Amics,
En ûn meesadyë de dilûns passat, 5 de Heurè, V. Poudampa qu'escriu :
« Au risque de choquer, je pense qu'une décision aussi importante que le
changement du nom d'une commune devrait être confié à des instances
spécialisées ( c'est le cas dans la mesure où il faut que le Conseil d'Etat
le valide mais j'entendais plutôt une instance linguistique ). De nos jours,
il n'est pas rare que les habitants des communes soient les premiers à
porter atteinte à leur patrimoine toponymique, soit parce qu'ils cèdent aux
titres ronflants (les noms des lotissements toujours plus nombreux sont
affligeants ), soit par méconnaissance de la langue locale. »
Que viéni de questiouna a Daune Marie-Rose Simoni-Aurembou, Directoure
emerite de recèrques au C.N.R.S., dialectoulogue arrenoumade qui presidè la
Coumissioûn naciounau de toupounimie e qui éy adare en la coumissioûn
especialisade. Que m'a arrespounut sou pic [enter crouquéts, que soun
precisioûns qui hournéxi you] :
« Š une instance spécialisée intervient dans le changement de nom des
communes, la Commission de révision des noms de communes (Ministère de
l’Intérieur). Et soyez rassuré, il y a des linguistes et des toponymistes
compétents : Françoise Vielliard ([École nationale des] Chartes),
Jean-Pierre Brunterc’h [Archives nationales] (qui remplace Marianne Mulon
[autë lingüiste e istouriane arrenoumade, qui Gerhard Rohlfs arremerciè per
lou coumptë-rendut qui avè hèyt de Le Gascon ; védë ed. 1977, Préface de la
3è édition, note], moi-même, qui remplace Taverdet [prof. d’universitat,
presidén de la Société française d’onomastique], Elizabeth Calvarin (IGN),
etc.
» Quand une commune veut changer tout ou partie de son nom, la démarche est
la suivante : 1° Délibération du conseil municipal et approbation ;
arguments avancés par la commune ; 2° Avis du conseil général ; 3° Avis du
directeur des Archives départementales ; 4° Avis du directeur départemental
de la Poste (au cas où l’ordre alphabétique des communes serait bouleversé)
; 5° Avis du préfet.
» Nous avons tous ces éléments en main pour chaque cas, et la Commission
émet un avis (favorable, défavorable, demande de complément d’information).
» Le Conseil d’Etat suit très généralement l’avis de la Commission, et en
cas de divergence c’est alors seulement que tranche le ministre de
l’Intérieur (ex. Chalons-en-Champagne ou Cordes-sur-Ciel, mais des ministres
"du pays" étaient intervenus...)
» Seulement, avant la création de la Commission de révision, après la guerre
je pense, les communes faisaient ce qu’elles voulaient. Et il y en a aussi
qui font encore des panneaux fantaisistes, et illégaux (ex.
Vitrolles-en-Provence... )
» Pour l’histoire, une seule adresse : Marianne Mulon. »
Que seré mauaysit d’esta mèy precis e coumplét !
Au noum de touts, qu’arremercii hort a Daune Simoni !
A lèu.
J.L.
Cambiemén de noum de coumunes lafitte.yan [Forum Yahoo GVasconha-doman 2007-02-07 n° 7961]