Banda Pays Médoc Lous Vinherouns

- Tederic Merger

Extrait de "Sud-ouest" (27/02/07) :
"Leur principal objectif est de faire partager cet esprit sud-Ouest, festif et de le faire connaître aux médocains.
"Cela ne fut guère facile et il a fallu se battre", précise un musicien d’origine gersoise.
"Il a été difficile de faire accepter cette musique de fête qui tolère l’imperfection.""

Remarques sur le nom :
1) Quel processus a conduit "Lous Vinherouns" à accoler "Pays Médoc" à leur nom, qui est le nom très officiel d’un "pays Voynet" ?
2) La journaliste de Sud-Ouest n’a pas réussi à citer une fois correctement "Lous Vinherouns" : c’était "lou Vinherouns", ce qui suggère qu’elle n’a pas compris que c’était un pluriel.
3) Elle n’est peut-être pas seule en cause, car sur le site de la banda (qui d’ailleurs ne fonctionne pas vraiment), on trouve "LOUS VINHOUROUNS".
Praoube Gascougne / Prauba Gasconha !

Mais ils font peut-être de la
musique très gaouyouse !
Los èi pas enqüera entenuts.

Voir en ligne : Banda Pays Médoc Lous Vinherouns

Grans de sau

  • Le Médoc possède pourtant une identité gasconne très forte.
    Notre musicien gersois ne souffre-t-il pas d’un complexe de supériorité, comme étant du pays des mythiques fêtes de Condom, Nogaro ou Vic-Fezensac ?
    Sinon, une graphie "bâtarde", mi-alibertine (nhe) mi-patoisante (lous).

  • Le "nh" était employé en Gascon (et ce bien avant qu’Alibert ne révèle au peuple occitan la "Sainte-Graphie Occitane") par Vastin Lespy nottament.
    Alors si ça leur plait, pourquoi pas ?

    PS : A noter que Lespy a aussi ré-introduit dans sa graphie le "(i)x" gascon (vascon ?)

  • Au contraire, c’est à saluer. Le terme "graphie alibertine" est une convention. On pourrait aussi bien parler de "graphie traditionnelle" ou "médiévale".

  • Au temps pour moi j’avais mal interprété votre message.

    J’ai parlé ainsi de cette graphie du fait de l’extrême intolérance des occitanistes en ce qui concerne l’usage d’une autre graphie que la leur.

    Plan coraument

  • Aquestis putain d’outsitanistos que ban hè creba et nouste poulit patoues macarèu de hil de puto !!

  • Quinn umor, mossur l’ "inconnu" !
    Torna a casa e contunha de saunejar d’ua grana Occitania independenta mes estanca de’ns har cagar dab peguessas atau...

  • Quina elegancia mossur eth professor de tolerancia !
    Qu’as arrason, que i a mei important que d’arresponer a n’aqueras conarias.
    A casa que diguem "desha pishar eth ase" (décho picha etj asé per eths que comprengan cap).

    Réponse de Gasconha.com :
    Òc, deishatz pishar, pr’amor que "i a pas eth huèc ath lac" :
    Lo "Aquestis putain d’outsitanistos [...] era un biais plasent (e pas maishant) d’exprimir ua opinion qui n’ei pas escandalosa.

  • C’est la graphie employée par le Dr Vigneau dans son lexique du gascon bazadais.

  • Je crois que la meilleure chose à faire quand on se trouve devant une activité gasconne (musique, chant, danse, peinture, jeux, associations de randonnée ou d’amateurs de ceci ou cela...), fût-elle sous un label "occitan" ou autre, c’est de l’évaluer en elle-même : musique bonne ou moins bonne, présentation heureuse, répertoire sincère, réponse du public.
    Si cette activité ne fait aucune place à la langue écrite (annonces, affiches, intitulé, etc.), on peut disuter avec les responsables et leur suggérer d’utiliser la langue, et s’ils ne se sentent pas trop assurés dans ce domaine leur proposer avec tact un coup de pouce pour mettre en gascon (ou au moins bilinguiser) ce qui peut l’être.
    S’ils emploient la langue, ce qui est plus que méritoire, ne pas trop insister sur les éventuelles imperfections, mais suggérer quelques rectifications, non sans avoir fait part de sa satisfaction si on est content de l’activité.
    Le principe est : ne rien critiquer qu’on ne puisse améliorer en apportant une solution à ceux qui auraient le pouvoir de la mettre en oeuvre.
    Il y a sans doute en Gascogne des associations qui accepteraient d’utiliser la langue, au moins écrite, et pourquoi pas avec la convention ’/u/ = ou’, qui peut aider.
    Mais personne n’est là pour conseiller le commerçant, l’artiste ou l’affichiste.
    L’énorme travail de valorisation de la langue ne peut se faire que sur le terrain, au gré des rencontres.

    Si tout ce qui tourne autour des chants, des jeux, des bandas, des courses, des restaurants et cafés, de l’artisanat, des commerces, des musées, faisait un effort, la langue deviendrait visible.
    Rapports sur le terrain.


Un gran de sau ?

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