BAB (Biarritz-Anglet-Bayonne) partie du Pays Basque ? Gran de sau de Pierre Cassoulet

- Tederic Merger

Ce gran de sau sur le Manifeste gascon a entrainé un fil de discussion abondant, qui n’était pas directement lié au Manifeste... D’où la création d’un article et d’un fil distinct.
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Honte à vous

Vous nous avez abandonné...
Pourquoi le "district" BAB (Biarritz-Anglet-Bayonne) est-il devenu soudain partie du Pays Basque alors qu’historiquement ces villes se sont toujours opposées aux basques jusque et même les armes à la main ? Tout ce qui se situe au sud de l’Adour a été jeté hors de la Gascogne avec tout le Pays Charnègue (Le ridicule ne tue pas avec Villefranque devenue "Millafranca" et quelques autres transformations de toponymes du même tonneau : Angeluak, Bardoché, Labastida, Bidachen etc..).
Mais qu’est-ce qui a pris à ces élus incultes et ignares pour accepter cette mutation et laisser une telle occupation passive s’étendre jusqu’à Salis-de-Béarn qui voit son sel commercialisé dans des emballages décorés de la croix basque.
Quant aux Dacquois, bravo d’avoir adopté l’Agur Jaonak chanté sur son stade lors des rencontres sportives. On n’arrête pas le progrès qui en l’occurrence est une progression qui se traduit par une appropriation ethnique sans équivoque.
Merci aux Gascons qui dorment sous leur pignada et laissent les ikastolas s’installer au pays des mailhouns sans réagir. Un de ces quatres il se retrouveront eux aussi confrontés aux revendications territoriales de gens bien décidés à s’installer sur leurs "lanes" et les en chasser.
Cela ne me fait pas particulièrement plaisir de voir les rues et les lieux de Biarritz, ma ville, afficher sur ses panneaux de signalisation, après avoir connu successivement l’allemand puis l’anglo-américain des inscription dans une langue qu’aucun biarrot de souche ne comprend. J’en suis fâché et meurtri.
Sur ce : Adishats et portetz vos plan.

[Fil de discussion : BAB (Biarritz-Anglet-Bayonne) partie du Pays Basque ?
Tederic lou webmèste]

Grans de sau

  • Adixatz meste Cassolet ,
    Je ne sais trop à qui s’adresse votre interpellation :
    Peut-être aux auteurs de ce manifeste et à notre site s’il s’agit de la carte esquissée en vert.Vous voyez combien celle-ci est vague et sert surtout à dessiner en gros un territoire.Si vous regardez bien toutefois, le point noir "Bayonne" est dans le vert ainsi qu’une petite zone au sud de l’Adour (et La Bastide Clairence) ...mais c’est très imprécis,je vous l’accorde.Par contre nous n’avons pas inscrit Milafranca ni Angeluak,bien évidemment.
    Sur la carte interactive de la Gascogne à laquelle travaillent plusieurs contributeurs , aucun doute ne sera permis quant à la gasconité de ces "parçans" méridionaux des pays gascons.
    Quant au fond de votre post,nous sommes bien d’accord et si vous vous promenez dans le site et y cherchez des fils de discussion là dessus,vous constaterez qu’il n’y a aucun doute dans nos esprits.
    Voir par exemple le fil suivant :
    http://www.gasconha.com/spip.php?article117#forum43566

    Une nuance toutefois : bien que fermement convaincus qu’il ne faut pas se tromper d’identité et prendre les Gascons pour des Basques, nous évitons toute hostilité de principe vis à vis de nos voisins du sud.
    A beaucoup d’égard si des signes d’acculturation (souvent du pur façadisme bascomorphe, en fait) se multiplient, c’est parce que les Gascons sont un peu (ou tout à fait) inertes dans la défense de leur propre identité. Un exemple,le projet de calandreta/ikastola à Boucau, à la limite de Tarnos ... Eh bien que je sache, il y a aujourd’hui des isncrits côté ikastola et aucun enfant côté calandreta.
    Si nous voulons éviter le grand travestissement du BAB, il faudrait nous réveiller ! Il me semble que ce réveil a du reste commencé bien que ses effets soient encore peu perceptibles. Je vous suggère de vous rapprocher d’Aci Gasconha et de l’Académie gasconne, par exemple.
    Portatz ves plan tabey .

  • Aute cause : Comment se fait-il que dans l’appli Google "Traduction", je ne trouve ni Occitan, ni Gascon ni rien qui y ressemble alors qu’on y rencontre le Bosniaque, le Corse, l’Espéranto, le Frison, le Galicien, le Gallois, le Hmong, l’Igbo, le Macédonien, le Maltais, le Tagalog, le Yiddish, le Telegu etc...dont chacun sait qu’ils sont compris et parlés par de nombreuses populations, au moins aussi nombreuses que celles qui occupent un territoire allant du nord de l’Italie au Portugal en passant par les Pouilles et quelques autres.
    Merci à qui me donnera la réponse.

  • Le tagalog (selon Wikipédia) :
    « de facto mais non de jure la base du filipino, langue officielle – avec l’anglais entre autres – de la République des Philippines
    Nombre de locuteurs :
    22 millions comme première langue, plus de 65 millions comme seconde langue »

    Mèste Pierre,
    Si le gascon était soutenu par un mouvement social puissant, le gascon se retrouverait vite dans l’appli Google "Traduction" !
    Lavetz... il nous reste à faire un mouvement social puissant !

