Les français semblent vouloir se donner un nouveau monarque, que certains comparent à Napoléon III (Edwy Plénel sur France Culture) : liens étroits avec la grande bourgeoisie d’affaires, volonté de réforme par le fait du prince...
Or, Napoléon III avait un intérêt particulier pour la Gascogne maritime : villégiature à Biarritz et Arcachon, village expérimental de Solférino dans les Landes, politique autoritaire de remplacement de l’économie agro-pastorale landaise par la monoculture du pin...
Sarkozy, lui, aime Arcachon, mais on n’a pas d’autre signe d’un intérêt pour la Gascogne maritime.
Peut-on tirer, cependant, des enseignements de l’époque du second Empire en Gascogne maritime ?
Est-ce que les mentalités politiques en ont gardé l’empreinte ?
Est-ce que le massif landais (40 % de la surface de la Gascogne) peut connaître une nouvelle révolution : remplacement de la forêt par une agriculture industrielle axée sur l’irrigation et les fertilisants de synthèse (malaÿe !)...
Historiens, géographes et autres, que ne pensatz ? Ou ma question est-elle saugrenue ?
Mise à jour 2020 :
La comparaison Sarkozy-Napoléon III, que j’ai risquée en 2007, n’a pas été validée par l’histoire, concernant la Gascogne.
Mais les actions particulières de Napoléon III en Gascogne, et les traces qu’elles ont laissé, viennent d’être évoquées par un des mousquetaires de ReGasPros. Ecoutez ci-dessous (en gascon !) :
Tederic M.