Gardarem la Ménuda !

- Tederic Merger

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"Collectif citoyen contre le projet inutile et nuisible de méga-centre-commercial "Les Portes de Gascogne" à Plaisance-du-Touch - Plateau de la Ménude."
Val Tolosa vs Portes de Gascogne...

Voir en ligne : Gardarem la Ménuda !

Grans de sau

  • Nous ne pouvons que soutenir le combat des habitants contre ce lamentable méga-projet qui artificialisera de nouvelles terres et pompera la substance des commerces environnants.
    Mais il serait préférable que les opposants appellent leur mouvement "Guadaram la Menuda’" (plutôt que "Gardarem), avec le "Gw" gascon (quoique... dans ces zones linguistiquement affaiblies par la proximité de l’occitan languedocien, il n’est pas exclus que le "GW" soit oublié depuis des siècles... mais quand à être emblématique, autant l’être tout à fait : la dimension gasconne du combat lui donnerait plus de force).

  • Adishatz / Adieu-siatz,
    Bon, on a fini par gagner...
    Quant aux considérations linguistiques sur gascon / languedocien, je ne suis pas sûr que ça apporte grand chose.
    D’autant qu’à Plaisance, nous sommes sur la frontière (si frontière il y a). Un vieux cadastre porte dans une page " rue de hilha " et dans la page suivante " rue de filha ". Alors...
    Gascons et languedociens, ne sommes-nous pas occitans avant tout ?
    Plan coralament,
    M.P.
    (Plaisance-du-Touch)
    rue de la Hille

    Voir en ligne : https://cercaval.blogspot.com/

  • Si la Gascogne existe (et elle existe !), elle a bien des limites, plus ou moins nettes.
    Les cartes anciennes montrent une dualité de formes, gasconnes et languedociennes, entre Garonne toulousaine et forêt de Bouconne, par exemple Bassocambo/Bachecame à Saint Simon, Falcou/Haucou à Colomiers...
    C’est passionnant à observer !
    Maintenant, on aurait tendance à identifier Toulouse à l’Occitanie, et il me semble que les toulousains voient la Gascogne comme une contrée délicieusement rurale à l’ouest, mais qui commencerait juste après la forêt de Bouconne, donc en gros au département du Gers.
    Le combat contre ce centre commercial, s’opposant à l’expansion de l’hydre ou ogre toulousain, s’inscrivait finalement assez bien dans un corps à corps séculaire entre le terroir gascon et l’urbanisation toulousaine !

Un gran de sau ?

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