Proposition de panèu L.E.N.G.O.N pour Tarasteix Tederic.M


Grans de sau

  • Puisque x = / ʃ / dans ce nom (sauf erreur de ma part), pas besoin de doubler le nom, ce serait du digraphisme.

  • Le I devant X est caractéristique de la graphie gasconne traditionnelle, Tarasteix, Ledeuix Seix, Baudreix, Mirepeix etc...

  • Si nous étions en Catalogne ou au Pays Basque à la rigueur,les gens liraient spontanément Tarastèch mais en pays gascon,je crains que Tarastècs ne soit systématiquement prononcé .La graphie en eish n’est peut-être donc pas inutile.

  • Comme guide phonétique ? Mais à ce moment là, un ch suffirait.

    Pour une fois qu’il reste quelque chose de gascon, gardons-le sans doublure.

    • Oui, comme guide phonétique !
      Je me suis posé la question d’écrire "Tarastech" ou "Tarasteich", mais le "ch" peut être ambigu : il existe dans des noms gascons pour noter des sons qui ne sont pas le "ch" français, et il existe en graphie alibertine pour noter "tch" ou "ty".
      Le "sh" marche très bien. Je reconnais que c’est un trait de la graphie alibertine qui ne m’a jamais gêné : pour une fois qu’elle est compréhensible par le grand public !
      J’ai hélas oublie de noter les références, mais j’ai aussi trouvé le sh dans des vieux textes gascons.
      Il a été aussi été utilisé en castillan pour noter certain son basque qui s’apparente peut-être à notre s chuinté : un roman de Pío Baroja a pour titre "Las inquietudes de Shanti Andía".
      « El protagonista, Shanti Andía, ya anciano, cuenta sus memorias desde la infancia. Natural de Lúzaro, un pueblo pesquero de Guipúzcoa »
      En basque (le livre a dû être traduit en basque), c’est Xanti Andiaren kezkak.

  • C’est moi qui ai dessiné ce panneau, et je savais commettre le péché de digraphisme*.
    Mais c’était pour la bonne cause, par pragmatisme. Gerard nous explique pourquoi ci-dessus ; le digraphisme, dans le cas Tarasteix/Tarasteish, est utile parce qu’il indique qu’il faut prononcer le x comme un sh. Nous savons que ces x de la graphie gasconne traditionnelle ne sont plus compris par le grand public.

    * digraphisme : afficher un même nom gascon selon deux graphies différentes, par opposition au bilinguisme qui afficherait conjointement un nom gascon et un nom non gascon pour le même lieu.
    Exemple clair de bilinguisme : Les Eaux chaudes / Las Aigas caudas
    Je subodore que la plupart des cas se situent dans des eaux plus mêlées entre digraphisme et bilinguisme :
     Bordeaux / Bordèu... "Bordeaux" ou "Bourdeaux" étaient à l’origine une manière de noter à la française un nom qui était gascon. Bon, j’y pense maintenant, le digraphisme n’est peut-être établi que dans le cas de deux graphies gasconnes...
     cas de mauvaise coupure : La Romieu / L’Arromiu ; là aussi, c’est une sorte de digraphisme, la forme officielle est bien du gascon, mais dénaturé, et il est pédagogique d’afficher les deux formes.

  • Òc, qu’es maluroús mes qu’es atau. En lou moûn tribalh, quèn sui en un loc que’s couneshí pas davant d’i arribar, qu’entèni sovent lo toponime gascoûn avant d’entèner lou francés (pushque ne m’esprimi pas sounque en gascoûn dab le gènt), e bè que hèi toustèm estranh d’entèner "Sex" au lòc de "Seish" (Seix-09). Que disen touts atau en francés.
    Dounc, lou "sh" qu’es utile.

  • Comme dirait le type de la pub : "On est mal, on est très mal."

    Les mecs, ils vivent à Tarasteix ou à Seix, ils savent très bien, a priori, comment ça se prononce, mais comme c’est écrit avec un X, ils disent Sècs ou Tarastècs à la française. La victoire de la France et de sa langue "nationale" est totale, même les esprits sont profondément colonisés. Allez, coucouche panier !

    Vive la Grande Nation !

  • AuKSerre, ContreKSeville, BruKSelles, ChamoniKS, La ClusaZ, SeKS, ForbaK, DouarnenÉ, Morçan, Saint-François GZavier, Eviv Zorglub !...

    Effet scolaire : on prononce comme ça s’écrit, etc.
    Tout ce qui est vernaculaire doit être refoulé.
    Même contre-éducation pour les noms de famille.
    Ignorance et conformisme des enseignants aussi.

    Pas d’anticorps protecteurs.

  • Lavetz, òc e noû !

    C’est vrai que j’imagine que les gens savent très bien qu’on dit "Séych" en gascon mais ils disent "Sex" (sic !) en français. Idem avec "Salau" que les gens prononcent comme "salaud". En plus, le pire c’est que les deux sont à côté !
    Néanmoins, un avantage, quand une jeune fille vous demande droit dans les yeux de lui faire visiter "Seix", c’est pas mal et ça ne marche pas avec le nom gascon. Et ça, c’est quand même appréciable.

    Après, il y a encore de l’espoir parce qu’il reste toujours des passionnés et on ne sait jamais comment va se retourner l’histoire. Je pense que l’on oeuvre pas en vain, peut-être pour peu de personnes au final (qui seront conscientisés), mais c’est assurer une relève quoiqu’il en soit.

  • une langue ne peut pas avoir deux graphies ni s’adapter pour complaire à une majorité qui s’en désintéresse à peu près.


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