Je réponds, mal, à l'appel au secours de Loïc :
> Oey que souy tornat ana ara bibliotèca dera mia universitat tà garda eth ALG.
> Que cercaua eras fourmas vèrbaus dera Vath d'Aura. Que soun en cincau voulume
> d'aqueste atlas, mès Diu vivan ! b'ey mau hèyt ! qu'i a trop d'abreviacoûns, e
> que pensi qu'eras cartas ne soun pas claras brica ! Qu'ey plôn mauaysit d'i
> coumprene quauquarrên.
> E ûn de vous sap quin cau l'utiliza ?
Jacques Allières s'est trouvé devant un extraordinaire embrouillamini de
formes verbales gasconnes, et il a choisi, avec bien sûr l'assentiment de
Jean Séguy, de les analyser élément par élément, et de cartographier ces
éléments ; de telle sorte qu'il faut pêcher ces éléments dans toute une série
de cartes pour retrouver les paradigmes d'un seul lieu.
Je m'y suis essayé plus d'une fois, poussé par un besoin précis ; mais
reconstituer toutes les conjugaisons d'une seule vallée est déjà un très
gros travail... à vérifier ensuite sur place ! Et pour la vallée d'Aure, il
n'y a que deux points, Arreau (698 N) et Tramesaygues (698) ; je ne pense pas
qu'on puisse y rattacher Lannemezan (689).
Je ne puis conclure que sur un classique « bon courage ! », sans la moindre
ironie.
Il y aurait peut-être aussi une recherche dans les sources d'où est parti
Allières, carnets d'enquêtes et enregistrements sonores, mais je ne sais où
ils sont.
Amistats a touts,
J.L.