Le mercredi 11, Lousi dollo a écrit :
« La francisation semble avoir déjà été engagée au Moyen Âge. »
Txatti lui a répondu "cop sec" :
» On ne peut laisser passer une telle énormité. »
Et notre modérateur l’a publié avec cette judicieuse demande :
» Los aunorables listaires que son pregats de motivar las loas
afirmacions. Â »
Tout dépend de ce qu’on entend par » francisation ». Pour ce qui est de la
pénétration du français dans les pays d’oc, c’est vrai, par le bilinguisme
des "capulats", tout comme ce sont les "capulats" aquitains qui ont parlé
latin les premiers et envoyé leurs fils aux scholae romaines de Bordeaux et
Toulouse (où, entre parenthèses, enseignaient des Gaulois, puisque des
grammairiens gaulois firent carrière à Rome en y enseignant le "bon" latin).
Fébus, prestigieux "souverain" de la Vicomté de Béarn (1331-1391) ‹ donc au
Moyen-âge ‹ a quand même écrit son Livre de la chasse en français. Et les
correspondances en français copiées dans le livre de son notaire vicomtal
Bernat de Luntz montrent que les lettrés n’avaient pas plus besoin de
traductions du français que du latin.
Voilà dnc ma petite pierre à ce qui ne devrait pas être un sujet de dispute.
Amistats a touts.
J.L.
« La francisation semble avoir déjà été engagée au Moyen Âge. »
Txatti lui a répondu "cop sec" :
» On ne peut laisser passer une telle énormité. »
Et notre modérateur l’a publié avec cette judicieuse demande :
» Los aunorables listaires que son pregats de motivar las loas
afirmacions. Â »
Tout dépend de ce qu’on entend par » francisation ». Pour ce qui est de la
pénétration du français dans les pays d’oc, c’est vrai, par le bilinguisme
des "capulats", tout comme ce sont les "capulats" aquitains qui ont parlé
latin les premiers et envoyé leurs fils aux scholae romaines de Bordeaux et
Toulouse (où, entre parenthèses, enseignaient des Gaulois, puisque des
grammairiens gaulois firent carrière à Rome en y enseignant le "bon" latin).
Fébus, prestigieux "souverain" de la Vicomté de Béarn (1331-1391) ‹ donc au
Moyen-âge ‹ a quand même écrit son Livre de la chasse en français. Et les
correspondances en français copiées dans le livre de son notaire vicomtal
Bernat de Luntz montrent que les lettrés n’avaient pas plus besoin de
traductions du français que du latin.
Voilà dnc ma petite pierre à ce qui ne devrait pas être un sujet de dispute.
Amistats a touts.
J.L.