Particularisme du vivre-ensemble Aquitano-Vasco-Pyrénéen : d’un héritage à un projet ? Artiaque

Quelques réflexions d’un enfant des Pyrénées qui se demande pourquoi il se sent parfois étranger en France... Jetées sur le papier, dans l’idée qu’elles pourraient rencontrer un écho chez certains des gasconhautes.
Avis aux curieux.

Particularisme du vivre-ensemble Aquitano-Vasco-Pyrénéen
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Grans de sau

  • Il y aurait peut-être là des pistes pour sortir du marasme français actuel.
    Oui, c’est une vision franchement étrangère à la culture hexagonale française.
    Mais comment la France pourrait-elle changer de culture politique ? C’est justement cette culture uniformiste qui s’oppose à des expériences locales qui pourraient permettre d’évoluer.

  • Comment espérer se détacher un peu du cadre uniforme français et expérimenter ?

    1) Il faut présenter un projet politique : pays, département, région, collectif, mouvement de société civile, à voir mais il faut obtenir une reconnaissance comme interlocuteur.
    Une fois qu’on est interlocuteur, même la jacobine France négocie : la Corse a obtenu des choses intéressantes (co-officialité de la langue, fusion région-département dans une collectivité unique de proximité, gérée par des élus de terrain... Plus loin et plus fort, la Nouvelle-Calédonie, où une spécificité complète est en construction depuis 25 ans, entre Etat Français, caldoches et kanaks.

    2) Il faut s’appuyer sur les frangins côtés sud pour faire bloc. L’Aragon ne demande que ça pour cesser d’être une marge de l’Espagne : il a l’impression que Bordeaux et Toulouse se foutent de lui, un nouvel interlocuteur gascon il en rêve : le seul qui partage l’intérêt des Aragonais sur le désenclavement du massif... Pour Euskadi, tout va bien économiquement, mais politiquement, être moins en mano a mano avec Madrid en faisant porter quelques revendications par un collectif de territoires amis sans histoire terroriste... La Navarre bien sûr, si la majorité assez crispée au pouvoir change.
    La Catalogne suit son propre chemin, mais aurait quelques billes à apporter dans l’expérience de ce détachement progressif vis-à-vis d’un modèle national uniforme, et nous verrait d’un bon œil je crois.

  • Bon je ne sais si je passe pour un pec, mais vous aurez compris que le niveau d’ambition que je souhaite aux initiatives politiques de notre région me place à des années-lumière des positionnements insipides des candidats aux prochaines élections.

    Je suis largement PS-UMP indifférent pour les élections territoriales, ces deux grands syndicats d’élus étant aux ordres, de plus en plus, des états-majors parisiens (quelle pitié que l’inanité de l’armada PS de Gascogne lors de la dernière réforme territoriale).

    Ensuite vu d’ici, le FN et le communisme sont quand même assez exotiques, sans ancrage. Ils prennent des raoules à chaque élection locale d’ailleurs (je parle des zones encore autochtones, pas des zones à populations substituées).

    Il se passe quelque chose d’intéressant au pays basque intérieur, Vincent en a bien parlé sur son blog. C’est à un niveau comparable qu’il faudrait embrayer : oser sa propre voie sur place. Un max en circuit court, les jeunes au pays, localisme identitaire assumé, qui innove.

    Sinon Forces 64 est un représentant d’une certaine originalité politique, mais coincé par sa position centriste et qui existe dans un cadre, le département, qui n’a pas le vent en poupe.


Un gran de sau ?

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