Emigration vers l’Argentine Guy Pierre Souverville

Toutes mes excuses pour encore parler de mon petit pays, le Nébouzan.

Au 19e siècle, il y eut des départs massifs vers l’Argentine, un phénomène migratoire presque oublié chez nous que j’ai essayé de rappeler dans «  Les cadets du piémont pyrénéen dans la pampa argentine » v/moteur de recherches

Pendant deux ans j’ai mené une enquête sur ces départs : identité, dates de départ, voyage et installation dans la Pampa (à Azul, tout près de la frontera indienne, à cette époque). J’ai limité ce travail aux villages de Larroque, Saint-Plancard, Balesta, Sarrecave, Boudrac et Arné -une cinquantaine de familles- En général, les hommes partaient les premiers, les femmes les rejoignaient ensuite.

J’ai ensuite retrouvé leur descendance en Argentine, avec qui je corresponds régulièrement. Or, jusqu’à présent, ces personnes étaient toutes convaincues d’être de souche béarnaise.En gros, pour elles, tout ce qui était venu des Pyrénées ne pouvait avoir que deux origines, ou basque, ou béarnaise !

Il est vrai que comparées à l’espace argentin, nos limites régionales ou linguistiques sont plus que dérisoires. Ces « cousins » ont néanmoins été ravis de reprendre contact avec leurs familles d’origine et ont participé de leur mieux à mes recherches, même s’ils ont totalement oublié leur langue maternelle. Il faut dire que leurs arrières grands-parents, peu scolarisés en France, étaient directement passés du gascon à l’espagnol.

Grans de sau


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