Microtoponymie de Biscarrosse

- Halip Lartiga

Microtoponymie de Biscarrosse
Microtoponymie de Biscarrosse
Halip Lartiga
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Pour la lecture des symboles de l’alphabet phonétique utilisé pour noter la prononciation des noms :
http://gasconha.com/IMG/Ipak.TTF

Grans de sau

  • Bonjour à tous,

    Comme je viens juste de le signaler à Tederic, cette version comporte encore quelques erreurs (pardon Tederic, je sais que je suis pénible). Je lui ai donc envoyé la dernière correction qu’il mettra en ligne dès que possible. Donc, ne téléchargez pas celle-là car je veux ce document le plus irréprochable possible. Les critiques, suggestions et propositions alternatives seront les bienvenues.

    P. Lartigue

  • Il vient de me dire que c’est fait. Donc bonne lecture.
    Mon but est maintenant d’en faire une grande carte de bonne qualité et je sollicite pour cela l’aide technique de la commune. On verra...
    Rassurez-vous, je ne passe pas toutes mes journées à faire ça, je vais aussi à l’océan.

  • Totas mes feliciacions Halip per aqueth trabalh remercable ! Hasuri parelh per Verdelais, poirèi te lo hèser lugir.

  • Quiò Gaby, que m’interessa hòrt. Me’u podossis mandar, que’n serí hòrt contènt. Tederic que’t pòt dar le mia adreça electronica. Tabé com los autes, que pòdes criticar e perpausar adobs e correccions se pensas de qu’es necessari.

  • Tè justament èi una prepausicion : ’’l’Arrouyque’’ seré pas l’arrolhica, diminutiu d’arrolha coma cacolhic n’en es per cacòlha ?

  • Adiu Gaby,

    N’i aví pas pensat mès que sàbem, en toponimia, tot qu’es possible, o quasi. Totun, aquí, que i a dus trabucs.

    1-Le prononciacion qu’es vertadèirament un diftongue (ouy) e briga ua palatau (lh).
    2-Qu’es un xafre pramon qu’es lo nòm d’ua maison tabé com d’un parc hentz le lana. Que nomentèvann los parcs dab lo nòm o lo xafre deu propietari. Justement, que i a un parc de Larrouyque-La Rouyque.
    Mès çò qu’es aqueth hilh de cloca d’Arrouyque ? A bèths còps que cau avir no sàbem pas...
    Amistats.

  • Bonjour Philippe,

    Une remarque :

    p20 au point 12) vous faites un parallèle entre la tournure "que+verbe" romane et "ba(i)+verbe" uskarienne.
    Juste après, présentation de "be+verbe" et... pas de parallèle. Ne croyez-vous pas que le "ba(i)+verbe" est tout autant pertinent là ?

    Voire plus, la ressemblance est quand même troublante, tant sur l’aspect be/ba(i) que sur le sens de renforcement du verbe.

    Les exclamations et petites tournures orales syntaxiques sont des "idiomatismes" très caractéristiques, donc très susceptibles de traverser un changement lingüistique, non ?

  • Bonjour Monsieur Artiaque,

    Cette remarque est judicieuse et on ne peut pas écarter l’hypothèse que ce soit le cas. Cependant, seule la particule énonciative QUE s’est véritablement grammaticalisée en gascon (dans sa zone) alors que E et BE restent tout de même d’emploi sporadique
    En basque, BA est une espèce de tournure emphatique qui n’est pas systématique comme QUE en gascon (Banator = oui, je viens) mais peut l’être dans certaines conjugaisons comme Badakit (je le sais, sans emphase). D’autre part, BA peut aussi être interrogatif en basque (Ba al dakizu ? Le sais-tu ?) Ainsi, la comparaison entre QUE et BA est assez hasardeuse et ne sert qu’a noter l’utilisation d’une particule, en basque comme en gascon, et à souligner sa grammaticalisation.
    Je ne sais pas si j’ai répondu.

  • Rectification. Au recensement de 2015, la population de Biscarrosse est de 13700 habitants et pas de 13500 comme je l’écris.

  • C’est un très beau travail, sur lequel je reviendrai plus précisément, en détail sur certaines étymologies.

