"Plutôt l’estela" - GASCONHA P. J.-Momas

"Plutôt l’estela" - GASCONHA
P. J.-Momas

Grans de sau

  • Parfait à mon sens, qui n’est peut-être pas le sens commun.

  • J’aime bien également.
    Quand je l’avais créé j’avais trouvé un site internet qui décrivait cette croix comme une croix "vasconne". Bon déjà le mot "vascon" (nous devrions dire ouascon) ne fait référence qu’à un peuple euskarien parmi d’autre, situé grosso modo en Navarre espagnole.
    Donc déjà, source biaisée. Sauf si elle est en effet issue de l’antiquité, ce qui est tout à fait possible.
    Mais je pense qu’il était utilisé comme souvent à tord pour traduire "wascones", qui se traduit en "gascones". Et ensuite, aucune référence n’était précisée...

  • Pour nommer le drapeau tranché (terme héraldique adéquat) blanc et rouge, je propose l’expression "Lo Trencat de Gasconha", et "Lo Trencat a l’estela".

  • L’emploi du même nom de peuple, nom qu’il s’est donné lui-même ("auto-ethnonyme") et non pas reçu d’un voisin, nom hérité et conservé commun aux Basques et aux Gascons dans des évolutions phonétiques différentes,(’U/Gascones’, Eusk-) suffit pour justifier l’usage de l’estèla en "Vasconie romane".

  • L’ESTÈLA O LA CROTZ ?

    En matière d’emblèmes, logographes et autres signes, nous sommes à la croisée des chemins.
    L’emblème proposé par le Conservatoire de Gascogne, une croix flamboyante, me paraît très heureux.
    Je pense après mûre réflexion qu’il conviendrait de réserver l’’estèla’ à la Vasconia, ensemble des terres qui sont issues de la matrice ’bascoïde’ (i.e. Gasconha, Euskadi, Ouest de l’Aragon, etc. : voir les cartes sur ’Nabarlur’) et la Croix rayonnante à la Gasconha Grana (le ’Triangle’). Cela permettrait de distinguer deux niveaux de l’appartenance :vasconne au sens fondamental, et "Gascon" comme on l’entend ici.
    Selon l’intention, on utiliserait donc l’étoile ou la croix.
    Cette dernière me paraît plus facile à faire passer dans le grand public du ’Sud-Ouest’.
    De plus elle émane du Conservatoire, qui s’est fait connaître par un travail de fond très fédérateur.
    Ayant avancé ici-même beaucoup d’arguments en faveur de l’estèla, je pense qu’il faut préciser le champ d’application des différents marqueurs d’identité gascons.
    Si le Conservatoire de Gascogne a maintenu son choix, je ne vois pas d’arguments, historiques ou autres, qui empêchent de s’y rallier.
    Pratiquement, rien de plus aisé que de placer la croix d’or sur le Trencat, comme certains l’ont fait.

    Réponse de Gasconha.com :
    Cette proposition du Conservatoire de Gascogne date de quelques années, et, depuis, il a choisi le "Drapeau de la Daune" (le "trencat" rouge qui supporte la Dame de Brassempouy et figure en haut des pages de Gasconha.com).

  • Il serait bon de reprendre cette croix, qui a l’avantage d’être en accord avec blasons, drapeaux, et tout simplement avec la lisibilité des logos modernes.
    Contrairement à la Dauna (dont l’intérêt est autre).

  • Je signale ici l’intérêt que présente l’illustration de couverture de la réédition de Francisque-Michel, ’Histoire du commerce et de la navigation à Bordeaux’, tome 1, chez Princi Negue.
    Je n’ai pas ce livre sous la main et n’en sais pas plus sur l’image, apparemment une miniature médiévale qui représente une nef dont la voile blanche porte un large soleil rouge à dix-neuf ou vingt rais ondulés et tournants.
    Si cette nef est bordelaise, cela renforce l’idée d’une croix gasconne ornée de flammes.
    Je pense que l’’estèla’ octuple évoque bien la Vasconia tandis que la Crotz du CPG s’applique à notre ’Gasconha Grana’. Le message est donc différent, mais les deux signes sont complémentaires et pas déplacés sur le Trencat.

    Je signale aussi que la Cantabrie a pris pour armoiries l’image d’une stèle païenne qui montre une étrange étoile : ses rais courbes sont des serpents, têtes dehors. Effet garanti.
    À comparer aux logos made in France admis par nos élus régionaux.


Un gran de sau ?

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