  • Adiu a touts !
    Escusatz me pramou qu’em soy trebucat. Il y a parmi vous des gens fort savants qui savent que le Telegu est parlé par des millions de gens de l’autre coté de la planète. Beh ! moi pas, et je me suis laissé entraîner par mon ignorance et mon élan...J’inclus même les Pouilles Italiennes dans le périmètre d’influence du gascon (tant qu’on y est pourquoi pas ?), c’est dire.
    Par contre on ne dit pas "Meste Pierre" nat "meste Cassolet" mes bien "Moussu(r) Caucase". Lou "meste" étant réservé au "maître" d’une ferme, d’un métier ou d’autre chose. Jamei s’en disen "meste" shens "lou" davant.
    Voilà, voilà... J’ai "quates beins ans" dix de moins que la vieille d’Oloru et je ne suis le meste d’arrey dutout.
    Qu’em plasi hort batalha(r) désus aqueste "Manifeste Gascon"con.
    Salut sous Moussus é a la rebède.

  • Monsur(moussu) Caucase,que’v pensavi d’origina (luenheca) tolosenca (a causa deu Cassolet,de segur) mes qu’etz benlèu d’origina georgiana(tanhents de luenh deus bascos,çò disen) o armeniana,non ?En tot cas que’m donatz l’aucasion d’evocar un tèma qui m’a tostems chepicat :

    Comment appeler ,de façon polie,un adulte de sexe masculin en gascon ?

    Monsur(moussu=) ,sans doute un gallicisme, s’employait depuis de très nombreuses générations -encore un peu de nos jours sans doute,bien que les appellations polies soient en régression !- tant de façon générale que pour noter une supériorité sociale de la personne dont on parle ou à qui on s’adresse : »lou moussu » ,c’était bien souvent le propriétaire de la métairie ou d’autres bien ou encore une notabilité locale.

    Meste :en effet sans doute réservé initialement aux maitres artisans ou autres titulaires de maitrise,comme aux savants,artistes et autres académiciens(comme en français) , le nom a été généralisé dans la seconde moitié du XIXè siècle par le Félibrige gascon.Dans ses assemblées ,on s’adressait invariablement aux « Daunes e mestes » présents.Et au risque de me faire accuser de sexisme, on est en principe toujours « meste » dans sa maison,non ?Donc j’ai tendance à l’employer pour « monsieur » assez naturellement.

    C’est que le « senher » qui sonne très bien ,remis à la mode par les occitanistes bérnais après une éclipse de 5 ou 6 siècles,me parait hyper-archaique et très formel ;j’ai tendance à le réserver aux expressions type « lo senher tau o tau » ,guère plus.

    Mais c’est assez personnel tout ça et d’autres ont sans doute d’autres pratiques.Qu’en disetz,amics gasconhautes ?

    • Pierre Cassoulet, alias Moussu(r) Caucase (je ne sais toujours pas pourquoi), nous avait expliqué déjà en 2009 que le nom Cassoulet signifiait un petit chêne.

      (lo) Cassolet, (la) Cassoleta
      L’IGN donne une vingtaine de lieux "Cassoulet" en Gascogne. Il est certain (...)

      Quant à Mèste, que j’aime bien utiliser, il se trouve abondamment en toponymie gasconne, et aussi en toponymie languedocienne (Mèstre) : Mesternaud (Mèste Arnaut), Meste Ramond, Mestejouan, Meste Bidau, Meste Pey... pour des noms de maison rurale ; j’imagine des noms de propriétaire, je ne sais pas si un métayer pouvait être appelé Mèste.

  • Bon, trêve de couillonades,
    Il n’y a personne qui porte mon nom à Toulouse. Et bien que j’aime beaucoup cette ville, je suis né à Biarritz où je suis revenu vivre après m’en être éloigné un temps. Ma famille est angloye (c.a.d. d’Anglet "charmant village basque"comme le signalent les brochures touristiques. Mais mes origines plongent leurs racines en terre gasconne, en la paroisse Sainte Marie du "Boucau"ancien, dans l’angle entre Adour et Atlantique, au pays des "mailhouns" (traduction : "des mouettes") par opposition aux "graouilhets" (les grenouilles) habitants de l’intérieur, ceux de Sutar et de la "lane gresa" (et non pas de La Négresse).
    Qu’ei toustems entenut parla(r) patois à case. Et en effet c’était bien d’un patois dont il s’agissait, patois d’occitan, gascon maritime, parler noir, charabia et à Biarritz pire qu’ailleurs, mélange d’idiome local et d’expressions venues d’un peu partout avec les gens de maison et les ouvriers qui firent d’un village de chasseurs de baleines une ville qui eut son heure de gloire.
    Quant à mon nom, il désigne le petit chêne arbustif à feuilles de houx persistantes qui pousse sur la dune littorale et qui "pintche" fort lorsqu’on s’y frotte. Il est vrai que dans la famille on avait la réputation d’aussi loin que je sache, d’être assez rugueux. Le chafre était donc bien mérité et de dire : "N’es pas vadut lou que’m minyara".
    Maintenant, pour ce qui est du gascon ou même de l’occitan, la survie passe par l’Internet ce me semble, et l’Internet en la matière, c’est "Google traductions en ligne". Son avance est telle en ce qui concerne les translations croisées écrites et parlées en toutes les langues, qu’il est illusoire de penser faire mieux.
    Le basque "batua" figure en bonne place dans la liste des langues mises à disposition et pourtant le batua ne fait pas l’unanimité chez les basques (surtout ceux d’iparaldéa) je peux vous le dire. Néanmoins cette langue qui n’existait pas vraiment il n’y a pas si longtemps s’impose actuellement comme vecteur de communication écrite et parlée pour les sept provinces y compris la Navarre. Dorénavant l’euskara n’est pas près de s’éteindre non plus que la "culture" basque dont il constitue le meilleur garant.
    Pourquoi n’en serait-il pas de même pour le gascon ou plus largement l’occitan : Figurer parmi les langues proposées par Google dans son application permettrait la survie de l’un ou de l’autre ou des deux avec et y compris le provençal, l’auvergnat et j’en oublie (que l’on m’excuse). Je ne sais pas comment Google fonctionne et comment il faut s’y prendre pour qu’il prenne en compte une langue, mais j’ai cru comprendre que l’on pouvait toujours proposer une autre traduction lexicale pour un mot ou une phrase sur son dico tous azimuts. Cette possibilité permettrait d’intégrer des dialectes satellites.
    On pourrait débuter par l’Aranais qui est déjà bien constitué et seconde langue en Catalogne, ce qui lui confère un statut d’officialité incontestable.
    Après, à ces messieurs les enseignants, les académiciens gascons et tous les gens très savants qui parlent une si belle et si ancienne langue (la soubirane) de se mettre au boulot et surtout d’accord...
    Peut-être est-il encore temps d’agir.
    Adishats mounde é a la revede

