Adieussiatz,
Je crois que monsieur lafitte "s'engana" sur mes intentions, en bon occitan (et non occitanISTES, je me refuse a toute appartenance a une quelconque race pure de missionnaires qui soit) mon but est de rassembler, je n'irais donc pas me rejouir de ce qui lui semble être une "séparation" (meme si me definissant plus cunilinguiste que linguiste, je me moque des variantes d'accents (qu'elle soient entre des dialectes occitans, ou de sous-dialectes (j'emploie sous dialectes sans aucune volonte de depreciation) et m'interesse plus a bâtir des affinites d'ordre humain (meme si dans l'occitanISME et toutes ses branches (le gasconISME, lo provencalISME, le languedocianISME, le limousinISME.... pardon pour ceux que j'oublie, qu'ils se rassurent ils ont dans mon estime la meme place que les pré-cités) je vois des gens qui prefèrent s'attacher au 5% qui nous deseparon qu'au 95% que nos avons en commun, a moins qu'ils ne craignent de perdre ce si joli
particularisme qui peut transformer quelqu'un sans talent ou aura particuliere en quelqu'un de sans talent ou aura particuliere mais qui parle patois)
Amistats
Cedric, cap redactor de lenga occitana a Radio Occitania
Arveir se, arveir se que lo panas se dreisse
fin a qoura pareisse, e quora pareis pas pì... arveir se e merci.
(Val Cluzoun, Anonimo sec. XIX)
"L'objectif a atteindre n est pas un autre Etat, mais l association, association toujours changeante et renouvelée, de tout ce qui existe."
Max Stirner
"Cal renoncia a batalhar per ço que aima, s'acostuma e perd la dignitat" Joan Cavaliers, càp dels Camisards de Lengadòc contre lo bo(n)r-rei de frança
Ieu, ma vida, los meus còps de còr e de morre, de seguir sus http://www.myspace.com/joan_cavalier
Message d'origine ----
De : lafitte.yan <lafitte.yan@orange.fr>
ì : Gasconha Doman <Gasconha-doman@yahoogroupes.fr>
Envoyé le : Jeudi, 13 Décembre 2007, 14h26mn 42s
Objet : [G(V)asconha doman] Pour l'union entre gascons
Bonjour à tous,
ì la lecture du message de "cedric" thebigdreux@ yahoo.fr daté de mardi 11
m'est venue l'idée de lui faire plaisir (peut-être) en lui rappelant une de
mes "découvertes" sur le gascon.
Il a écrit en effet :
« ...cresia que lo probleme matge de Gasconha (de ço qu'en vejeri pels
parents de la meuna anciana calinhòta) era de descubrir qual mentre lo monde
de Gèrs (que parlon eth gascon de d'Artanhan) e los de Biarn (que parlon eth
gascon de Gaston III de Biarn) parlava "Eth Beroi Gascon".... »
Eh bien, ma "découverte" a été que du temps de Gaston III de Béarn (v.
1010-v. 1037) et encore du temps de Gaston III de Foix et X de Béarn, dit
Febus, (1331-1391), les Béarnais prononçaient encore le [w] intervocalique
(aue, cantaue, gaue(r) etc.) comme les Armagnacais, la plupart des
Bigourdans, une bonne part des Landais, les Girondins de la rive gauche,
sauf Bordeaux ville, etc.
Ce n'est qu'à partir de 1400 qu'est apparue la prononciation en [b],
probablement venue d'Espagne.
(Ligam-DiGaM n° 21 d'avril 2003).
Le béarnais moderne est donc sur ce point plus éloigné de la langue
primitive que le gascon des régions en [w].
J'ai par contre été peiné par le message de Txatti d'hier soir mercredi 12,
réagissant au mien « Où est la "vergonha" ? » dont l'introduction l'a
choqué.
Or mon message est inséparable de celui de M. Thierry Merger auquel il
répondait. Ce dernier m'avait attaqué personnellement, et sur l'orthographe
de mon nom et sur mon titre de docteur, violant ainsi les règles de tout
"forum" qui est d'exposer des faits, de communiquer des informations, de
débattre d'idées, sans jamais s'en prendre aux personnes. Venant du
"modérateur" de Gasconha doman, c'était une faute qu'on pourrait qualifier
de "professionnelle" , et il eût été bien naïf de croire que je ne relèverai
pas le gant.
Puisque Cédric évoquait "d'Artanhan" , je pense qu'il n'aurait pas fait
autrement que moi dans la même situation.
Mais je n'avais aucunement l'intention de blesser Txatti. Peut-être a-t-il
ressenti douloureusement de ne pouvoir exposer ses propres actions bénévoles
pour la Gascogne et le gascon... Mais nul ne le lui reproche et si cela le
stimule pour s'y mettre dans la mesure de ses moyens (chacun est là son
propre juge), ce sera autant de gagné pour notre cause, car il a de bonnes
compétences.
Je pense en effet qu'on ne peut envisager d'avenir pour la Gascogne que si
les Gascons s'acceptent entre eux et se réjouisent des capacités des autres,
pour l'honneur de tous, au lieu de se jalouser comme des enfants mal-aimés.
C'est du moins ce que j'essaie de faire.
Et comme M. Merger, je dis : « Siam hardits ! ».
J.L.