L’association Guyenne-Gascogne -Québec

- Tederic Merger

Le Québec n’est pas dans le champ d’action de Gasconha.com [1], mais ça fait plaisir de voir utiliser l’appellation "Guyenne-Gascogne".

Le domaine géographique couvert ("L’association Guyenne Gascogne-Québec, rayonne sur les départements du Lot et Garonne, du Gers et du Tarn et Garonne."), à cheval sur plusieurs départements, et deux régions administratives différentes, explique peut-être ce choix.

Voir en ligne : L’association Guyenne-Gascogne -Québec

Notes

[1Une source fiable dit néanmoins que "le site de guyenne gascogne québec est agréable à lire" et le recommande à tous ceux qui souhaitent connaître l’association et surtout le Québec.

Grans de sau

  • Il y a cependant un problème aujourd’hui, c’est que je connais de nombreux Gascons et Basques qui, faute de travail ici, vont s’exiler au Québec (ou plus généralement au Canada). Je trouve cela terrible que la jeunesse autochtone, volontairement ou contrainte, ait à quitter le pays pour faire son trou tandis que ce même pays devient la villégiature des retraités héliotrophes de la France septentrionale ...

    • Or la Gascogne est en France, sauf le Val d’Aran (qui est cependant en Espagne où ça ne va pas fort non plus, mais dans une situation tellement particulière...).

      L’autre jour, la radio France Culture était en Alsace.
      Qu’ouis-je ? Côté allemand, les vallées de la Forêt noire (le massif montagneux qui est le pendant oriental du massif des Vosges) sont animées par de nombreuses industries en pleine prospérité. Dans les vallées homologues des Vosges, avec une population à l’origine de culture semblable, tout a fermé !
      Les Vosges sont en France...

      Ce qui marche en Gascogne à l’heure actuelle, hors métropoles bordelaise et toulousaine, et encore pas partout, c’est beaucoup l’économie "résidentielle", liée à l’afflux de retraités.
      L’économie forestière landaise et l’économie agricole de la Gascogne non landaise sont en grandes difficultés.
      Il y a certes une multitude de petites entreprises, y compris dans le secteur industriel, et aussi des grandes, mais ce que tu dis, Vincent, semble montrer que ça ne suffit pas.
      Il est possible aussi que les entreprises embauchent des jeunes qui viennent d’ailleurs, ce qui voudrait dire que les profils des jeunes gascons correspondent mal à l’offre...

      Une Gascogne forte identitairement tournerait mieux, à terme. Peut-être d’ailleurs que les jeunes la quitteraient moins : ils choisiraient la lutte sur place plutôt que la fuite... Ou ils reviendraient rapidement.

      En attendant, il ne faut pas cracher sur l’économie résidentielle, donc faire attention à notre environnement. Dans une ville comme Tonneins, on ne fait pas ce qu’il faut pour attirer des retraités ou autres "héliotropes", alors que le potentiel existe.

  • L’autonomie des universités pourra peut-être à terme aider à ce que les jeunes gascons soient formés de manière à pouvoir s’insérer dans le tissu économique local, une fois le diplôme en poche. Cela demandera une acuité particulière des présidents d’université ... et une coopération avec les boites du coin.

    Mais il est exact que l’on ne pourra pas revenir sur le fait qu’en France, l’évolution au sein d’une entreprise passe par une mobilité nationale (qui singe presque la fonction publique en somme) ... du fait que nos entreprises sont construites sur un canevas national (avec centre de décision à Paris). La jeunesse veut-elle d’ailleurs d’un ancrage régional ?

    Dans tous les cas, tout est désespérant, nous sommes une région attractive en un certain nombre d’endroits ... pour les autres.


Un gran de sau ?

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