[Le problème est récurrent, aussi actuel en 2021 qu’en 2017 ! cet article de l’hiver 2017 est augmenté de la cronica de l’auteur sur Ràdio País (en gascon). Voir plus bas.]
Sud-Ouest du 4 mars titrait en page 13 *(édition sud Landes) sur les brassards de deuil apposés à l’entrée d’un nombre croissant de villages dont les éleveurs ne peuvent plus travailler et vont mettre la clé sous la porte les uns après les autres.
Il semble bien que le CIFOG (interprofession du foie gras) ait un peu vite obéi dans ses préconisations radicales aux sirènes des producteurs industriels et oublié les petits éleveurs-producteurs. En tous cas à la différence de la crise de l’an dernier il semble bien que cette fois, même les industriels (Delpeyrat, Labeyrie, Comtesse du Barry et autres) soient maintenant près du bout de leurs stocks. Attendons-nous à voir les étals des grandes surfaces submergées de foies gras hongrois ou roumains pour les fêtes de fin d’année (en attendant que les Chinois repèrent l’aubaine !).
Pendant ce temps, les petits producteurs espèrent des indemnisations rapides mais qui ne les sauveront pas si ce rythme d’alerte maximale annuelle persiste.
C’est tout un modèle qui est à revoir d’urgence comme le prônent les syndicats agricoles minoritaires.
Il me semble que Gasconha.com ne peut se taire devant ce drame touchant tant de Gascons et qui s’étend, hélas.
GSG
*article discret, trop discret, que je ne retrouve pas en version net