Une "Agence gasconne" codirigée par les régions Aquitaine et Midi-Pyrénées ?

- Tederic Merger

D’abord, "agence gasconne", ça fait un peu technocratique, et il faudrait trouver un terme plus gascon, plus attirant, que "agence".
J’attends vos propositions.

Mès adara, passem au contengut :

1) Economie :


Promotion du label "Gascogne" pour des produits du terroir et le tourisme.

Il s’agit de profiter de la bonne image de la Gascogne (même au delà des frontières françaises) comme terre "de bien vivre" (même si on vit aussi très bien ailleurs !).

Donc, faire fonctionner une synergie entre une Gascogne revitalisée culturellement (j’y viens après), et ses produits.

Des appellations "Gascogne", avec derrière des produits de qualité, ça aurait plus de gueule que des appellations "Sud-ouest" !

2) Culture et langue :

 Soutien à l’audiovisuel en gascon ou sur la Gascogne.
Une télé gasconne sur un canal grand public comme France 3 serait l’idéal, mais ne rêvons pas trop : les régions, très restreintes présentement dans leurs compétences, n’ont pas le droit, ni de toute façon les moyens, de se placer ainsi sur le devant de la scène.

Mais cette "Agence gasconne" pourrait aider des films grand
public : récits historiques, documentaires, mise en cinéma d’écrivains gascons
(je pense bien sûr à Camelat !)...

Il y a aussi à encourager une production audiovisuelle sur le web,
mais là, le public d’âge mûr sera peu touché. Mais les jeunes, oui, et c’est important !

L’accent gascon en français, au lieu d’être banni, devrait être encouragé, et ce pourrait être un terrain d’action, complètement inédit en France, pour l’Agence.
Ex : annonces dans les services publics (transports en commun, pour contrer le syndrome "Simone"...)

De même, la prononciation des noms propres gascons, constamment écorchée dans les médias, devrait occuper "l’Agence"...

 Sauvetage, mise en valeur, explication... des noms de lieux gascons : c’est une trace majeure de la Gascogne dans notre quotidien.
Il faudra ici résoudre le gros problème de la graphie : la graphie
occitane dite "alibertine" n’est pas, présentement, adaptée à une
lecture correcte par la majorité de la population.

 Soutien aux sports, jeux et loisirs traditionnels, pour en
renouveler la pratique : quilles, courses landaises, paloumèros
(palombières), pêche, chanson...

Il y a des élections régionales dans deux ans...

Ce pourrait être l’occasion d’un galop d’essai pour interpeler le monde politique de nos deux régions.
On peut prévoir qu’ils seront surpris et sceptiques, si d’ici là nous n’avons pas réussi à créer une ébauche de dynamique culturelle clairement affichée comme gasconne.
La popularisation du "Drapèu de la Dauna" pourrait nous y aider.

Certains des politiciens régionaux répondront qu’il y a déjà des programmes d’actions "occitane" et ne verront pas l’intérêt de mettre la Gascogne à part.
Il faudra leur expliquer que la synergie culture-économie, qui peut marcher avec la Gascogne, ne peut guère marcher avec l’Occitanie, ensemble beaucoup trop grand et divers.

De plus, les tenants de chaque région (Midi-Pyrénées et Aquitaine), se méfieront de l’irruption d’une Gascogne à l’image forte, alors qu’ils tentent à grands frais de construire des identités régionales "aquitaine" ou "midi-pyrénéenne".

Mais ce sera de toute façon un bon exercice pour tester notre "idée gasconne" !

Un gran de sau ?

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