Bona Mair deu Bon Diu

- Tederic Merger

Béarn.
Chant liturgique gascon dans sa version béarnaise, la musique serait basque.
Cette chanson est la fameuse "Estela de la Mar" landaise.

Voir en ligne : Bona Mair deu Bon Diu

Grans de sau

  • Senta Verge Maria !
    Ce choix orthographique (occitan unifié ???) semble assez maladroit !

    Amistats

  • J’ai hésité mais c’est clairement la manière "autochtone" non-francisée d’écrire la "vierge" en béarnais.

    Je cite un texte médiéval tiré du Lespy : "Debi far en la formeta desus lo beriau la image de la Vergen Maria".

    Je suppose que l’étymon est le latin "virgine" et que par réduction typiquement gasconne par chute de la syllabe finale, on obtient "verge", comme levamine donne "levame" (levain en gascon pyrénéen), comme vermine donne "vèrmi" (ver), comme semine donne "semi/seme" (semence).

    En tout cas, "Byèryo" est un francisme.

  • Correction : il semble bien que toute la Gallo-Romanie méridionale ait "verge" (ou "virgi", "vergi").

  • Je comprends bien le choix que vous avez fait en vous inspirant du Lespy et d’un texte médiéval.
    Mais comme le français, le béarnais a beaucoup évolué et on n’écrit plus comme au Moyen-Age ni au Temps du siècle des Lumières.
    Palay écrit bierge/bièrje, ce qui a au moins le mérite d’être immédiatement lisible et compréhensible par tous les lecteurs quelqu’ils soient !
    On reproche beaucoup à cette orthographe dite "phonétique" ou "francisée" de n’être pas assez authentique mais elle fut utilisée et écrite en Béarn.
    Mais il n’est jamais très bon de trop de se couper du peuple et de ses usages si on veut sauver une langue encore parlée, sinon il va arriver au béarnais ce qu’il est arrivé au latin (dont il est issu), une langue de spécialistes et d’érudits.
    Même remarque pour le panneau d’entrée à Auloron Santa-Maria !

    Prions la Vierge de Sarrance pour qu’elle nous éclaire !

    Amistats biarnéses /bearnesas

  • Mon propos n’est pas orthographique, il s’agit seulement d’"épurer" la langue d’un francisme qui me semble mal adapté et qui convient mal à la solennité nécessaire.

    Qu’on écrive le béarnais en fébusien ou alibertin, je m’en moque. Mais que l’on écrive un bon béarnais.
    Or "verge", "’beryé" à l’Est du Béarn, "’berye" à l’Ouest, est véritablement le nom de la Vierge dans cette langue. C’était d’ailleurs le choix de Jean Lafitte dans ses annotations au Lespy.

    Pour ce qui est de la lisibilité, c’est relatif : dans le contexte d’aujourd’hui qui est celui d’une francisation achevée, "verge" sera plus facilement interprétée comme signifiant "vierge" que "byèrye" ... Ce n’est pas le moindre des paradoxes actuels.

    NB : J’ai toujours prononcé "byèryo" en chantant.

  • Pour enrichir encore le débat :

    Bièrye de Sarrance, bous, clarou deu cèu
    la grane esperance dou crestiâ fidèu
    De touts providenci, dous biarnés l’aunou
    Dat-lous assistenci, dat-lous beste amou.


    Lous noustes pays que hasèn biadye
    Ta biene ras dou boste auta
    Nous auts, crestiâs d’û nabèt àdye
    Que y aneram tabé prega


    Qu’èt nouste may, toustém aymade
    La quie sustien sus lou camî
    Qui tén la mâ au qui ba càde
    E qui tout mau bien secouri.

    vppyr.free.fr

  • Entendons-nous, je ne nie nullement que "vièrja" soit le mot répandu partout en Gascogne pour dire la vierge.
    Ma seule position est celle d’un regret que pour un tel terme, on use du francisme.

    books.google.fr

  • Ka moussu cazamayou, nou comprengui arréng ara vousto fayssoung d’escrioué ep patoués biarnés. Que’m cau léyé duz ou tres cops enta sabé e traduzi ena mio lengo naturau.

  • Monsieur dit "Txatti",
    j’ai écrit en français mais j’ai joint une chanson trouvée sur un site référencé au sujet de la Vierge de Sarrance en Vallée d’Aspe.
    Il me semble que le texte respecte les règles de Simin Palay et de l’ancienne école Gaston Fébus (avant la conversion occitane).
    Je serais curieux de connaitre les règles qui ont inspiré votre billet à mon égard.
    Cordialement.
    Casamayou sans z please !

  • Moussu kasamajou, non pody léyé so ke meskriwess, dezoulat !

    Réponse de Gasconha.com :
    Pro(u) batalat e batalhat... Adar@, e’ns estancam, d’acòrd ?


Un gran de sau ?

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