    En revanche, je ne suis toujours pas convaincu que la finale -osse serait autre chose qu’une variante -oza, pour plusieurs raisons :

     Les textes anciens eux-mêmes écrivent Biscarrossa. Ceux qui écrivent -osse d’autres toponymes équivalents sont des textes gascons où la finale féminine ou analogique est déjà graphiée -e.

     L’un des rares toponymes indiscutables en -osse en zone de vocalisme final clair est Burosse en Vic-Bilh qui est clairement prononcé avec une finale -o en gascon local. Il est vrai que les attestations anciennes sont ambiguës (Burossium puis curieusement Buroose, sans que l’on sache le contexte du texte, mais par la suite Burossa).

     Sangüesa, en Navarre romanophone, qui est anciennement Sancosa dans les textes anciens, Zangoza en basque, Zankoza en basque du Roncal.

    Dans tous les cas, même s’il s’avérait que ces finales sont tirés du suffixe qu’identifie Rohlfs (-ossu), il resterait à expliquer l’évolution phonétique.

    Et puis, in fine, ces finales ont été prises à date ancienne, par analogie, pour des finales féminines, et ainsi que Philippe l’indique lui-même, -òssa ne peut pas constituer une faute quand elle a des siècles d’usage.

    Je comprends en revanche mal la volonté de graphier -òce une telle finale, dans la mesure où à l’exception du Couserans, en Bethmale, il n’y a pas de différence de son qui justifierait de graphier tantôt par -ss-, tantôt par -c- intervocalique. Sauf à vouloir calquer le basque -(t)z- mais c’est aller bien loin dans l’étymologie (outre que les parlers basques proches des parlers gascons, type mixains ou souletins, montrent des équivalences z/s fréquentes dans la langue populaire).

  • Merci Vincent.
    J’ai encore relu et trouvé des petites coquilles et autres erreurs que j’ai rectifiées. J’enverrai ça un peu plus tard.
    Comme je l’ai dit, tout le monde peut faire des suggestions et des corrections afin de faire évoluer ce travail vers plus de perfection. Même si la perfection....Que Dieu nous en préserve !
    Maintenant, il faut garder à l’esprit que c’est destiné au grand public.
    Pour -òsse, je concède que -òce est un peu absolutiste dans l’étymologisme. Mais bon. Si ça ne tenait qu’à moi j’écrirais même Bizkarro(t)ze. Mais bon, faut pas pousser mémé.

  • Merci à Halip pour ce beau travail .
    Une question pour « viradis » (biredis ) traduit ici par « passage pour détourner les troupeaux » ou « « semis de pins interdit aux troupeaux » ( ce qui n’est pas la même chose).Je crois me rappeler qu’Arnaudin (mais où ?) le traduisait par « chemin pare-feu » qu’il distinguait de « birehuc »,simple pare –feu.Autrement dit le « biredis » serait un pare-feu muni d’un chemin au milieu ,plus ou moins dessiné … éventuellement par des troupeaux qu’on y ferait passer en cas de crainte d’incendie.Cette traduction par « chemin pare-feu » serait compatible avec la première des deux définitions que vous donnez, moins avec la seconde .
    A noter que Palay,qui vivait dans un environnement totalement étranger aux incendies de forêt, ignore tout autant biredis que birehuc !
    Arnaudin décrivait pour sa part un monde déjà aux deux tiers enfoui, un monde de lande et de marais où « viradis » e virahuc » n’étaient pas sans doute encore très nombreux le monde d’avant la généralisation du pinhadar.Peut-être pour cela ai-je cherché en vain un de ces deux mots dans l’exemplaire des Contes de la Grande Lande que j’ai en ma possession.Par contre,je trouve sous sa plume,dans ses « Propos sur la Grande lande ancienne »(Pyremonde 2005) mention des « grands vieux pins du biredis » donnant l’idée d’une zone boisée et protégée(un peu l’écho de la seconde acception du mot donnée par Halip).Bref je ne sais trop …

  • Bonjour Gérard,

    Les deux acceptions ont cours (chez Arnaudin et chez Méaule) mais c’est la première pour cet endroit précis puisque ce lieu dit est dans la lande, à la limite de Biscarrosse et Parentis et à proximité du bois des Aouqueyres, semis cadastré et nommé en 1807.

