Cette carte donne un aperçu des grandes voies de circulation sur l’espace gascon :
Ce n’est pas un réseau en étoile autour d’une capitale, mais un anneau, qui suit la Garonne, la côte atlantique, le piémont pyrénéen, et qui entoure la "Gascogne profonde", dépourvue de grandes villes et de voies d’accès rapides.

Extrapolation :
Les activités qui s’implanteront dans les années qui viennent se localiseront plutôt sur cet anneau ("l’anèth gascon"), et renforceront le contraste avec la Gascogne intérieure (le "désert gascon" ?).
Les principales villes de l’anneau, Bordeaux, Toulouse, Pau, Bayonne communiquent facilement entre elles et avec le "reste du monde". Elles seront sans doute privilégiées par les décisions d’implantation.
D’autres villes ou "païs" de l’anneau, déjà relativement peuplé(e)s, sont bien placé(e)s :

– Agen, étape à mi-chemin de Bordeaux et Toulouse, et centre potentiel d’une région "Guyenne et Gascogne".
Par contre, Agen n’a pas d’antenne vers Pau et Bayonne.

– Tarbes, dans une situation à peu près semblable à celle de Pau, peut concurrencer ou compléter cette dernière.

– Dax peut profiter d’être un carrefour ferroviaire entre "l’anneau" et le réseau basco-espagnol.

– Le Pays de Buch connait déjà une croissance forte, due à l’attractivté du Bassin d’Arcachon et à la proximité de Bordeaux.

Pour le "Coeur de Gascogne", à l’écart des grandes voies de communication, on peut espérer un développement auto-centré, écologique, basé sur de très petites entreprises, qui cultive les solidarités de vallée (Gers, Baïse, Adour...).