[En tant que modérateur, je ne voudrais pas que certains passages de ce courrier de J. Lafitte découragent les personnes extérieures à la Gascogne de participer aux débats sur la Gascogne.
Les gascons ont certes depuis longtemps pris l'habitude de croire que leur salut viendra d'ailleurs. De Paris surtout, mais aussi parfois de Pamplona (pour les jeunes "festayres"), ou d'Occitanie centrale (pour les occitanistes) ?
Il faut changer ça, mais en continuant à écouter les avis, d'où qu'ils viennent, surtout quand ils sont de bonne foi et correctement exprimés, comme c'est le cas pour ceux de J. Barcelò.
Siatz hardits.
Tederic]
Bonjour,
Dans un message du 15 novembre, M. Joan BARCELO m¹a adressé quelques
critiques qui, coum toutes las qui¹m vienën d¹ûn nou-Gascoûn ou soun
esprimades en ouccitân, me hèn l¹efèyt d¹ûn cop de berrét sus ûn àsou.
Mais je tiens à y répondre sur le fond pour apporter à mes amis du Forum
quelques rectifications ou compléments d¹information.
1° Il m¹est reproché d¹écrire en français quand il s¹agit de choses
sérieuses et d¹avoir une attitude diglossique regrettable pour « un ex-sòci
de l¹Institut d¹Estudis Occitans ».
Qu¹on sache donc que le français est ma langue maternelle et le gascon,
celle de mes grands-parents que je n¹ai pas connus et de plusieurs très bons
amis de mon temps d¹études secondaires au Collège St-Joseph de Nay. C¹est le
hasard qui m¹a fait découvrir que le « patois » de mes amis et cousins, et
donc ancêtres, était une langue, le gascon, et je me suis attaché à
l¹apprendre à 50 ans passés.
2° Le manuel "Lo gascon lèu e plan" de M. Grosclaude, trouvé sur les rayons
de la FNAC-Châtelet à Paris, m¹a conduit vers les milieux occitanistes, et
après un parcours du combattant pour trouver une adresse parisienne
Langues et diasystèmes (suite) Jean LAFITTE [Forum Yahoo GVasconha-doman 2004-11-20 n° 3320]