Graphie et survie d’une langue lafitte.yan [Forum Yahoo GVasconha-doman 2007-05-08 n° 8244]

- Jean Lafitte

Bonjour à tous,

Voici un extrait de revue à méditer par ceux qui croient faire vivre les
langues d'oc sous l'habit d'une graphie médiévale.

« Au IIIe siècle, une forte minorité d’Égyptiens est devenue chrétienne.
Pour faciliter la diffusion de leur doctrine dans le peuple qu’ils veulent
évangéliser, ces chrétiens renoncent à écrire l’égyptien avec les écritures
traditionnelles, hiéroglyphique et démotique, si difficiles à maîtriser.
Tournant résolument le dos à l’Égypte pharaonique et à sa littérature, ils
adoptent une écriture phonétique, celle du grec [présent en Égypte depuis
330 avant J.-C.].
 » L’ancienne écriture égyptienne était idéogrammatique et consonantique :
elle n’utilisait pas de voyelles. Comment le non-initié pouvait-il être sûr
de prononcer correctement ce qu’il essayait de lire ? Le nouveau système a
les consonnes et les voyelles du grec ; et comme la langue égyptienne
comporte des consonnes que le grec ignore, quelques signes supplémentaires
ont été ajoutés. »
Rodolphe Kasser, litulaire honoraire de la chaire de coptologie de
l’université de Genève, Saint Antoine et la naissance du monachisme in Le
Monde de la Bible, n° 177, mai-juin 2007, p. 23.

Je précise que le copte se parle et s’écrit encore aujourd’hui.

Et un autre passage, pour ceux qui croiraient que l’imposition d’une langue
administrative est une spécialité française et "jacobine" :

 » 770 : Le gouverneur al-Malik encourage l’arabisation de l’Égypte en
prohibant l’usage du copte dans les documents publics »

Amistats.

J.L.

Un gran de sau ?

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