Pro Silva (Jacques Hazera) sur Public Sénat ; nos forêts, des usines à bois ?

- Gerard Saint-Gaudens

Ce jeudi soir sur Public Sénat, l’émission Terra Terre accueillait une émission titrée "Nos forêts, des usines à bois ?" où la forêt landaise était très présente.
Le Directeur de Gascogne Bois et surtout notre ami Jacques Hazera, sylviculteur lui-même, expert forestier et vice-président de Pro Silva apportaient les préoccupations de nos pays forestiers. Jacques Hazera, avec sagesse, prônait l’alliance de l’homme, de la nature et d’une mécanisation maitrisée, en recherchant une diversification discrète et progressive des essences et en insistant sur la conduite de la régénération naturelle des forêts.
Il concluait que "quand l’homme se met en retrait, la nature y gagne". Sages paroles qui visent à la préservation de nos paysages, de nos écosystèmes naturels et aussi de nos écosystèmes sociaux : si la forêt landaise actuelle est largement artificielle à l’origine (ô, les manes d’Arnaudin !) elle est aujourd’hui part de notre "nature".
Et comme Gascons, nous ne pouvons qu’approuver tant la protection de nos paysages que celle des débouchés humains qu’ils permettent : les travailleurs de la forêt et du bois ne sont-ils pas presque toujours des fils de ce pays et qui n’ont pas l’intention de l’abandonner ?
Le blog de Jacques HAZERA sur la forêt

Grans de sau

  • Je n’ai pas encore pu visionner l’émission "Nos forêts, des usines à bois ?", mais j’ai depuis longtemps relayé sur Gasconha.com les idées de Jacques Hazera, son engagement pour une forêt landaise plus diversifiée, plus qualitative, plus naturelle, plus riche écologiquement, où les pins deviennent aussi de beaux arbres, dont on fait aussi du bon bois (qui se vendrait plus cher que maintenant), en harmonie avec d’autres essences.

    Je sais que beaucoup des travailleurs de la forêt et du bois des Landes de Gascogne que tu évoques, Gérard, ne partagent pas les vues de Jacques Hazera, voire y sont farouchement hostiles. Et parmi ces opposants mêmes, nous pourrions sans doute en trouver qui se sentent gascons, et nous reprocheront de lier le combat gascon, qu’ils partageraient sinon, à une vision de la forêt landaise qu’ils jugent, par exemple, irréaliste ou anti-économique.

    A y réfléchir, je pense quand même qu’il faut lier la Gascogne - et ici les Landes de Gascogne - à une exigence esthétique, paysagère, qualitative, forte.
    A nous d’expliquer que c’est possible sans casser l’économie forestière, mais en la faisant évoluer sur le temps long !

    Le gran de sau déposé aujourd’hui par Laurent Villanova, qui anime le groupe Couleur Gascogne sur Facebook, nous conforte dans ce sens :

    Pour moi si on veut que la Gascogne survive dans l’imaginaire collectif, il faut qu’elle soit la première à jouer la carte NATURE. Sa ruralité est maintenant devenue un atout pour la qualité de vie , pour la qualité de ses produits, pour la qualité de sa table et enfin la qualité des sites naturels qu’elle offre. (montage, mer, forêt et valons verdoyants) Il nous faut capitaliser sur cette image déjà encrée dans bien des tête. Fier d’être nature ou encore Gascogne le festin nature !!


Un gran de sau ?

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