En lien, un article, sur la fusion des deux instituts, occitanisants : je n’ai aucune idée de ce que cela peut signifier à l’avenir pour le gascon. C’est potentiellement une bonne chose que les pays gascons de la Nouvelle-Aquitaine et d’Occitanie-PM se trouvent sous l’égide d’un même institut.
Ce qui m’intéresse bien plus, c’est l’article, et plus précisément ce commentaire, d’un utilisateur dénommé salies64 :
"Moi je n’ai rien contre à titre individuel et privé mais est-ce que cela justifie des fonds publics ? En dehors de ma grand-mère qui disait quelquefois des dictons en patois, je n’ai jamais entendu en dehors de Nadau quelqu’un parler ainsi dans mon entourage."
Voilà, nous y sommes, nous avons désormais à faire face à la première génération, dans sa trentaine je suppose, qui n’a pour la langue du pays aucun affect particulier, tout simplement car elle est à peine un vague bruit de l’enfance, ici des "dictons" de Mamie.
"Anirà mau per los Bearnés, quan lors hilhs parlaràn francés."