Vitalité du gascon girondin Dàvid

Je suis peiné de lire, un peu partout sur Gasconha.com, que l’on traite le gascon girondin comme une langue éteinte depuis des siècles.
Comme vous le savez, les relevés et collectages attestent qu’on le parlait encore aisément dans les années 80 (cf les travaux de Patrick Lavaud à Eysines, par ex.) et qu’aujourd’hui encore, davantage de Bordelais que l’on ne pense (y compris de souche) comprennent le "patois".
J’enseigne l’occitan en Gironde, je puis l’attester : le nombre de crypto-locuteurs (qui s’ignorent, donc) autour de Bordeaux est loin d’être négligeable.
C’est aussi le cas dans le Cubzaguais, où l’on n’a pas de mal à trouver des gasconophones.
Enfin, il y a les gens qui cherchent, dans les facs, dans les bibliothèques (j’en suis modestement) et sont capables aujourd’hui de retrouver le véritable occitan (excusez...) de la Gironde, dans ses multiples variantes, souvent passionnantes.
C’est cette langue que, demain, on apprendra dans les écoles, collèges, lycées, mais aussi Calandretas et classes pour adultes de la Gironde.

P.-S.

Quin optimisme, David !

Un gran de sau ?

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