Adixat moundë
Ûn cop de mèy, que vau arrissa lou péu de daubûns, més nou-m poux pas
empacha de disë lou plasé qui viéni d’avé en léyë lou messadyë ta senat de
V. Poudampa a perpaus de las anoùncies dou metro de Toulouse qu’un pugnat de
militans e voulerén audi en « occitan » :
» exemple-type de l’idée gadget et totalement vaine dans un contexte
toulousain à 99% unilingue français »
En tout pensa que » 99 % d’unilingue français  » e desbrembe proubablë lous
qui parlen tabé anglés, Universitat e Aeronautique qu’oubliguen...
E tabé l’arremarque qui resuméx 25 ans de la mie militance entau gascoûn :
» contre-productif si ce n’était pas accompagné d’un effort gigantesque
d’éducation, financièrement irréaliste et politiquement inimaginable. »
Quoan vedém ço qui n’éy dou francés dous eslhèvës e estudians, pux dous
"cadrës" de las enterpreses, se l’Estat e lous Francés e volën ha ûn esforç
sus ue loengue, que sera tau francés, you purmè !
Que perseguéxi en aqueste loengue, permou que vau parla d’ue esperiénce qui
viscouy en Bretagne.
J’ai dû faire plusieurs voyages annuels à Rennes pendant les 3 années où j’y
ai été inscrit en thèse, et j’ai été frappé par l’affichage bilingue en
gares, SNCF et Métro, plus quelques plaques de rues.
Cela m’a paru terriblement "gadget", démagogie politique pour plaire à
quelques porteurs de banderoles, car on sait que la langue régionale de
Rennes et de toute sa région n’était pas le breton, mais le parler roman
d’oïl dit "gallo", qui serait semble-t-il assez vivant encore... Et je n’y
ai jamais entendu d’autre langue que le français.
Mais rassurez-vous, cela ne m’empêche pas d’étudier le gascon et de
l’enseigner à une poignée d’adultes qui acceptent de faire cet effort et
qui, Dieu merci, y prennent plaisir.
Hèt beroy,
J.L.
Annonces du métro en "occitan" lafitte.yan [Forum Yahoo GVasconha-doman 2007-12-07 n° 8504]