"L’exception française" vue par François Hulbert, géographe

- Tederic Merger

Il critique "un système politique conservateur, verrouillé à tous les niveaux par le cumul des mandats, où le centralisme est dans toutes les têtes".

L’article date de 2012. F. Hulbert préconisait la réduction du nombre des régions à une douzaine, mais imaginait Aquitaine+Midi-Pyrénées et surtout pas "APoiL" (selon un article plus récent).

F. Hulbert préconise aussi la réduction du nombre des communes, et une articulation grandes régions/pays, en supprimant les intercoms et les départements.
Pour les Pays, il donne en exemple le Pays basque, qu’il peut observer de près, depuis sa résidence d’Urt...

Enfin, une critique des géants des infrastructures qui mènent la danse...

[Tederic M.]

Voir en ligne : http://www.sudouest.fr/2012/06/10/l...

Grans de sau

  • Il n’y aurait pas que le nombre des régions et le nombre des communes à réduire. C’est aussi le nombre des députés, des sénateurs, des ministres et des sous-ministres et aussi de tous les hauts-fonctionnaires, qu’il faudrait réduire de façon drastique. Mais, hélas, c’est mission impossible. Tous ces braves "conservateurs" se cramponnent à leurs places et à leur privilèges comme des poulpes à un rocher, et pour cause. Et les autres, ceux qui rejettent en vrac l’Europe sans la moindre nuance, ceux-là non plus ne renonceraient à leurs places de députés européens pour rien au monde. C’est tout le système qui est vermoulu de haut en bas et de bas en haut. Et la Gascogne, dans tout ça, pauvre d’elle...

  • Oui Daniel, il ne faut rien attendre de nos dirigeants, grands et moins grands, qui ont trop à perdre et défendront leurs privilèges coûte que coûte. La France est un pays sclérosé et qui n’est pas près de se réformer en profondeur. La caste qui nous gouverne, l’élite auto-proclamée qui est au sommet depuis si longtemps, ne se laissera pas déloger facilement et préférera nous précipiter dans le gouffre plutôt que de renoncer à ses postes, qui dans sa mairie, qui dans son conseil général, régional, son ministère ou bien les bureaux douillets de sa haute administration. La France est décidément un petit pays, une ex puissance has been.

  • François, comment ne serait-on pas d’accord avec vous lorsque vous parlez de la France comme étant un pays sclérosé et une ex-puissance has-been ? Dur constat, mais constat indéniable. Je serais même plus virulent en disant que la France est infantilisée et lobotomisée depuis au moins quatre décennies par des idéologues et des marionnettistes à la bisounours qui nous tirent vers le bas un peu plus chaque jour.
    Vous voudrez bien m’excuser pour les fautes dans mon précédent message, ce dont je viens de me rendre compte. J’ai le défaut de ne pas toujours me relire. Vous aurez rectifié vous-même. Par exemple, c’était "sous-ministres" et pas "sous-minitres", "hauts-fonctionnaires" et pas "hauts-fonctionnent". Comme on disait jadis dans l’armée, "au temps pour moi !" et "mort aux cons !"

    [François Hulbert n’est pas l’auteur du précédent message mais de l’article commenté.
    Pour les fautes d’inattention et autres, les validateurs disposent d’un "crayon magique", que je vais utiliser séance tenante, mès los vaga pas totjorn de héser acò...
    Tederic M.]

  • Merci, Tederic ! Pauvre de moi, je n’avais pas les yeux en face des trous lorsque j’ai attribué à François Hulbert le message précédent. Alors, une fois de plus, je me vois obligé de dire "Au temps pour moi !" et le reste...
    Pour les fautes, d’inattention ou pas, c’est bien que les validateurs disposent d’un "crayon magique", mais c’est avant tout à chacun de se relire avant d’envoyer un message. Et je dis ça également pour moi. Le français dispose d’une orthographe qu’on se doit de respecter. Le gascon, hélas, n’en dispose pas, et donc, on peut se permettre d’avoir quelques libertés en jouant avec ses différentes graphies, dans certaines limites bien entendu.


Un gran de sau ?

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