  • @Monsieur Artiaque,

    Je me rends compte que ma réponse au sujet de BA en basque n’est pas forcément claire. Pour faire simple, BA est une particule qu’on peut rajouter à tous les verbes synthétiques pour renforcer l’énonciation. En basque, certains verbes ont une forme périphrastique et aussi synthétique. Par exemple ETORRI peut donner, à la première personne du singulier du présent de l’indicatif : Etortzen naiz (Habituellement, je viens) mais aussi Nator (Je viens. Ponctuellement). On peut donc rajouter à la deuxième forme, synthétique donc, la particule BA qui sert à renforcer l’énonciation BANATOR (= Oui je viens). Même chose avec JAKIN (savoir) : Jakiten dut (habituellement je le sais) et Badakit (Oui, je le sais bien).
    Donc, notre QUE gascon possède bien la même fonction de renforcement de l’énonciation et est vraisemblablement un calque roman à partir d’un fait proto-basque ou aquitanien. Soi contènt/QUE soi contènt. Il ne se serait ainsi conservé et grammaticalisé que dans des zones où les dialectes proto-basques ont résisté le plus longtemps et leur fréquence d’emploi, ou de non emploi, serait alors un indice chronologique de plus ou moins grand conservatisme.
    J’espère que là c’est mieux.

  • ALERTE !!

    Pour ceux qui en aurait l’intention, si ce n’est pas déjà fait, attendez un peu avant d’imprimer mon travail car j’e n’arrête pas de trouver des coquilles et mêmes quelques erreurs. Vous aurez une version peaufinée plus tard.

  • Pour ceux qui auraient l’idée saugrenue, mais bonne, d’imprimer ce travail, je viens d’en envoyer la version lue, relue et rerelue pendant cet été à Tederic. Là je vais arrêter parce que ça n’en finit jamais sinon. Cela doit être à peu près correct maintenant.
    Encore une fois, si vous trouvez des coquilles, dites-le moi.

  • Adishatz Halip e los autes !
    Estant en Gasconha prehona, e mau conectada, ne poderei pas hicar en linha la darrèra version deu document avans divés 4 de seteme (2015). Qu’informarei aci quan sia hèit.

  • « Ací qu’atz le vercion lejuda e arrelejuda. »

  • Merci Tederic,

    Voilà, j’ai corrigé quelques coquilles et procédé à des modifications mineures par rapport à des erreurs qui étaient passées au travers des mailles du filet. Là, je pense que c’est à peu près correct.
    Encore une fois, je suis ouvert à tout commentaire et à toute critique, positive ou négative.
    Merci à tous pour votre collaboration.

  • La borne des cinq communes à La Lucate.
    On l’appelle ainsi parce que, à cet endroit, les communes de Sanguinet, Lugos, Ychoux, Parentis et Biscarrosse se rejoignent.
    C’est aussi là que trois anciens diocèses étaient en contact : celui de Bordeaux, archiprêtré de Buch et Born (Sanguinet, Biscarrosse et Parentis), celui de Bazas, archiprêtré de Bernos (Lugos) et celui de Dax, archiprêtré de Lescanaux (Ychoux).
    C’est une limite mentionnée en 1277 et cadastrée en 1807 sous le nom de « Borne de Lalucatte ».
    Elle se trouve dans le canal de Sanguinet, à cinq mètres à l’ouest du pont de la route dite de La Lucate, qui relie Sanguinet à Ychoux, au sud du petit château d’eau. La partie visible mesure environ 50 centimètres de hauteur.

  • Adishatz tot lo monde ! En tornant lugir aqueth excellent estudi, quauquas remarcas me son vingudas au cap :

    l’Arrousa  : cresi que tot aqueth patòc de toponimes deu tipe l’Arrousa, Larrauza, l’Arrouseyre, la Raouqueyre, la Raoua... (escrivi de memòria, mès bon, vésetz), significan ’’la roselière’’ ((ar)rau(c) ’’roseau’’).

    Houn de Courraou : perqué corau e pas corrau ? Èi vist qu’un corrau es coma una viòta (o belèu una peguilhèira) dens la Lana.

    Larreyre  : tròbi en Gironda de noms coma la Rieyre, la Reyre... diu èster ’’l’are(n)èira’’, no ?

    au Lot  : pèça (o pulèu ensemble de pèças apartenent ad un medís proprietari) ? (cresi qu’ec tròbam tabé a pics e a pelats en Cernés)

    la Mareysse  : cacogr. de Mayresse ?

    au Natche < Bernatche ?