  • Ue bielhe de noste, Sen Delian (40), qu’auí bis a Toulouse, justemën, per le manifestacioun de les lengues regiounaus qu’aué dit en un amic dous mouns que diué auë 50 ans a l’epoque : "adishatz mèste". Que pot esta doun emplegat enta muchar l’arrespècte. Qu’ad èi entinut dise tabé per un marchand de legumes binut de Dunes (82) e tabé a Luxey.

  • =) 52 et autres
    J’ai déjà collé un texte en gascon ou bien en occitan dans google translate (reconnaitre la langue) et le texte apparait comme du catalan.

    J’ai déjà parlé du site forvo.com de prononciation de diverses langues.
    Ce site pourrait être intéressant pour faire apparaitre le gascon car quand je recherche prononciation occitan dans google, le site forvo.com apparait dans les 10 premiers suggestions (avec la subdivision gascon maritime de la contribution mamisan40200).
    Au delà d’un certain nombre de mots ceux ci peuvent être regroupés par catégorie. Voir le basque par exemple : https://fr.forvo.com/languages/eu/

    Pour cela il suffit d’un micro, d’un bon dictionnaire de gascon et d’une ou plusieurs prononciations de locuteurs gascon. Donc ce n’est pas pour moi ! même si j’y ai mis le mot alauda (la prononciation est la même en latin et portugais).

    Dernière remarque pour ceux qui écrivent ici en gascon : une traduction en français n’est pas inutile...

    • Je vois que le gascon n’existe pas comme langue sur Forvo, il est donc englobé dans l’occitan.
      Alors que le picard, pas plus différent du français que le gascon l’est de l’occitan languedocien, y figure (mais avec une liste très réduite)...
      Le flamand y est aussi, concurremment au néerlandais...
      Toujours le même problème pour le gascon...
      Je lis chez Forvo :
      « La vôtre (votre langue) n’y figure pas ? Demandez-nous de l’ajouter »

      Sur la dernière remarque :
      Dans une situation de langue minorisée, l’obligation de la traduire systématiquement dans la langue dominante l’enfonce encore davantage en rendant son usage plus lourd ; moi-même, si je dois traduire en français tout ce que je dis en gascon, je n’ai plus envie d’écrire en gascon.
      Mais des explications ponctuelles sont bienvenues, surtout quand on sent qu’il y a une difficulté pour ceux qui sont moins fort.

  • 48. À part l’espéranto, ce sont souvent des langues (co)officielles reconnues par des états - ou des autonomies régionales - qui sont proposées dans Google-traduction.

    Le cas du corse est étonnant et intéressant : les corses ont réussi à être inclus dans le choix de langue alors qu’ils n’ont aucune officialité reconnue par l’État français.

    Pour ce qui est du choix que prendrait un tel logiciel de traduction face à une langue dialectisée comme le gascon, je ne relance pas le débat :-D (cf. fil de discussion quel gascon à Bayonne

    Tout de même, il y a des questionnements qui lient les nouvelles technologies et la normalisation ou non d’une langue ... voir l’exemple du clavier prédictif proposé par le Congrès Permanent de la langue Occitane.

