Panneau à Beaufort Vincent.P

Beaufort / Bèuhòrt - Panneaux d’entrée / Panèths d’entrada
La forme gasconne - très gasconne - de Bèuhòrt est accompagnée de la croix occitane ainsi que du logo de la communauté de communes du Savès.
Vincent.P


La forme gasconne de Bèuhòrt est accompagnée de la croix occitane ainsi que du logo de la communauté de communes du Savès.

Grans de sau

  • Panneau gascon et croix "occitane", drapeau gascon sur la Mairie, comme çà tout le monde est content pour parler de l’occitan de Gascogne ou de la Gascogne occitane !
    Visca la mesclanha !

    Réponse de Gasconha.com :
    La vie est faite de compromis.
    Avec un peu de souplesse, et chacun mettant un peu d’eau dans son vin, on devrait pouvoir faire des panneaux relativement consensuels.
    [Tederic M.]

  • Je pense que la croix occitane est là à défaut d’un vrai emblème gascon, et d’ailleurs, le logo du Savès est présent pour montrer que lors de la création de celui-ci, il y a eu marchandage probable, entre les militants occitanistes qui ont apporté leur connaissance technique (qui se résume à ouvrir un bouquin ...) et la municipalité qui semble sensible à la gasconnité de Beaufort puisque faire flotter l’écartelé gascon n’est pas anodin, si proche de Toulouse (c’est même historiquement faux parce que l’écartelé, c’est la mini Gascogne des Lannes du XVIIIème !).

    Pour ma part, j’aurais proposé un panneau à la manière de Langon, avec le blason de la ville qui figure sur les plaques des rues de la commune.
    Et peut-être, dans l’esprit d’un Grand Comminges à ressusciter, le blason commingeois plutôt que l’ignoble logo de la Communauté de communes.

  • Le voici d’ailleurs : il est repris tel quel sur les rues de la commune.
    armorialdefrance.fr/page_blason.php ?ville=2721

    Réponse de Gasconha.com :
    Nous avons tous les éléments pour faire un joli "panèu l.e.n.g.o.n.".
    L’accent grave à "bèu" est-il justifié ? La graphie alibertine n’interdit-elle pas deux accents dans le même mot ("l’accent graphique porte l’accent tonique") ?

  • Dans le marchandage que suppose Vincent.P, les occitanistes ont gagné, vu l’inexistence visuelle du logo.
    Il a fallu la remarque de Vincent.P pour que je le remarque !
    Ça me rappelle l’inexistence visuelle des logos de la plupart des régions sur les plaques d’immatriculation des voitures : le numéro du département ressort mieux en général.

  • La graphie alibertine interdit normalement la double accentuation mais elle le fait car elle sous-entend qu’une syllabe non-accentuée ne peut jamais être "ouverte" comme en position tonique.
    Règle qui connait énormément d’exceptions, notamment en vocalisme ouest-gascon (des noms comme Orthez, Hossegor, ... ne peuvent pas être graphiés avec le o ouvert non-tonique).

    La question est donc si conformément au système supposé de la langue, la première syllabe dans la version gasconne de Beaufort est fermée (Beuhòrt) ou si au contraire les locuteurs, peut-être encore conscients qu’ils ont adapté le "beau" français (qui se dit bèth en gascon), ouvrent bien l’initiale.

    Un cas similaire, à savoir Beaumarchés, est graphié Bèumarchés par les occitanistes.
    Oui, il convient peut-être de le préciser, mais "Beaufort" est une construction française réadaptée ensuite en gascon, comme donc Beaumarchés, Bauchalot, ... et de nombreux autres noms de bastides et formations ex nihilo.

  • Il est plus que nécessaire d’adopter un emblème gascon unitaire, géométrique comme l’est la croix de Toulouse, de type héraldique, faute de quoi nous aurons des panneaux ’à la limousine’ (Toulouse-Oc partout).
    Tous les éléments de réflexion sont sur Gasconha.com. Le Trencat me paraît s’imposer (chargé ou non de la croix flamboyante).
    Qui peut contacter les mairies préventivement ?

