faire comme "Sud-Ouest" qui, sauf erreur, exclut les commentaires de forum qui sont en basque ou en gascon, pour des motifs peut-être partiellement admissibles (difficulté pour la modération...).
    D’ailleurs, un long texte en basque sur Gasconha.com pourrait poser problème puisque le modérateur ne pourrait pas bien jauger le contenu.
    Mais on avisera si le problème se pose un jour.

    De plus, beaucoup d’entre nous, sur Gasconha.com, avons un tropisme lingüistique (en d’autres mots, nous aimons apprendre les langues, et nous sommes souvent venus à la Gascogne par le gascon).
    Ce tropisme peut être embarrassant, s’il nous isole de (ou rebute) ceux qui viendraient à la Gascogne par d’autres canaux.
    Mès rai, qu’èm çò qui èm...
    [Tederic M.]


  • Le Basque Gaskoniako et l’Ukrainien Stepan ont au moins un point commun, dans le futur. Félicitations.

    Réponse de Gasconha.com :
    N’èi pas captat arren. Que’m manca ua clau.
    [Eth moderator]

  • D’ordinaire les Néerlandais sont très ouverts sur les langues, et quand ils sont Flamands ils apprécient à sa juste valeur l’usage des langues ethniques, dans une esprit européen bien différent de celui des Fransquillons...

  • Ah... qu’èi comprés un chic (pas "Stepan" - ajudatz-me) !
    Que’m cau lo temps... bandera... lo relevatge...

    Cela me rappelle un message e-mail qui était décoré de piments sulfureux par le logiciel de messagerie, parce qu’il parlait des "bandas".

  • Stepan Andriïovic’ Bandera, 1909-1959.

  • Pardon ne parlant pas le batave...difficile de ce faire une opinion de la réponse batave au devis basque pourrait on avoir une traduction si possible...
    bon dia

    Réponse de Gasconha.com :
    Je tente une traduction (mais je ne comprends pas "op een plek waarvan") :
    Monsieur Urtzi, je regrette beaucoup, mais nos langues ne sont pas comprises [op een plek waarvan] les deux langues sont le gascon et le français.
    Utiliser de préférence l’une des deux.
    [Eth moderator]

  • Ayant vécu aux Pays Bas et comprenant assez la langue, je confirme la traduction de notre polyglotte webmestre ("waarvan etc....un site dont les langues sont,etc...) :
    aucun appel à la haine envers qui que ce soit (ce serait peu néerlandais) et en particulier pas des basques mais remarque de gros bon sens batave appuyée d’une démonstration par l’absurde (l’emploi du néerlandais) : utiliser sur un blog une langue qu’à peu près aucun des locuteurs effectifs ou potentiels du blog ne comprend, est une erreur.
    J’ajoute que c’est même de nature à faire fuir lecteurs et contributeurs au fil du temps.
    Bien sûr,si, commme c’était apparemment le cas, il s’agissait d’un message personnel, autant le convoyer par email ou autre adresse personnelle,non ?
    Plus sérieusement et suite à la contribution de Tederic ci-dessus, je ne peux m’empêcher de craindre qu’un usage du basque sur ce site n’ait pour conséquence (lointaine ou pas) d’insinuer dans l’esprit des gasconhautes que la langue légitime des Gascons est le basque.
    Bien sûr aujourd’hui, aucun Gascon ne croit cela (du moins je l’espère !) mais nous vivons dans un monde où une campagne d’opinion bien menée peut, en quelques années, faire croire n’importe quoi à un public trop malléable et sans repères (surtout au rythme d’amenuisement de la base de locuteurs et de Gascons "natifs").
    C’est vrai qu’aujourd’hui le danger effectif serait du côté de l’occitan standardisé, légitimé par la profusion des croix de Toulouse un peu partout.
    Mais je ne voudrais pas échanger demain ou après-demain, le défi de l’occtan standard et de la croix de Saint-Gilles pour celui du batua et du lauburu !

    PS Halip :que m’engatgi personaument entà que cap de holandès puixqui invadir un parçan de Vasconia,sia Bascoat o Gasconha !

  • Devant la dispute suscitée par ce gran de sau d’Urtzi, j’ai pensé que celui-ci avait peut-être été saisi depuis la partie "Gaskoi" de gasconha.com.
    C’est bien le cas, je viens de le vérifier : il a été posté depuis gasconha.com/vielh/gaskoi_baneras.php.

    Cette partie du site "Arriba Eskerra - Lo Gaskòi" était au début un site autonome créé par un jeune vascon nommé Loriaki. J’avais repris ce site qui avait pour but de jeter des ponts entre gascons et basques.
    Je n’ai pas pu le développer autant que j’aurais voulu, je ne suis sans doute pas le mieux placé pour le faire, et j’ai donné la priorité à Gasconha.com, domaine également créé par Loriaki au départ (ceci dit pour la petite histoire).

    J’ai voulu que "Arriba Eskerra - Lo Gaskòi" garde une présence (dans les faits un peu endormie) au sein de Gasconha.com.
    C’est une partie du site où le basque est en principe (je dis bien "en principe") traité à égalité avec le gascon.
    Il est donc normal que des grans de sau postés dans cette partie spécialement vasconne du site soient en basque, et notre ami Urtzi n’a pas commis de faute de goût ni de péché impérialiste.
    Je ne sais plus si j’avais prévu au début le cantonnement des grans de sau de cet origine dans le même environnement vascon.
    Mais la question ne me parait pas très grave.
    Je le redis : si ce cas ce présentait souvent et nuisait réellement à la lisibilité de Gasconha.com et à sa cohérence, il faudrait peut-être fixer une règle, mais pour l’instant...

