Le combat est perdu... Vincent.P

- Vincent P.

Plus de 5000 membres qui se mobilisent sur au fond un sujet qui met en question la dignité de la langue régionale dans l’espace public.
Et les patronymes locaux montrent bien que ce sont les descendants des derniers locuteurs qui refusent cette apparition.
Et pourtant, elles sont bien faites ces annonces...
L’occitanisme a failli dans des proportions dantesques.

Groupe Facebook : Pour que l’occitane du métro toulousain ferme sa gueule !

Grans de sau

  • Finalement, je trouve que ces jeunes portent en eux la "vergonha" (la honte).

    Ils haïssent toute trace de ce qu’ils doivent percevoir comme un passé paysan. Les "r" roulés, par exemple...
    Ils trouvent "Empalott" ridicule, mais le même "Empalott" leur plairait si c’était dans le cadre d’un doublage anglophone, non ?
    Le combat occitan parait perdu, puisqu’il a tout misé sur la langue, et que celle-ci est perdue.
    Mais le conformisme méchant de tous ces jeunes me fait peur.

    Bon, je module quand même : il y a des réactions comme "A la limite pdt le festival occitania mais là sa soûle complet"... ici, ce n’est pas exactement de la "vergonha" mais plutôt un grand désintérêt.

  • Je ne sais pas si techniquement l’on peut parler de honte, parce qu’elle impliquerait pour ceux qui la vivraient une identification partielle au monde paysan qu’ils rejetteraient.
    Or, ils n’ont aucun lien avec celui-ci : ce n’est pas le fantôme du monde paysan qui les agresse dans leur vie de banlieusard
    parisien délocalisé en province, c’est l’accent, les intonations, l’altérité.
    Le français l’emporte parce qu’il est la langue de la civilisation urbaine moderne, celle dans laquelle se reconnait cette jeunesse.

    En tout cas, je suis stupéfait par la violence des attaques, d’autant plus que la cible est faible. Et les rares interventions d’occitanophiles sur ce groupe sont caricaturales à l’extrême, ne trouvant qu’à insulter la majorité qui serait ignare.

    A contrario, il me semble que l’accent toulousain est bien perçu. Il restera à Toulouse de l’occitan un vague "putaing cong" (notez le n vélaire, typiquement gascon).


Un gran de sau ?

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