    PJM

  • Le ’français’ en caractères droits, la "langue régionale" en plus petit et en italiques, comme pour bien signaler les rapports de force et les statuts moraux des idiomes.
    La signalétique nous en apprend beaucoup...

    PJM

  • Oui, mais la signalétique n’est jamais que la traduction d’un rapport de force institutionnel bien identifié et connu, à savoir que le français est la langue officielle de la France, et que les formes officielles des communes sont celles que l’Histoire a léguées, souvent adaptées à l’orthographe du français, et qui ne peuvent être modifiées qu’après une procédure difficile devant le Conseil d’Etat.

    Personnellement, je n’ai pas de problème avec une certaine prééminence du français dans l’espace public, parce que justement, il s’agit de l’espace public, et que si le gascon doit être la langue d’un espace, ce serait aussi bien qu’il soit celui de l’espace privé, qui est autrement plus dérangeant pour l’ordre établi.

  • Beaufort est une bastide fondée en paréage entre Eustache de Beaumarchès (chevron) pour le roi (lys) et par l’abbé de Lézat (crosse) dans le pays de Bouconne (arbre arraché) émaux et métaux correspondants.
    Ce n’est pas un logo intercommunal ignoble.
    GPS fecit.

  • Je crois que pour construire un emblème de pays, de communauté de communes, etc., on dispose de beaucoup de possibilités qui, le plus souvent, ne sont pas exploitées :


     l’héraldique (anciens fiefs, familiale, territoires, etc.)

     les marques locales de métiers

     les motifs récurrents dans le tissage, les arts populaires

     les instruments et outils liés aux activités locales

     les légendes et grands événements du pays

     les toponymes quand leur nom fait image.

    Mais il faut chercher, réfléchir, concevoir, respecter les codes de la composition, et avoir du goût, ce qui est plus difficile à définir. Par facilité on va souvent au plus facile : la plage, la mer et les pins ; la montagne, le ski, etc.
    Je me demande quel symbolisme profond se cache sous les suppositoires du logo de la région Aquitaine.

    Un regard sur l’héraldique régionale européenne montre des exemples à suivre. Chercher sur les grands sites Internet comme Civic Heraldry ce qui se fait en Scandinavie ou en Suisse. Et, pour les drapeaux voir sur Flagspot.

    On ne manque pourtant pas de symboles pan-gascons possibles : sautoir rouge sur blanc, trencat rouge et blanc, Daune, Croix de flammes (’crotz do larèr’), tête de vache (façon canton d’Uri), ni bien sûr d’emblèmes provinciaux anciens. C’est la diffusion auprès des municipalités qui fait défaut.

    D’où l’imposition de la croix de Toulouse. Quand la région a été constituée, on ne lui a pas trouvé d’autre emblème, ce qui marque ou l’indifférence envers l’histoire et le peuplement, ou le poids de certains préjugés. La faiblesse du gasconnisme dans cette définition graphique montre que nous avons un retard à combler.

    Après tout, "Midi-Pyrénées" est presque à moitié gasconne, et cela justifierait une modification du logo régional, au moins :
    "écartelé, à la croix de Languedoc, au léopard de Guyenne, aux vaches de Bigorre, aux otelles de Comminges*." , Nous ne sommes pas responsables du tracé des limites (Voir pour cela MM. Pisani, Debré et consorts).

    *Ou plus audacieusement : "parti 1) à la croix de Toulouse, 2) à la croix gasconne d’or sur champ de gueules." On ne changerait même pas les couleurs !

    Mais qui décide de ces choses ? C’est comme la pluie, ça tombe d’en haut.