    Bernayre  : poiré èster ’’vernèira ’’ demb una grafia ambiguva, no ?

    Poumeyrat, Pradat : perqué pas un sufixe -ar ?

    Troncs de Naouas  : perqué trònns pulèu que troncs ? Quau sens ?

    • Je penche aussi nettement désormais vers lo Corrau, même pour des toponymes qui ne sont pas graphiés avec le double r, et surtout dans les zones landaises où le parcours des moutons et autres bestiaux était fréquent, et où peguilhèira (Péguilleyre etc.) revient également souvent.

      Je partage aussi l’avis de Gaby pour Bernayre (que ça peut être Berneyre) : je trouve de temps en temps en toponymie nord-gasconne cette confusion entre les suffixes -eira et -aire (-eyre et -ayre) ; il s’agit d’une confusion seulement graphique au moment où on a couché ces noms dans des documents "français" : à l’oreille, il n’y a pas identité !

  • Qu’acabi de cargar ua beròia carta de Biscarròce qui completa l’article de Halip Lartiga sus le toponimia d’aquera comuna.

    Carte toponymique de Biscarrosse / Carta de Biscarròce
    Carte toponymique de Biscarrosse / Carta de Biscarròce
    Halip Lartiga
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  • Bonjour,

    Concernant l’étymologie du Camin Arriaou il semble que l’étymologie retenue est celle proposée en 1984 par Bénédicte Boyrie-Fénié. Cela viendrait du bas-latin arenalem, qui signifie "construit sur le sable". Je tire cette information du tome 17 de la revue Aquitania que je met en lien.

    Voir en ligne : http://hierhistoire.wordpress.com

  • Voici ce que je propose dans mon étude, pour Camin Arriau. Les caractères API ne passent pas.

    Camin Arriaou(t)/Camin Arreiau(t) () ou bien Camin Hariau(t) () : c’est l’ancienne voie romaine qui traversait la commune du nord au sud et qui est encore parfaitement visible par endroits. Elle a été reconnue par René Lalanne. Elle fut recouverte par les eaux entre Biscarrosse et Gastes, durant le Moyen Âge, lors de la formation de l’étang de Biscarrosse-Parentis. Il s’agissait d’un tronçon de la voie dite du littoral qui, depuis Burdigala (Bordeaux), passait par Boios (Biganos-Lamothe), Losa (Sanguinet), Segosa (Saint-Paul-en-Born) et Mosconnum (Mixe) puis rejoignait Aquae Tarbellicae (Dax) avant de poursuivre vers Astorga, en Espagne. C’est vraisemblablement un « Chemin Royal », du gascon arreiau (= royal), dont la pronociation locale est (), avec un RR apical fortement roulé. L’hypothèse d’un « Chemin Sablonneux », du latin arena(m) (= sable) avec suffixe –ale, est moins convaincante sans pour autant être éliminée. En effet, arenale aboutit normalement à areau (= sablonneux) en gascon, prononcé  et pas . Ce nom est d’ailleurs toujours orthographié ARR- et pas AR- dans tous les documents anciens. Ceci tendrait à prouver qu’il s’agit d’un redoublement du R- initial avec adjonction d’un A- prosthétique (supra les caractéristiques du gascon). D’autre part, le L étymologique final se transforme en T, comme c’est le cas pour d’autres mots comme marxaut  (maréchal) ou alimaut  (animal). Enfin, pourquoi nommer ainsi un chemin par une caractéristique qui n’en est pas une puisque tous les chemins de la commune, grands ou petits, sont sablonneux. Par contre, qu’un chemin perçu comme ancien et important soit qualifié de royal par les habitants n’est pas étonnant. Le toponyme étant très ancien, il se peut qu’on ait affaire à un calque lingüistique puisque le basque contemporain dit encore errepide (= errege + bide, chemin royal) pour des voies qui ne sont pas forcément royales. Il existe cependant un autre nom de lieu Arriaout à Meilhan, commune voisine de Tartas. Il s’agit d’un moulin et le chemin qui y mène s’appelle chemin d’Arriaout, comme à Biscarrosse. Or, pour le toponyme biscarrossais, il y a aussi la présence d’un moulin, à vent celui-là, disparu aujourd’hui mais qui a marqué la toponymie puisqu’il survit dans le nom de lieu Moulin du Nord. Il pourrait alors s’agir d’un microtoponyme lié à la farine, le haria . Ce serait dans ce cas un simple chemin de la farine, camin hariaut  dont le H ne serait plus prononcé après le N vélaire  de camin, par un simple effet de phonétique syntaxique.