  • E béh hou, j’avais pris le train en marche (et il marche fort), ce qui fait que la digestion de toute cette littérature depuis le début m’a pris un certain temps.
    Bon, j’en conclue que la cause du gascon n’a pas avancé d’un pouce...
    Par contre, ce qui est patent sur l’aire de mon petit district BAB c’est que le basque ou le néo-basque se substitue partout au gascon.
    Quelques exemples :
     Hôpital de Bayonne, accueil téléphonique pré-enregistré : la
    première phrase est dite en français suivi immédiatement par
    son équivalent en basque puis en espagnol. Pas de gascon. On
    peut vérifier en faisant le 05 59 44 35 35.
     Capio Aguilera Biarritz Affichage bilingue généralisé à
    l’accueil et dans tous les services et annexes français - basque
    y compris les enseignes au dessus des entrées.
     Capio Belharra Bayonne dito, jusque sur le parking et les
    indications de circulation et d’entrée des urgences.
     Toutes les grandes surfaces, Carrefour, Casino, Conforama,
    Castorama, E.Leclerc et j’en passe (beaucoup de commerces
    les imitent) remercient leur aimable clientèle de sa visite et
    lui souhaitent un "au revoir" en basque dit unifié.
     Les panneaux de signalisation routière, mais aussi urbaine
    sont sous titrés en basque.
    Je ne vois pas pourquoi certains parmi ceux qui fréquentent Le Manifeste, prennent autant de soin à éviter tout propos qui pourrait être interprété comme agressif envers des voisins qui eux ne se privent pas en toute occasion de cracher leur mépris pour les "kaskoinak" ( j’en sais quelque chose pour l’avoir mainte et mainte fois expérimenté).
    De plus je crois que les gascons ne se rendent pas bien compte, qu’avec l’eskuara (qui parle basque est de facto eskualdun) l’Euzkadi pratique un entrisme linguistique, sociologique et économique puissant. Les ikastolas sont en sous-main supportées par le financement venu du sud et tout au moins au début étaient les fiefs d’enseignants aberzalés (l’esprit n’a pas changé, dites moi le contraire...).
    Quant à Monsieur Hector Iglesias "fabulous" linguiste je lui conseille soit de la mettre en veilleuse, soit d’apprendre le gascon ancien ou moderne au choix ou le mieux les deux ensemble.
    Salutations.
    PC
    Au fait, il y en a qui ont la mémoire à longue portée pour avoir retrouvé un mien propos du temps où lou Boun Diu était garde champêtre.
    A la revede Sus Moussus.

  • Que sémblet estâ "countre" lous bascous a ço que díset... Le realitat qu’es le realitat, Bayoune, lou BAB qué, qu’es adare hort mèi bascou que nou pas gascoûn e qu’es atau... L’istori, qu’es ço qu’es mes... Se quauquarrë i a a ha, que serà dap lous bascous pas countre eths...

    Dounc, nou, en’queth manifèste, n’i a pa’rré countre lou bascou ni lous bascous, ni le situacioûn au Bascoat... N’èm, n’èt, ne soun pas estats capables de se muchâ... Le noste cibilisacioûn qu’es quasi estupade... E n’es pas le faute dous nos besins...

  • E ben ,oui,comme on l’a dit plus haut,nous n’avons rien contre nos cousins et voisins basques et je vois mal comment le Manifeste aurait pu écrire quelque chose de ce genre.Ce qui ne fait pas de nous des naifs ni des gens passifs . En plus d’une certaine réalité démographique nouvelle depuis en gros 1950 , s’est développé un "façadisme" basque exagéré dans le BAB qui recouvre tout d’un vernis basque sans partage .Si donc,M.Cassoulet,vous voulez faire quelquechose contre cela,je vous suggère d’écrire de temps en temps à la mairie des villes dudit BAB (ce que je fais parfois moi même,bien que n’y habitant pas) pour leur demander de ne pas oublier le fait gascon.Et plus positivement, de participer aux évènements gascon du coin:réunions et spectacles d’Aci Gasconha et apparentés, "capitòus" publics de l’Académie gasconne et j’en passe.Si les Gascons s’affirment à nouveau à Bayonne(ce qu’un bistrotier de la ville m’avait dit remarquer il y a quelques mois), ça pourra changer. Dans le bon sens ...

  • Étant bascophone et vivant à Biarritz je suis en train d’appprendre via mes études en philologie basque le gascon car comme vous le savez la langue gasconne à longtemps été la langue écrite des fors navarrais et des lois basques même si le peuple parlait majoritairement basque.
    Quelle tristesse je ressens quand je lis les propos de Pierre Cassolet qui oppose deux peuples frères partagant il y a bien longtemps une lanque identitique..
    Mettre votre ville natale Biarritz en dehors du pays basque est ridicule. Observez et analysez un minimum la vieille toponymie biarrote. Le substrat basque de Biarritz est évident. Votre combat légitime pour le gascon dans le BAB perd de sa légitimité et de sa crédibilité en refusant et niant tout substrat basque. Vous oubliez de préciser au passage que c’est bel et bien le militantisme basque qui a permis parfois une meilleure visibilité du gascon.. Pourquoi avons nous un signalisation trilingue à Bayonne ? ( gascon basque francais) alors qu’il n’y a aucune trace de gascon sur les panneaux dacquois par exemple ? Ces professeurs abertzale que vous fustigez, EUX se sont battus pour une langue considérée comme étant déjà condamné. Le peuple gascon aurait eu besoin de professeurs de ce tonneau là. Peut être que nous aurions pu entendre le gascon sur le répondeur de l’hôpital de Bayonne si les gascons du BAB avaient été plus militants et "abertzale "
    Cordialement. Un basque biarrot.

  • Egun on / Adiu lo basco

    Je suis 100% d’accord avec toi. Même si je comprends la douleur et l’énervement devant l’effacement du fait gascon au BAB, je trouve ce genre de réactions antibasques stériles et, sans vouloir faire de l’ "âgisme", je pense qu’elles sont propres à une certaine génération.