  • écartelé,"à la croix de Languedoc, au léopard de Guyenne, aux vaches de Béarn, aux otelles de Comminges."
    C’est ambitieux et ça va en faire hurler quelques uns, mais ce serait consensuel. Je vois le blason d’ici, très esthétique, à part cette horrible croix de Toulouse -adoptée par une commune du canton de Montréjeau !

  • Merci GPS. Si tout le monde s’y met, on pourra avancer, mais il faut voir les maires, entrer en relation avec les associations...

    Il y a eu ici beaucoup de discussions sur les emblèmes gascons, je n’y reviens pas puisque on peut les retrouver.

    J’en profite de ce fil pour poser une question. J’avais produit il y a un an ou deux le texte de l’attribution des drapeaux de croisade en 1288, souvent invoqué, jamais cité, à l’appui d’un drapeau gascon ’rouge à sautoir blanc’. Il est aisé de constater que ce texte n’y fait aucune référence. Cependant quelques éléments donnent à penser que l’existence d’un tel drapeau n’est pas impossible et que la liaison avec St André est pertinente. Mais rien d’établi ni de sourcé.

    Or, on trouve sur ce site Gasconha.com une communication de Michel Fourment (15 décembre 2006) qui renvoie au site svowebmaster.free.fr. On y lirait que le sautoir a été déclaré drapeau « officiel » de la Gascogne le 13 janvier 1903, sans autres précisions. Je n’ai pu retrouver cette déclaration.

    Un autre intervenant de notre site avait fait état d’un "livre d’héraldique du XVIIIe s." qui ferait mention du drapeau gascon à croix de Saint-André. Mais pas de référence, donc pas de source établie.

    Avez-vous une idée sur cette énigme, qui n’empêche pas le sautoir blanc sur rouge d’être objet de promotion ?

  • J’aimerais que l’on me précise quel est cet « ignoble logo » (termes visant le blason de
    Beaufort en Savès dans Gasconha).

    Je le connais très bien, c’est moi qui l’ai conçu et réalisé, il a une signification très précise.
    Beaufort est une bastide royale, fondée

     En paréage avec le roi (d’azur à 3 fleurs de lys d’or 2 et 1)

     sous le sénéchalat d’Eustache de Beaumarchais (de sable au chevron d’argent).

     avec un second paréager, l’abbé de Lézat (de gueules à la crosse d’or)

     dans l’ancienne Bouconne (de gueules à un arbre d’azur arraché).

    Ce blason a été fait pour la ville, non pour la communauté de communes.

    Beaufort - blason
    Beaufort est une bastide royale, fondée
     En paréage avec le roi (d’azur à 3 fleurs de lys d’or 2 et 1)
     sous le sénéchalat d’Eustache de Beaumarchais (de sable au chevron d’argent).
     avec un second paréager, l’abbé de Lézat (de gueules à la crosse d’or)
     dans l’ancienne Bouconne (de gueules à un arbre d’azur arraché).
    Guy Pierre Souverville
  • "Ignoble logo", expression mienne, est ma façon de caractériser le logo de la communauté de communes, qui figure sur le site web.

    http://www.ccsaves31.fr/

    Personne n’a affublé le blason de la ville de ce qualificatif.

  •  Bien reçu.

     Vu aussi le logo Communauté de Communes

     Tout compris.
    Mais on ne voit pas ce malheureux graffiti
    sur la photo décrite, on peut donc se méprendre.

  • Je voudrais en discuter avec les gasconhautes, je crois qu’entre les logos de type commercial et généralement sans racines que les collectivités locales commandent à des designers, et les blasons héraldiques, il y a un code adéquat à trouver pour attiser l’identité locale et régionale dans le monde d’aujourd’hui.
    C’est l’idée qui sous-tend depuis le début l’objet "banèras" de Gasconha.com.
    Il faudrait que je trouve des exemples de banèras qui iraient dans ce sens... N’y en a-t-il pas déjà sur le site ?


Un gran de sau ?

(connexion facultative)

  • Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Ajouter un document

Dans la même rubrique :


 

Sommaire Noms & Lòcs