  • Bonsoir,

    Merci de votre réponse. Je m’intéresse à l’histoire de Biscarrosse et sa région, étant Biscarrossais et passionné d’Histoire. Je m’intéresse tout particulièrement à l’Antiquité romaine. Auriez-vous des ouvrages à me conseiller traitant de cette période sur la région ?

    Voir en ligne : http://hierhistoire.wordpress.com

  • Bonjour Monsieur (Madame ?) Pulido,

    Vous avez les ouvrages de Jean-Pierre Bost.

  • Etes-vous de la famille de Marcel, Alexandre, Pili etc...

  • Bonjour,

    je ne trouve pas la signification de quelques noms de lieux Biscarrossais. Pourriez-vous m’éclairer ?
    Il s’agit des noms des rues : Astrid, Beausoleil, Deux-Frères (des), Hugues, Janouet, Jurançon, Landelles, Lapuyade, Maçon, Madiran, Meynadoun, Malpot, Marmier, Martic, Muleut, Palinette, Pauline, Peychan, Peyjehan, Pitchey, Petit-Sellier, Roumen, Sophie, Tit et Valentin

    Voir en ligne : http://hierhistoire.wordpress.com

  • Bonjour Monsieur Pulido,

    Il y a deux types de noms de lieux dans votre liste. D’abord ceux qui sont véritablement des microtoponymes gascons issus du vieux parcellaire local et qui ont donné des noms de rue. Ensuite les appellations récentes donnés à des rues nouvelles, dans des lotissements, et qui n’ont rien à voir avec le cadastre ni avec le gascon local.

    Astrid, Pauline, Valentin et Sophie - Je crois savoir que ce sont les prénoms des enfants des lotisseurs.
    Beausoleil - Baptisé récemment par un habitant du bout de cette impasse (c’est lui qui me l’a dit).
    Deux-Frères - Récent (début XXème) et inconnu du vieux cadastre. Il s’agissait, je crois, des frères Forcet au Bourg (à Caout plus précisément).
    Hugues - Référence à l’inventeur du pot de résine "moderne" en terre cuite.
    Peyjehan - Homme d’affaires et/ou régisseur des De Ruat et acteur de l’ensemencement et de la fixation des dunes dans le Captalat de Buch (Notamment à La Teste).
    Janouet - Chaffre à partir de Jean.
    Lapuyade - Nom de famille.
    Maçon - Chaffre encore porté aujourd’hui par Bernard Darmuzey dit Lou Beurnat dou Maçoun.
    Meynadoun - Lieu-dit du quartier En Meyrie et chaffre porté encore récemment par un habitant du lieu, Nano de Meynadoun (Lacoste de son vrai nom de famille), né en 1935 et décédé il y a quelques mois à la maison de retraite.
    Petit-Sellier - Chaffre à partir du métier et de la taille du personnage en question, grand-père de l’ancien boulanger de Biscarrosse-Plage Jacky Dupuy, aujourd’hui décédé. La sellerie de cet homme se trouvait à peu près entre le café de l’Orme et la pharmacie Meyer (ex-Triscos). Là où il y les gros platanes place de Pombal.
    Martic - Nom de lieu vraisemblablement à partir d’un nom de famille, vers Le Bosque/En Bergoin.
    Tit - Chaffre en rapport avec le nom d’un petit oiseau (je ne sais plus lequel, un passereau).
    Jurançon et Madiran - Les régions viticoles gasconnes.
    Muleut - L’animal, avec prononciation locale "neugue".
    Peychan - Nom de famille et de lieu.
    Pitchey - Lieu-dit tiré d’un chaffre, vers En Belliard.
    Malpot (Guy) - Personnage local je crois, mais j’ai oublié qui c’était (en lien avec les hydravions d’après mes souvenirs).
    Palinette (on prononce palinoete) - Outil du résinier pour curer les pots de résine (on dit aussi paloete).
    Roumen (on prononce roumoenn avec rr- fortement roulé et n dental) - lieu-dit qui signifie froment. On distinguait d’ailleurs le blé (lou blat, nom donné au seigle dans le Born et la Grande-Lande) et le froment (le blé tel qu’on l’entend en français actuel) pour le pain blanc, rare (qu’on appelait hougasse ou tchoyne).
    Landelles - ?