    Selon moi, et comme certains intervenants ici, le fait gascon peut se régénérer dans un espace historique et culturel commun vascon, en faisant toujours attention cependant à ce que l’idée de Gascogne ne s’y dissolve pas.

    PS : beharba, elkar topatu genuen : zu zira Miarritzeko toponimiari buruzko aurkezpen bat egin zuena, CLEREMO zentroan ?
    (Es-tu celui qui a fait un exposé sur la toponymie gasconne biarrotte à la fac ?) Merci pour ton intérêt pour le gascon.

  • Les réactions anti-basques ne sont pas nécessairement en lien avec une certaine génération, car en vérité, elles sont assez généralisées parmi tous les voisins des Basques, dont chez les Gascons, notamment parmi des jeunes générations.

    Il y a une donnée de "haine du Basque" chez les voisins -et cousins - romans des Basques, il serait intéressant de l’étudier plus profondément, qu’il s’agisse des Béarnais, des Landais, des Navarrais du sud, des Riojanais, des Cantabres ou des Castillans des environs de Burgos.

    Maintenant, on peut entendre le sentiment de tristesse face à une mutation d’ampleur sur le BAB de la part d’une génération bayonnaise qui a connu une autre époque et vit mal ce qu’il faut bien appeler être un certain travestissement de la culture originelle de Bayonne. Plus que de travestissement, je dirais absence de culture véritablement authentique, qui ne soit pas une reconstruction (j’y comprends même les fêtes de Bayonne).

    Pour ce qui est d’Anglet et Biarritz, je crois qu’il n’est pas niable que la toponymie ancienne, pour partie, est indubitablement basque, notamment s’agissant des anciens domonymes. Il n’est pas non plus niable que la langue basque avait probablement disparu dès le XVIIème siècle, et vraisemblablement du fait d’un afflux migratoire gascon, du moins c’est mon hypothèse que je vérifie parfois par la lecture de Généanet et des relevés généalogiques.

    Disons qu’Anglet et Biarritz, c’est un peu comme Bruxelles qui a fait tache d’huile, en francisant les anciennes communes néerlandophones de son entourage. A ceci près que Bruxelles elle-même était néerlandophone majoritairement un siècle avant qu’elle ne francise sa périphérie, tandis que Bayonne est romanophone depuis aussi longtemps qu’il existe une ville claquemurée en ses murailles à la confluence de la Nive et de l’Adour (ce qui pose la question très intéressante de l’inefficience de Bayonne à romaniser des paroisses comme Irube, Lahonce ou Bassussarry avant le XIXème siècle).

    En réalité, la toponymie basque d’Anglet et Biarritz ne me semble pas plus spectaculaire que celle de Bidache ou Guiche, voire même que certaines communes du Seignanx ou du Gosse, sur l’autre rive de l’Adour, donc dans le département actuel des Landes. Plus la romanisation est récente, plus la toponymie basque sera restée présente, grand classique, le même qu’en Bretagne pour reconstruire l’oïlisation via la progression du gallo vers l’Ouest.

    La vasconnité pourrait réconcilier tout le monde, localement, et si je ne nie pas une relative hargne gasconne, cela réclame aussi de la part du nationalisme basque une petite concession symbolique, et là, ne nous disons pas de niaiseries, il est clair qu’il y a un désintérêt très profond pour la culture autochtone bayonnaise et comme parfois un sentiment de joie face à la déliquescence gasconne.

  • Bai Bruno ni naiz ! Esposaketaño bat baizik ez zen ! Iglesiasen lanari buruzko laburbilpen bat.
    Je vois un certain espoir dans le fait vascon et je pense qu’il peut réveiller certaines consciences qu’elles soient basques ou gasconnes ! Le fait aquitain, la connaissance du substrat basque au sein même du gascon est une réalité très peu connue et relatée malheureusement.. Nous devons faire un grand travail de vulgarisation sur ce sujet pour éviter que des gascons ignorants nient aveuglement le fait basque ou bien que des basques orgueilleux basquisent complètement le BAB en déformant l’histoire même.

  • Aquí que l’atz. C’est parfaitement ça.

  • Que semble qu’aoun bascou e gascoû soun a toque-toucan, lou bascou, coum per ûe rebenje de l’istori, e auji gagnat l’identitat dou loc per aqueste sègle. Segu que seré miélhe que lous bascous e siin plâ-boulén e aydin ûe presenci dou gascoû acera mes qu’y soun mèstes d’are enla. Toutû, n’éy pas qu’û tros de la Gascougne qui, ce pensi, goarderà cachin-caha ûe realitat ( meme floucade d’occitan) enter Ortès e Aran.

  • Dualde jauna/Mossur Dualde,

    Bai, arrazoi duzu lehen hitzetik azken hizkera eta nik gauza bera idatz nezakeen. Milesker anitz ! (zuri ere Bruno !)

    Quiò, qu’atz arreson de l’un cap a l’aute e qu’ic aurí jo podut escríver atau parièr. Chis ! (a tu tabé Bruno !)

