"Bernard HERROU" herrou-bigorre@wanadoo.fr pose la question suivante :
> Dans un acte ancien concernant un ancêtre, il est écrit Dominique Darbon,
> dit Birinayre. [Š] l’un d’entre-vous pourrait-il me donner la traduction de ce
> sobriquet.
Cela me parait pouvoir s’analyser en un verbe "birina" + le suffixe d’acteur
"ayre".
Compte tenu de la "fluidité" entre "e" et "i" et de la prononciation ‹ et
graphie gasconne courante ‹ du "v" étymologique en "b", ce "birina" pourrait
bien être une variante de ce que Mistral écrit "verina", variante de
"enverina" : » Infecter de venin, envenimer ; irriter, aigrir. »
Et "enverinaire" » celui, celle qui envenime, tison de discorde ».
C’est peu flatteur, certes, mais les sobriquets le sont rarement.
Avec mes excuses à tous ceux que rebutent les exposés linguistiques.