    Voilà, j’espère que j’ai répondu. Venez-me voir si vous voulez parler de tout ça, je connais bien Marcel et Béatrice, je suis dans l’annuaire.

  • Bonjour,

    Merci pour ces réponses. Je passerais avec plaisir mais il faudra que je vois quand je pourrais car je vais partir sur Agen pour mes études.

    Voir en ligne : http://hierhistoire.wordpress.com

  • Bonjour,

    Je crois avoir percé le mystère concernant la signification du nom de la rue des Landelles. En effet d’après mes recherches plusieurs communes portent ce nom en France. Quand on s’intéresse à la toponymie de ces villes, on découvre que cela vient « du gaulois landa, « lande », et du suffixe latin de présence -ella. L’endroit devait donc se caractériser par la présence de landes. »(source Wikipédia). Cela pourrait donc expliquer pourquoi une rue porte ce nom à Biscarrosse puisque que comme chacun le sait Biscarrosse est dans les Landes. De plus, le dictionnaire du moyen français accessible sur le site du
    C NTRL, donne la définition suivante de landelle : « Lande ».
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Landelles-et-Coupigny (Voir section
    « Toponymie »)
    https://www.cnrtl.fr/definition/dmf/landelle

    Voir en ligne : http://hierhistoire.wordpress.com

  • Bonjour,
    Suite à notre entretien j’ai enfin terminé la numérisation de mes fiches sur la signification des noms de rues de Biscarrosse. Je vous le met en pièce jointe si vous souhaitez y jeter un oeil et me signaler de potentielles erreurs.

    Bien à vous,
    Diego Pulido

    P.S. : vous pouvez me contacter directement par courriel à l’adresse diegopulido@orange.fr

    Voir en ligne : http://hierhistoire.wordpress.com

  • Bonjour Diego,

    Merci et félicitations. Je lis ça dès que je peux.

    Bien amicalement

    P. LArtigue

  • Bonjour,

    Concernant l’origine du nom de la rue des Deux-Frères à Biscarrosse, je ne sais pas s’il s’agit bien des frères Forcet comme vous l’indiquez mais Alain Dudon m’a raconté pourquoi le conseil municipal avait nommé cet rue ainsi. Il m’a expliqué que quand cette rue avait été percée le président du Touring Club voulait qu’elle soit nommée en hommage au premier président du Touring Club mais le conseil municipal a refusé. Alain Dudon s’est alors souvenu que quand il était petit à la place de l’actuelle banque LCL, il y avait un salon de coiffure où il allait et que c’était deux frères qui coiffait, l’un un côté, l’autre l’autre. Il a alors raconté cette histoire au conseil municipal qui a accepté de nommer la rue, rue des Deux-Frères en souvenir de cette histoire.
    Je ne sais pas si ces frères étaient les frères Forcet mais voilà ce que m’a expliqué Alain Dudon.

    Cordialement,
    Diego Pulido

    Voir en ligne : http://hierhistoire.wordpress.com

  • Bonsoir, non il s’agissait des jumeaux ( impossible à différencier ) René et Roger Dubos, Albine épouse de l’un d’eux, qui me faisaient , les pauvres, travailler mes devoirs de Maths. La maison basse longue devenue un restau Japonais est la maison où je suis née , derrière, nos cours donnaient directement dans la plaine, où la scierie fonctionnait encore, devenue place Marsan. Gérard Nadeau qui habitait " Au Christ" à l’entrée de Bis..venait chez sa tante Albine et son ( ses) oncles, nous avions le même âge il est parti trop tôt, il était mon meilleur ami d’enfance.
    Tout ça pour vous dire que les deux frères s’il s’agit des jumeaux coiffeurs, s’appelaient Dubos. Amitiés.

  • Merci beaucoup pour votre témoignage et ce complément d’information !


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