    Agur bero bat deneri (bati izan ezik behintzat)

  • Dualde izena ongi datorkit ere ;)
    Milesker zuri bereziki Halip gure bi herrien arteko zubiak eraikitzeagatik. Alimaleko plazerra hartzen dut zuk idatzitako testuen irakurtzean hemen berean. Zure ibilbidea oso interesgarria da eta iruditzen zait adibide bat izan beharko litzatekela gure herriendako !
    Ez naiz aski trebea gaskoinerazko iritzi tes-tu baten idazteko, barkatuko nauzuelakoan.
    Je vais passer au langage d’oïl pour que Pierre Cassolet puisse écouter mon propos. J’aimerai vous rencontrer en toute amitié pour discuter de vos positions assez hostiles mais aussi de vos souvenirs linguistiques biarrots qui m’intéressent fortement. Milesker ainitz, Merce plan.

  • Je ne vois pas trop l’intérêt de s’adresser à quelqu’un dans une langue qu’il ne comprend manifestement pas ,même avec traduction subséquente ,sauf pour faire de l’affichage ...basque.Or , de l’affichage basque ,il y en a déjà bien assez dans les rues de Bayonne,pardonnez moi ,amis eskualdun ou apprentis eskualduns !

  • La partie en basque du message 67. est adressée à Halip Lartiga.

    La partie en français est adressée à Moussu Cassoulet.

  • Bonjour Gérard

    Cette hargne anti basque m’étonnera toujours.

  • Adiu Halip.
    Oui elle prend souvent des formes un peu viscérales et parfois inattendues mais elle s’explique aussi(voir le message de Vincent ci-dessus qui en donne en creux quelques ressorts).Il faut en tenir compte si on veut arriver à des attitudes acceptables par la grande majorité des gens de bonne volonté concernés.
    Mais si c’est mon petit message ci-dessus qui te préoccupe,je pense que tu comprendras qu’étaler des dialogues en basque sur ce site gasconnisant alors qu’on y répond à un contributeur ayant exprimé une certaine exaspération à ce sujet,n’est pas forcément la meilleure manière de le ramener à des sentiments plus raisonnables et pacifiques vis à vis de nos voisins et cousins,dont tu sais bien que nous les estimons réellement ,chez Gasconha.com.
    Gérard

  • Mon long commentaire a sauté. je ne le refais pas. Vous y gagnerez en temps.

    Je disais seulement qu’aucun peuple ne peut (sur)vivre sans préjugé fondateur, même s’il est erroné. Et que les plus séduisants, les plus forts ou les plus méchants l’emportent toujours. C’est une loi, le reste est autour.

    Que le préjugé anti-basque de certains Gascons des confins prouve leur acculturation et leur incapacité bien française à comprendre le fait identitaire. Au vieil antagonisme de peuples concurrents potentiellement amis / rivaux, mais qui se connaissaient et s’estimaient (le chant, les jeux...) s’est substitué une guéguerre des signaux. (Mais à Biarritz les maisons à vendre s’affichent en espagnol.)

    Que le complexe de supériorité de certains Basques est compensatoire. Or, le Pays Basque du Nord est largement francisé et démographiquement colonisé.

    Expliquer aux Gascons qu’ils sont "des Basques de langue romane" est un peu abrupt et revient à inférioriser le deuxième terme. Mais expliquer aux Basques qu’ils ont une responsabilité vis-à-vis de toute l’aire "aquitanienne", et leur rappeler que faire cause commune serait plus productif, ne serait-ce pas aller contre certaines représentations ?

    • Philippe, mes condoléances, mais pourquoi ton commentaire a-t-il sauté ? As-tu buté sur la longueur maximale présentement fixée à 3000 caractères ?
      Mais même quand on bute là-dessus, on peut faire des copier-coller pour ne pas tout perdre...
      Ou alors c’est le nouveau contrôle anti-spam ?

  • Pour mettre les choses au clair je précise que le message en basque qui semble déranger était destiné à un bascophone, excusez moi si je ne me vois pas parler en français à un frère bascophone même si c’est sur le site " Gasconha" . J’utiliserais volontiers le gascon mais j’ai encore un niveau trop limité.
    Le message en français au contraire était destinée à un francophone assez hostile à tout ce qui est basque, je n’aurai donc jamais utilisé l’euskara sous peine de lui provoquer de violentes crises d’eczéma.
    Je ferai des traductions à l’avenir si vous êtes tant intéressés par ce que j’ "affiche " en basque.
    Cordialement. Milesker zuer ( merci à vous)

  • Non, j’ai fait un geste maladroit, c’est tout.
    On pourrait concevoir un contrôle anti-spam plus marqué :
     sélectionnez toutes les cases montrant un béret.
     sélectionnez toutes les cases montrant un fronton de pelote.
     sélectionnez toutes les cases montrant un panneau digraphe.
     sélectionnez toutes les cases montrant une bouteille de Sauternes vide.
     Prouvez que vous n’êtes pas un robot et dites où vous avez planqué la bouteille pleine.

  • Gérard, que’t prègui de me desencusar : que sui jo qui comencèi de parlar basco dab Emanuel. En efèit, qu’avoi l’escadença d’encontrar un estudiant euskaldun interessat per le gasconitat e le toponimia de Biarritz ... e qu’estoi susprés e contènt de’u véder ací sus gasconha.com, lavetz que’u parlèi en basco atau com avèm devisat amassa en basco hens le facultat de Baiona, un mes a. B’es belèu pr’amon de’quò lo basco qu’es enqüèra pro viu, pr’amon le gènt qu’i pàrlan, que sii suus hialats sociaus e quitemenent en vilas gasconas (Baiona, lo Bocau, etc). Los gascons avossin sentir le fièrtat de poder parlar gascon pertot e com volossin, adara ne serí pas estat jo forçat d’apréner le lenga a 37 ans shètz digun dab qui parlar.

