L’imaginaire historique de François Bayrou

- Tederic Merger

F. Bayrou émet plusieurs idées qui se marient bien avec le combat gascon [1] :

  • les sentiments d’identité :
    « ce qui m’intéresse, ce sont ces grands mouvements telluriques là, tectoniques »
    « 300 ans de disparition du sentiment d’identité basque, et tout d’un coup sa réaffirmation »
    Non à l’identité monomaniaque (« T’es français, t’as pas le droit d’être autre chose ») : « l’identité peut être plurielle »
    « Je suis de mon pays, de ma langue et de mes langues »
    Il site le mot béarnais "die" (qu’il prononce bien) pour "jour".
    Le béarnais, « c’est du latin » (comme le catalan est du latin, l’espagnol, le corse etc...).
    Bayrou exprime ainsi l’appartenance lingüistique du béarnais à un vaste ensemble latin sud-européen auquel le français n’appartient pas : « l’accent tonique remontant sur le mot » [2]...

Impactant moins directement la question gasconne, quoique... :

  • Henri IV précurseur de la laïcité (contre l’automaticité d’attribution de la religion du prince aux sujets), et aussi de la construction européenne...
  • la révocation de l’édit de Nantes : non ! (une catastrophe qui a provoqué après coup la chute de la monarchie française)
  • Le château de Versailles : formellement très beau, mais...
  • 32 morts de 14-18 sur le monument de son village de Bordères : « un garçon sur deux est mort »

[Tederic M.]

Voir en ligne : Ecoute sur France Culture

Notes

[1même s’il ne nomme jamais la Gascogne ni le gascon au cours de cette émission, mais seulement le Béarn et le béarnais

[2alors que le français aurait l’accent tonique « descendant »

Un gran de sau ?

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