    Je réponds aussi à Gérard S-G que l’application du principe qu’il propose pourrait nuire à terme à l’usage du gascon sur Gasconha.com : ne croyons pas que les gascons capables de lire un gran de sau en gascon soient si nombreux !
    Mais je refuserai d’interdire le gascon pour cette raison.
    Je vous rassure, je n’ai jusqu’à présent pas eu ce genre de demande, mais sait-on jamais ? Au fur et à mesure que Gasconha.com devient plus populaire...

  • Petite précision concernant l’ergatif, après une consonne le -ak devient -ek même au singulier, ce qui donne "Gasconha.com-ek".

    adishatz

  • Bon, donc une sorte de coup d’épée dans l’eau, qui a le mérite de montrer qu’un site qui rayonne peut toujours être interrogé par des non-francophones.
    Si je ne me trompe pas nous avons vu passer ici des questions en espagnol, en catalan, en basque et en occitan.
    Ne regrettons pas la solidarité bien compréhensible des défenseurs des langues et des cultures en Europe. L’éditeur Yoran, de Fouesnant, est entré sur ce petit marché avec des dicos de franco-provençal, de frison, de gaélique d’Irlande, etc.
    Le dictionnaire gascon-slovène fera un malheur, vous verrez (à cause des ours).
    Pour le Chinois, à suivre.

  • Le débat est lancé mais je pense que l’on n’a pas à se poser la question trop longtemps si l’on doit laisser nos locuteurs échanger en gascon.

    Personnellement je ne parle pas le gascon, je le lis enfin j’essaye soyons modeste et j’arrive à comprendre car c’est une musique que j’ai longtemps entendu petit (et cela ça reste).
    Je suis un peu perdu quand certains changent la graphie, mais je m’adapte car pour moi c’est du pur bonheur.
    C’est le seul site où l’on peut lire du gascon sur des sujets divers et variés où chacun peut s’exprimer même si parfois ça dérape !! (les insultes en gascon c’est pas mal non plus !!) et je reste persuadé que pour tout internaute arrivant sur le site et par conséquent intéressé par la Gascogne, c’est une nécessité de pouvoir lire du gascon.
    Faut pas non plus les extrêmes où tout est écrit en gascon mais cela n’arrivera pas car ce n’est pas le but de chacun d’entre nous qui intervenons sur le site car les idées doivent circuler si nous voulons avancer et parler de la Gascogne.
    Maintenant quand un argentin demande des renseignements généalogiques en espagnol depuis les Amériques, cela ne choque personne, donc un basque qui demande un drapeau gascon en basque pourquoi serait-on choqué ?
    Néerlandais Espagnol anglais allemand basque et pourquoi pas breton corse ..., le point positif c’est que gasconha.com et par conséquent la Gascogne a tout à gagner d’être international.

  • Une langue n’a pour seul but la communication, au delà des propriétés sentimentales que l’on peut lui prêter.

    Si un néerlandophone ou un bascophone souhaitent parler de la Gascogne dans leur langue, et qu’ils trouvent des interlocuteurs, why not ? Le seul souci sera celui du webmaster : quid de ma bande passante ?

    Pour le reste, je pense qu’il est important de populariser la Gascogne auprès des Basques, dès lors, il est indépassable d’utiliser le basque.
    Moi je n’y connais rien en basque, mais que ceux qui connaissent servent de pont. Avec les pays néerlandophones, bof ...

    Réponse de Gasconha.com :
    Nu, geen nederlands meer !-)

  • Le néerlandais ouvre sur toutes les langues environnantes : bas-allemand (’Platt’), allemand central, anglais...
    Terroir favorable à la connaissance et à la pratique des langues.
    Les peuples européens sans Etat doivent beaucoup aux Néerlandais, spécialement aux Flamands, très actifs depuis longtemps dans les organisations de défense des langues moins répandues, y compris dans le domaine du droit des communautés.

    À ce propos : les oppositions Europe du Sud / du Nord ou de l’Est / de l’Ouest seraient beaucoup moins pertinentes si elles n’étaient entretenues par les barrières mentales hexagoniques et de solides préjugés (et clichés).
    En plus, Arc alpin, Lotharingie, continuum occitano-catalan, Nord-Ouest atlantique, Vasconie, ont le malheur de ne pas obéir aux frontières.
    Nous pourrions trouver dans les autres régions d’Europe des exemples de résistance identitaire.
    Pour briser la dépendance mentale, essayons donc de sortir de l’Hexagone et de son enfermement langagier.
    Découvrons le confédéralisme helvétique, les chorales des Pays Baltes, les cultures populaires vivantes ou renaissantes de l’Est, dont les fondements sont proches des nôtres, dans d’autres langues certes et sous d’autre climats. Qui dit qu’eux aussi n’ont pas envie d’en apprendre sur la Gascogne, et n’en ont pas besoin ?
    Tout ce dont on ne nous parle jamais dans ce pays et qui nous donnera la distance nécessaire pour évaluer notre propre situation.

    Une présentation multilingue de la Gascogne ne serait pas inutile (vous me direz qu’il y a Wikipedia, certes, mais home made / a noste c’est mieux).


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