  • Il n’y a pas de mal, Bruno, à échanger quelques phrases en basque sur ce site. Au contraire, ça lui (re)donne une touche vasconne. Je dis "re" parce que cette touche vasconne, je l’ai souhaitée des l’origine.
    Pour "l’histoire", figurez-vous que le premier Gasconha.com a été fondé par un jeune dénommé Loriaki, que dans ma tête j’ai qualifié de "guerrillero vascon".
    C’était vers l’an 2000.
    Il était enthousiaste et croyait à la Vasconie ; il était plutôt basque mais avait des liens avec la Gascogne bordelaise. J’ai tenté de travailler avec lui, c’était l’époque où il y avait aussi le site arriba.eskerra.free.fr, remplacé ensuite par lo.gaskoi.free.fr (qui renvoie maintenant sur de vilaines pages Erreur 404 sur Gasconha.com !)*.
    Le nom "Arriba eskerra" lui plaisait... à moi aussi d’ailleurs...
    Ensuite, vous savez, les jeunes, ça passe facilement du coq à l’âne, et puis il m’a impatienté... Un moment il avait même recopié sur son site, sans me demander, "ma" page noms de lòcs, l’ancêtre des lòcs de Gasconha.com...
    Bref, il a laissé tomber le domaine Gasconha.com, que j’ai repris, remplaçant mon Oest-Gasconha : au début, je n’imaginais même pas embrasser toute la Gascogne ! Enfin, la Bascogne !-)
    Finalement, Loriaki, si tu lis ceci, je te salue cordialement... Agur bero bat !

    * Certaines pages de Lo Gaskòi/Arriba eskerra sont encore visibles, avec les couleurs originales, le style, la mise en page, de Loriaki - mais le contenu, c’est déjà moi !
    http://lo.gaskoi.free.fr/chicoi.php3

  • Bruno, com dit per Tederic aqui dessus ,non i a pas nat problema.Qu’as hòrt plan hèit d’interessar aqueth estudiant a las causas de Gasconha .En question de causida de lengas,tot qu’es ahar de moment e de contexte.Dus jorns a l’ "invadiment" deu siti per perpaus en basco podevan en.honsar quauques contributors (com lo Biarròt un chic esmalit) hens l’ideia d’ua submersion basca com la qui aqueth òmi escusava au BAB.Mes vertat es que quan tròbi un francofòne en un monde espanhòu o anglès (çò qui n’arriba pas sovent !) non passi pas au francès dab eth ,entà non pa estar descortès dab los autes .Question de "feeling" personau, arren de maixant.A lèu !

  • N’èi pas hèit arrei entà que s’interessi a le toponimia de Biarritz, qu’es eth qui hadó uua petita presentacion sus le gasconitat de Biarritz qui anóm véder dab autas regentas. Que vau créder qu’i a mèi de bascos (de menx de 40 ans) interessats adara per le Gasconha que non pas de gascons, sustot suu BAB ! :-/

  • Merce plan Bruno !
    Comprenant assez bien le gascon à l’écrit mais ne le maîtrisant pas assez pour l’écrire moi même je m’exprimerai en français. Oui Gérard je comprends votre propos, mossur Cassolet pourrait trouver l’argument même irréfutable de sa croisade anti-euskarique en voyant quelques "t" "x" "z" et autres "k" sur son site favori.
    Bruno je crois bien que tu mets l’accent sur quelque chose d’assez alarmant et inquiétant pour le futur du gascon... En effet il me semble du moins au BAB, que l’on trouve beaucoup plus de prise de conscience du fait gascon chez certains militants abertzale que dans la jeunesse d’origine gasconne biarrotte ou bayonnaise... Je n’ai jamais rencontré un jeune gascon biarrot ou bayonnais se revendiquant comme tel malheureusement... La culture basque est à la mode qu’on qu’on en dise et puisque la jeunesse est l’avant garde même de tout effet de mode, le basque fait de l’ombre à toute autre revendication territoriale et régionale. Mais c’est quand même dramatique que c’est chez quelques jeunes basques de sensibilité abertzale que la question gasconne du BAB m’a été pour la première fois rapporté. Mais où sont les jeunes gascons d’antan ?

  • To hori guetariarenlapurdin mintzatu egiten es baduzu. Eskuaras berry beriaren hits egingo ditut. Ikusiko dugu : Nere haurtzaroa eskualherrian egin dut. Amalau urte eta gero hori egiten du. Amatchishaharra jokatudut. Pilotari ninsen eta... eskuaraz hits egiten dut.
    Bon, voilà, vous êtes fixés ? J’ai autant de Garat, d’Etchart, d’Aguer que de Cassoulet, de Larrodé ou de Miremont dans le sang.
    Un jour un néo-gascon (oui-oui ça existe) m’a déclaré que mon patois ressemblait plus à du petit nègre qu’au vrai "parla negue". Vous allez me dire qu’il en est de même pour ce que parlent (ou plutôt parlaient) les guetariars et qui n’a rien à voir avec "l’Euslara d’Euskadi".
    Et oui, on se reconnaissait tout de suite entre guetariars, bidartars, ahetzar ou luziens avec leur accent kaskarot et ceux de St Pée alors.
    C’est marrant, pourquoi je dis ça ?
    Bon je ne vais pas vous infliger ce soir le pensum de devoir lire l’histoire de ma vie (je remets ça à plus tard, vous n’y couperez sans doute pas même si vous n’en avez rien à faire).
    Adishats eta geroarte.

