Il y a "Gascogne" dans son nom.
Mais aussi, ses objectifs, certes appliqués seulement à une partie du terroir landais qui n’est lui-même qu’un tiers environ de la Gascogne, ressemblent à un projet qu’on pourrait défendre pour toute la Gascogne :
« La Charte est élaborée par les collectivités territoriales et les acteurs locaux. Elle devient un contrat de développement fondé sur la préservation et la valorisation du « patrimoine » »
Ses 6 Priorités Politiques : (passons sur les 2 premières qui concernent le caractère forestier et la gestion de l’eau)
« 3/ Les espaces naturels : une intégrité patrimoniale à préserver et à renforcer
4/ Pour un urbanisme et un habitat dans le respect des paysages et de l’identité
5/ Accompagner l’activité humaine pour un développement équilibré
6/ Développer et partager une conscience de territoire »
En même temps...
Une étude de l’INSEE nous dit que :
– La population du Parc naturel régional des Landes de Gascogne (« le Parc ») a doublé depuis sa création en 1970 : elle atteint 86 600 habitants en 2015.
– cinq communes du nord, situées dans la couronne périurbaine du grand pôle de Bordeaux, regroupent près de la moitié de la population du Parc, alors que sa partie sud est beaucoup moins urbanisée et bien moins peuplée
– En 2015, sur 10 habitants du Parc qui ont un emploi, 6 travaillent hors du territoire, pour l’essentiel dans les grandes aires urbaines de Bordeaux (quatre sur six) ou de la Teste-de-Buch – Arcachon (un sur six)
– Dans leurs déplacements quotidiens, les navetteurs sortants du Parc [donc les 6/10 habitants du Parc qui travaillent en dehors] utilisent surtout la voiture.
Es acò, un desvolopament equilibrat ?