Le numéro 171 (août 2018) de La Cazérienne, magazine officiel de la FFCL [1] est en kiosque.
Je ne le connaissais pas et ai été très agréablement impressionné : agréable à lire, bien présenté, avec photos et textes aérés, la moindre n’étant pas en page de couverture la photo en couleur de la célèbre Ibaneta qui vient de quitter ce monde pour le paradis taurin après une longue vie coursayre primée par une Corne d’Or sans rivale, d’où le titre accrocheur d’« Adishatz Iba ! ».
La Cazérienne, tirée à 3400 exemplaires, est le seul journal coursayre sur papier (je rappelle l’existence du Magazine de la course landaise, maintenant seulement accessible sur internet).
A côté d’une revue d’actualités et d’échos de la vie de la FFCL et des diverses sections, trois articles ont retenu particulièrement mon attention :
– l’entrevue avec le plus non conformiste et le plus hardiment inventif des grands sauteurs actuels qu’est Louis Ansolabéhère,
– un article pleine page tout en gascon sur la jeune Ganaderie Aventura (« Ganaderia Aventura : mèi qu’ua aventura, ua escaduda de las bèras », article qui présente deux particularités originales : la promesse de sa traduction (française) dans le prochain numéro et la possibilité d’en flasher le code représentatif pour pouvoir l’écouter (de quoi résoudre le problème de la compréhension de la graphie alibertine !),
– enfin un point sur le projet « Gascon Gers », lancé par le Comité Régional Armagnac à la suite du projet Gascon Landes de 2009 ; projet intéressant à plus d’un titre dont sa capacité à dépasser la frontière départementale par association de communes des Hautes Pyrénées et l’obtention d’une aide de la région de rattachement (l’ancienne comme la nouvelle) alors que le projet Gascon Landes était strictement landais au sens départemental de l’adjectif ; bref un projet qui mériterait un article entier et dont le moindre avantage n’est pas de trouver un épilogue annuel dans la Course des Gascounets, histoire de préparer le renouvellement générationnel tant des coursayres et des acteurs de la course que des défenseurs de la culture gasconne.
Osca, Cazeriana !