EVSO Tederic

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Eauze.

Eauze / EVSO
Au moins jusqu’aux années 70, Eauze estampillait ses bâtiments publics de ce blason accompagné des lettres EVSO pour "Euso" (prononcer "Èouso" où "Èou" est une diphtongue qui reçoit l’accent tonique , difficile pour un francophone natif).
Souhaitons qu’Eauze n’ait pas abandonné ce logo simple, beau et gascon !
Le site de la ville ne l’arbore pas, ce qui est mauvais signe...
Tederic M.


Au moins jusqu’aux années 70, Eauze estampillait ses bâtiments publics de ce blason accompagné des lettres EVSO pour "Euso" (prononcer "Èouso" où "Èou" est une diphtongue qui reçoit l’accent tonique , difficile pour un francophone natif).

Souhaitons qu’Eauze n’ait pas abandonné ce logo simple, beau et gascon !
Le site de la ville ne l’arbore pas, ce qui est mauvais signe...

Grans de sau

  • Beaucoup de communes cherchent à moderniser leur identité visuelle et troquent donc leur ancien logo contre un nouveau.
    Leur ancien blason raconte l’histoire de la commune, du village et le définit au sein d’une culture régionale tout cela en suivant des codes définis par l’héraldique que tout le monde peut lire.
    Le souci c’est que les graphistes en charge d’un nouveau logo n’ont pas la culture adéquate pour recréer cette codification qui permet à chacun de connaitre sa commune.
    Bien souvent, c’est un graphisme simple rempli de couleurs.
    J’ai bien l’impression oui Tédéric que le blason de la commune ne se verra que gravé sur des bâtiments administratifs et sur la croisée d’ogive de l’église.
    On peut néanmoins se consoler en sachant que sur la façade de l’hôtel de ville il y a trois drapeaux :
    Français européen et le blason de Gascogne… ouf ! ils n’ont pas oublié qui ils étaient.

  • La modernisation des blasons est une réalité parmi les communes, mais assez marginale tout de même, les communes aimant bien jouer au néo-médiéval.
    A mon sens, cela touche surtout les communes des banlieues des métropoles qui vont chercher une image plus dynamique.

    Non, à mon sens, les nouveaux blasons qui émergent sont des créations visant à conférer une image à des institutions qui n’existaient pas au préalable. Les régions, les départements, ...
    Ces entités vont développer une identité graphique, là aussi qui se veut moderne, comme dans une sorte de partage des taches si typique de la décentralisation française.
    A la région l’abstraction, au département la chaleur humaine, à la commune le patrimonial.
    Il y a des exceptions : Midi-Pyrénées a repris le blason du Languedoc (qui constituait à peine le tiers est de la Haute-Garonne et le huitième de Tarn-et-Garonne).
    Donc Rodez et Cahors en Guyenne, Tarbes et Auch en Gascogne sont sous la bannière du Languedoc dans la communication officielle.
    De toute évidence, c’est une hérésie historique. D’où ces drapeaux languedociens dans des bleds du Gers ou dans les enclaves bigourdanes en Béarn.

Un gran de sau ?

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