Cul de bagnole Vincent.P

Bordeaux - Cul de bagnole, l’identification au Pays Basque
La décoration des voitures permet de lire la société d’aujourd’hui.
Je suis allé à Bordeaux pour une journée, et j’y ai tout de suite remarqué ce que je vois moins sur Toulouse : l’identification au Pays Basque, assumée, un peu partout, subrepticement.
Ici, cas classique : des étudiants rentrant chez eux un samedi midi, voiture immatriculée en Gironde, passée au contrôle technique à Vignonet du côté de Libourne.
Et pourtant, autocollant 64, la croix basque, ...
Il y a un truc à faire en "Aquitaine" autour du fait vascon.
Vincent.P


La décoration des voitures permet de lire la société d’aujourd’hui.
Je suis allé à Bordeaux pour une journée, et j’y ai tout de suite remarqué ce que je vois moins sur Toulouse : l’identification au Pays Basque, assumée, un peu partout, subrepticement.
Ici, cas classique : des étudiants rentrant chez eux un samedi midi, voiture immatriculée en Gironde, passée au contrôle technique à Vignonet du côté de Libourne.
Et pourtant, autocollant 64, la croix basque, ...
Il y a un truc à faire en "Aquitaine" autour du fait vascon.

Grans de sau

  • Oui effectivement j’ai remarqué moi aussi (circulant sur le grand Bordeaux) une forte "recrudescence" des jeunes basques !!mdr !
    Allons soyons serieux, on sait tous qu’ils ne le sont pas a 99% !
    C’est la mode de "s’identifier" comme tel ; on s’apparente par là à des codes qui à mon avis ne sont absolument pas representatifs du peuple Basque.
    A savoir : la fete a outrance (alcool et flonflon) et une soit disante rebellion face au pouvoir francais !
    Je pense que ces gens là n’ont aucune idée des vrais problemes et des vraies valeurs du peuple Basque, à savoir le cul entre deux cultures opposées et que la fête ça dure deux mois pas toute l’année et qu’entre deux fiestas ils bossent !
    Pour eux le pays Basque se résume au fêtes de Bayonne, à Ibardin et aux plages de la côte.
    Le pays authentique, celui de la Soule, de la Navarre et tout celui à vocation plus agricole, là où les traditions sont encore fortes, à mon avis ça leur passe au dessus ; et ça pue la merde des vaches ou des moutons !!

    Mais demandons plutot aux VRAIS Basques ceux qu’ils en pensent eux !!non ?

    Pour ma part je suis immatriculé en 32, j’habite et je suis né a Bordeaux mais Macareou que soy gascoun et dé toustem encouere ! et Biarnés de mey !Cazaouboun et lou Mount Agut !
    Mon identité, je la porte au cul et au retro de ma voiture, mais c’est la MIENNE !!!

  • Bé oui, c’est la mode, et par définition, c’est stéréotypé, basé sur des clichés.
    L’authenticité, je n’y crois pas, il n’y a rien d’authentique dans le renouveau régionaliste des années 20-30, c’est de la parodie à bien des titres à destination d’une bourgeoisie qui n’a pas ses racines dans une vieille ferme.

    La séduction, c’est savoir s’habiller, se maquiller, se mettre en scène, se travestir. On ne séduit pas par la nature brute, du moins j’en suis convaincu. Alors, à cet égard, je la prends cette appétence pour la poule basque, un peu mauvais genre et qui fait la honte de ses cousines restées à la ferme.

    Plus prosaïquement, il y a un désir de vasconnité. Il s’exprime par des dérivatifs un peu nouilles dont au premier chef l’esprit festayre.
    Il suffit juste d’articuler sur cette volonté un discours intellectuel hiérarchisé à construire, bref y plaquer une idéologie qui donnera du sens à ce besoin exprimé maladroitement.
    Je ne crois pas que l’occitanisme, par ses symboles et son message, soit compatible.
    Même à Toulouse, je vois plus de drapeaux basques qu’occitans, en fait surtout des autocollants 64.
    Il n’y a qu’à Pau que je vois des croix occitanes !

  • Vaste question... Qu’est-ce qu’un vrai basque ?
    Y a t il des vraies valeurs et des vrais problèmes communs à tous les basques ? pas si simple, le Pays Basque est divers comme tous les pays, ça dépend de la culture et de la vision de chacun.
    Ceci dit je suis d’accord pour dire que la plupart des gens qui débarquent chez nous passent complètement à côté de ce qu’est le Pays Basque (même dans sa diversité) et tombent dans les panneaux à touristes...
    C’est ce qui se passe quand on va quelque part et qu’on ne rencontre pas les gens (ceux qui n’ont rien à vendre j’entends).
    Mais n’est-ce pas toujours le cas du tourisme de masse ?


Un gran de sau ?

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