  • Re-salut.
    Sauf le N° 67 je crois, je n’avais pas lu le reste et encore je n’ai pas tout lu. Il ne me semble d’ailleurs pas utile de le faire. Querelles de Navarrais... En plus, effectivement pourquoi parler basque sur un site dédié à la "gasconitude" ? Comme on disait à Biarritz : Arribe que plante. Qu’ey planta é qu’es arribat. E mey viste qu’ens push espéra. Total charnègue ou Xarnegu je revendique.
    A plus.
    Pour lou Merger on dit : "Quin bas sus moussu" à un copain quand on le rencontre ou bien "A tu garçou quignement que va la vite".
    J’en ai plein d’autres comme ça...

  • Vous semblez monsieur Cassolet être un vrai témoin d’une époque quasi révolue, une époque où les villages charnègues assumaient encore leur double appartenance. Je serai vraiment curieux de vous entendre parler gascon, ce gascon biarrot si spécial qui apparemment empruntait beaucoup au dialecte basque labourdin de l’époque. Le dialecte de Guetary semblait appartenir à l’ensemble côtier dont le centre était St jean de Luz, ce que l’on nomme maintenant kostatarra qui est parlé à Ascain, Sare, Saint-pée,..
    Lorsque vous parlez de basque d’"Euskadi" vous mentionnez le basque parlé dans les trois provinces bascongadas ? ( Gipuzkoa, Bizkaia, Araba)
    Ne vous y trompez pas, le témoignage d’un Bas-Adour encore gascon et parfois partagé avec le pays basque réchauffe nos coeurs ! Vous pouvez donc relater l’histoire de votre vie !
    PS : Etant d’origine bas-navarraise il est vrai que mon basque est plutôt garaztar que getariar même si le batua me vient naturellement à l’écrit.
    Cordiaument

  • Pourquoi parler basque sur un site dédié à la gasconitude ? Parce que j’ai cru savoir qu’il y avaient des gascons bascophones sur le site et que la cause vasconne semble être une question récurrente dans les discussions.
    vaSCons
    gaSCons
    baSCos
    N’y a t-il pas une petite ressemblance ?

  • =)83
    Je découvre Federico Krutwig qui pourtant est cité sur gasconha.com

    Sur wiki :
    Plus anecdotique est le projet ultra-nationaliste de Federico Krutwig pour qui le Pays basque doit être une « grande Vasconie » incluant toutes les terres qui auraient été basques un jour : Gascogne, région de Jaca, la Rioja et la Bureba18. C’est ce qu’on dénomme en basque Orok Bat, qui signifie « Toutes unies »19.

  • Oui Emmanuel, le rapport aux Basques (nord et sud) est important pour nous parce qu’il correspond à des réalités humaines et géographiques en plus d’une parenté culturelle mais aussi parce qu’il peut ré-équilibrer les rapports des pays gascons avec les pays occitans d’un côté et la France d’oil (Charente Poitou et au delà ) de l’autre.
    Et au delà des Basques c’est toute une coopération nécéssaire, inscrite dans une histoire ancienne, avec les pays du sud des Pyrénées:Navarre,Aragon,Catalogne que nous souhaiterions voir revivre et porter des fruits.
    Quant aux bascophones parmi les contributeurs de Gasconha.com, ils doivent tenir à l’aise dans les doigts d’une seule main (personnellemet j’en identifie à peine deux ou trois, notre webmestre ayant quelques lueurs de basque aussi, je crois (il peut vous le dire).
    Bona nuèit !

  • Bonjour Tederic,
    Je viens de trouver cette partie de Gasconha.Com mentionnant l’importante question des relations avec le Pays Basque.
    Cette question revenant régulièrement dans la tradition orale telle qu’elle m’est parvenue, je l’avais évoquée dans le tome II de Reflets de Loups.
    Sans prétention aucune à convaincre qui que ce soit de ce cousinage occasionnels entre le Pays Basque avec les Comminges et Couserans, si la chose vous semble intéressante, je me ferai un plaisir de vous adresser gracieusement cet ouvrage.
    Avec mes compliments constants pour Gasconha.Com,

    Bien cordialement,

    Philippe Raufaste

    Voir en ligne : http://www.refletsdeloups.com/

  • Chapeau !
    Visez le niveau ! Pauvre Gascogne, le café du commerce en tremble encore.

  • 41.N’êtes-vous pas un peu dur ? Le sujet peut paraitre mince mais les illustrations figurant sur le site en question ne sont pas laides et il me semble difficile de préjuger du texte des deux volumes présentés...

  • =) 42
    Je ne pense pas que Michel D parle du site dont le lien est dans le sujet 40.
    Probablement s’agit il du tour qu’a pris l’échange au sujet du BAB ?

  • non, je ne parle pas du site que je ne connais pas. Je ne supporte pas ce qui méprise et divise

  • J’espère que cette discussion a été plus l’occasion de montrer des envies de ponts (basque/gascon) que de divisions.

    En tout cas, c’est ce que je constate aussi dans ma vie personnelle.

  • Je l’espère aussi. Des occasions de rencontre ne manquent pas. J’ai en tête l’agréable souvenir de celle-ci :
    http://gasconha.com/spip.php?article1187


Un gran de sau ?

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