Parce que je félicitais Guilhem pour son « exposé magistral » sur les
Anglais et l'anglais en Aquitaine/Guyenne/Gascogne, Bruno a réagi par ces
mots :
« Je me méfie comme de la grippe aviaire des ³exposés magistraux² ».

Personnellement, ne fréquentant pas les poules en vie, je ne me suis jamais
méfié de la grippe aviaire.
J'ai en revanche le privilège de suivre depuis plusieurs années des cours
magistraux de linguistique à l'Ecole pratique des hautes études (EPHE),
cours dont les auditeurs sont quelques doctorants et surtout des professeurs
agrégés ou d'université, ou de Directeurs de recherche du CNRS, pas tous
retraités, qui généralement prennent des notes bien "sagement".
Il n'est pas rare que le Prof. en "chaire" (en fait, une table au même
niveau que les autres) demande l'assentiment de l¹un ou l¹autre ou du groupe
entier, ou suscite une question ou un avis contraire, le tout dans une
ambiance tout à fait sympa.

Par exemple, comme l'un de ces Profs vient de Toulouse, après une
explication donnée à un auditeur, il lui a dit, sous les lambris de la
Sorbonne « As coumprés ? ». J'ai aussitôt souri ; et me voyant, le Prof a dit
« Ah ! Jean a compris ».

J'espère que cela fera tomber les préventions envers les cours magistraux :
tout dépend des maitres qui les donnent !

Amistats.

J.L.