Vocabulaire de Pitchouri Band

- Tederic Merger


[Tederic M.]

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Grans de sau

  • Est-ce que "pitchouri" a un quelconque sens en gascon, ou est-ce que c’est un vilain dérivé de Lapitxuri ?

    Réponse de Gasconha.com :
    C’est un vilain dérivé.

  • C’est un superbe hommage aux mauvaises coupures gasconnes comme "La Rhune".

  • La chanson emblématique de tous les Basques d’opérette et autres arsouilles du "Sud-Ouest".
    Blague des Basques du Sud :
    "Vous, les Basques français, vous chantez vraiment bien. Chapeau ! Nous, on chante moins bien mais on comprend les paroles".

  • Je ne sais pas si les basques français, que je fréquente peu vu mon éloignement géographique, chantent bien mais sans comprendre les paroles.

    Je parlerai davantage des gascons et notamment de ceux, "arsouilles du "Sud-Ouest" selon le commentateur précédent, qui fréquentent les "férias" dont "La Pitxuri" est un des tubes.
    Ma petite expérience me dit que ce sont les bandas qui le jouent (je l’entends avec plaisir), et que ce n’est pas ou peu chanté.
    Et j’aurais tendance à généraliser :
    A mon grand regret, on ne chante plus guère en Gascogne dans les occasions où on chantait autrefois, la francisation est passée par là.

    Nous sommes quelques uns à vouloir renverser la tendance, d’où justement une tentative de version de "La Pitxuri" en gascon ("T’aimi Mailis").
    Pour ma part, même si j’ai des progrès à faire, je persiste dans la tentative de porter la chanson (en gascon de préférence) dans les hestes gasconnes.
    Prochain RV à Dax à la mi août pour ségu !

  • La plupart des chorales basques en effet sont sur la côte, et même sans comprendre le basque, on sent que c’est chanté phonétiquement ...
    Ils chantent souvent les standards basques espagnols en mode chant choral pyrénéen, je n’aime pas trop le rendu, je trouve que nos chorales basco-gasconnes ont tendance à rendre un peu mièvres toutes ces belles chansons, notamment via une interprétation trop lente.

    Ces mêmes chorales s’essaient parfois à Salut Bayoune, il est clair que personne ne parle gascon pour dire comment prononcer le neugue...

    Pour le reste, l’intérieur du Pays Basque français non francisé est le terroir d’artistes fins, de grands artistes, qui ne se contentent pas de reprendre des classiques éculés, mais composent, écrivent en langue basque et chantent.
    Les rayonnages "Musique régionale" d’un Leclerc à Pau en sont remplis (noyé au milieu de tout ça, le dernier disque de Nadau qui a 10 ans d’âge).

  • D’ailleurs, c’est vrai que les chorales sont rares au Pays Basque, sur le modèle gascon j’entends, un village, des chanteurs, souvent hommes, un répertoire bien précis.
    On est vraiment plus, soit sur du projet communautaire (la pastorale), soit comme je le disais sur des artistes (groupe ou solo).

    Je me demande ainsi si les chorales gasconnes ne sont pas assez révélatrices de la francisation du chant gascon entamée au 19ème siècle, par la faute d’Alfred Roland qui a extirpé les chants de leur fonction sociale pour ne plus en faire que la base de la démonstration de la puissance des voix gasconnes... Bref, folklorisation scientifique.

    Moi je suis admiratif de la production basque française, si vous allez chez Elkar à Bayonne, le nombre d’individus inconnus au bataillon qui sortent leur CD est impressionnant...
    Bien évidemment, c’est incomparable avec l’Espagne.

  • Il ne faut pas généraliser pour ce qui est des chorales, y en a des bonnes, et qui chantent non seulement les standards basques du sud mais aussi des traditionnels du nord, des russes, et que sait-je encore.
    Certains ne savent pas ce qu’ils chantent d’autres oui...
    C’est comme dans tous les domaines, pour une bonne il y en a quinze mauvaises.
    Pour le reste, la côte du Pays basque nord, bien que francisée, est aussi le territoire d’artistes fins qui créent et écrivent en basque, même si on ne les retrouve peut être pas sur les rayonnages dont tu parles...

  • C. Duneton, Ouest-France, 16 novembre 1999, constate : le français moderne est « une fleur en pot, une langue qui n’a pas de racines, dans aucun terroir, nulle part » et la France « un pays où quatre-cinquièmes des habitants ont dû changer de langue ».
    « Tout ça est refoulé. Au début du [vingtième] siècle, ce ne sont pas seulement des parlers qui meurent, mais un pays qui change de musique, de sonorités.
    Tout d’un coup, les gens s’interdisent, ou plutôt on leur interdit leur langue maternelle. »
    Phonologiquement, Albert Dauzat parle de « recul des sons indigènes » (Les patois, Paris, 1927, p. 78).


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