Nadau Arrosères Miqueu

En réponse à Tédéric sur Nadau qui chante à la sauce occitane ainsi que d’autres groupes apparement, j’avoue que ces propos m’irritent fortement.
En effet quand on décortique le répertoire de Nadau on s"aperçoit que ce qui est de la partie musicale les morceaux musicaux entrainants sont à 95 % des rythmes typiquement gascons car ce sont des rondeaux des landes ou des branles d’Ossau revisités parfois mais toujours gascons.
D’autres parts malgré la mauvaise foi évidente de Vincent P, la langue utilisée par Jan est du gascon béarnais.
Sur le disque SAUMON par exemple Jan a fait appel a des chanteurs locaux.
Il a demandé a Pascale Cauhapé fille de Lescun en Vath d’Aspa de chanter car elle a une voix magnifique, et que je sache elle chante en oc de la vallée.
Donc vos propos sont parfaitement erronés.
De même pour d’autres groupes de Gasconha, au Pagalhos nous chantons des chansons trad du Béarn, même nos créations sont chantées dans la langue que nous avons recu ici en Béarn, donc de grâce arrêtez de raconter n’importe quoi, vous me disiez dans un récent message que vous étiez las de cette guéguèrre occitano gasconne mais c’est vous qui par vos propos infondés qui l’entretenez sans arrêt sur ce site.

Anem eth me saunei que serè de véder un dia ua Occitania composada de 5 provinças dab era Gasconha arreconeishuda com ua deras 5.
Que parlatz tostemps deth basqua e perqué pas un pais occitan dab aqueras aquo.
Que serem mei horts ta défener era nosta lenga d’oc dens l’arrespect dera sua diversitat linguistic, que soi biarnès, gascon e occitan e tanben "citoyen" deth monde.
Era vertadièra Europa deths poples que podère estar ua bona escaduda non !!!
Shens nada malici qu’evs saludi.
Passatz un bon dia.

P.-S.

Miquèu, arrestatz vos tanben de nse cercar bregas !
N’èi pas jamei dit que "Nadau chante à la sauce occitane" !
J’ai loué ici et là la réussite de Nadau à populariser un nombre impressionnant de chansons en gascon (dont bien sûr "l’Immortèla" que je chante volontiers).
J’ai seulement regretté que Nadau ne se présente pas comme un groupe "gascon" mais "occitan", alors qu’il chante toujours en gascon et se produit principalement en Gascogne.

Je prône les appartenances imbriquées du type "béarnais (ou bigourdan...) donc gascon donc occitan".
Et je reproche à l’occitanisme dominant de sortir de cette logique et de remplacer progressivement (et subrepticement) l’étiquette "gascon" par l’étiquette "occitan", et aussi de ne plus promouvoir la Gascogne au sens du triangle mar-Garona-montanha).
Je suis favorable à une refondation de l’occitanisme comme alliance de plusieurs régions d’oc (Gascogne, Languedoc, Limousin, Provence...), et je pense qu’il est plus réaliste de parler de "langues d’oc" au pluriel.
Mais sans attendre que l’occitanisme évolue dans le sens que je souhaite, je donne la priorité absolue à la promotion du triangle gascon comme espace historique et géographique, avec ou sans sa langue, avec les occitanistes aussi bien qu’avec les autres.
Voici en gros la ligne éditoriale de Gasconha.com.
[Tederic M.]

Grans de sau

  • Ce débat sur l’unité dans la diversité et l’unicité dans la variété est digne des débats obscurs et pédants du XIXème siècle sur l’Immaculée Conception.
    Au demeurant, il faudra être très convaincant pour faire la preuve que le limousin marchois est la même langue que le gascon aspois.
    C’est la francisation qui a permis l’intercompréhension
    , tout comme aujourd’hui le galicien est à 90% compréhensible pour un castillanophone tant il est castillanisé. Rien d’autre.

    Pour le reste, je persiste : la langue gasconne du groupe Nadau n’est en rien spécifiquement béarnaise, c’est du gascon de la plaine, parfois même sans que énonciatif, je ne crois pas que Joan de Nadau prononce à l’orthézienne les voyelles finales, pas plus les nasales, par contre j’ai remarqué subrepticement une alternance w/b pour v intervocalique dans certaines chansons. Au passage, Michel Maffrand est commingeois.

  • Je pense que l’occitanisme ferait un grand progrès s’il acceptait de se définir de manière confédérale c a d en effet comme dit M.Arroseras d’accepter REELLEMENT la réalité autonome de 6 ensembles culturels assez différents pour justifier chacun une norme (souple,certainement) au lieu d’une seule norme face à une myriade de parlers qu’on fait semblant de défendre mais qui sont au moins moribonds ; ça ne me parait pas être le cas aujourd’hui.

    Cela dit, il faut en ce cas accepter (Vincent P) que Nadau, par exemple, mêle volontairement ou non certaines formes, toutes gasconnes ; sinon je ne comprends pas la logique sous-jacente.

    Dernier point : je crois que M.Arroseras confond Tederic M et Tederic D qui a tout récemment laissé un post à propos de Nadau ? D’où son indignation, qui me semble infondée.

    Réponse de Gasconha.com :
    Ne jetons pas d’huile sur le feu : Mossur Arrosèras n’était pas "indigné", mais seulement "fortement irrité".

  • Adishatz !
    Oui Gerard, je retrouve un "gran de sau" de Tédéric D. qui dit "surtout quand nos artistes sont mangés à la sauce de l’occitanisme :
    nadau-chante-l_occitanie".
    Je n’étais donc pas la cause de "la forte irritation" de Miquèu Arrosères.

  • Ce qui nous différencie malheureusement, c’est que vous parliez de langues d’oc ce qui me semble erroné, car c’est la même langue dont on parle la langue d’oc avec ses différents idiomes parlés c’est une nuance importante.

    D’autres part nous mêmes Pagalhos nous nous définissons comme chanteurs occitans du Béarn.
    Peut être cela ne vous satisfait pas, pourtant nous essayons de porter haut les couleurs de notre Gascogne car fiers de notre appartenance béarnaise.

    Atau mic quei de dau har d’es pechicar sus vocabulari ocitan gascon patues... mots mots sembl’am quei mei important de batelar sus era transmicion dera nosta lenga quauques e sias eths mots qui balham a nosta lenga.

  • Eth Miquèu qu’a escrit :
    "nous mêmes Pagalhos nous nous définissons comme chanteurs occitans du Béarn."
    E perqué pas tot simplament "cantaires biarnés" ? Cresi qu’ètz biarnés, e cantatz en gascon biarnés...

    Aus de "Nadau", que prepauser&iacute ; "cantaires gascons pirenencs", pr’amor que ne son pas tots biarnés, que cantan sovent la montanha (Eth Saussat...), e que cantan sovent dens tota la Gasconha.

    L’étiquette occitane n’est pas absurde : elle signale une fraternité avec tout le monde d’oc.
    Mais pourquoi toujours recouvrir la Gascogne par l’Occitanie dans les appellations béarnaises ?
    Surtout que ça accrédite une idée répandue : que le Béarn n’est pas en Gascogne (soit qu’on ne considère pas le fait lingüistique, soit qu’on pose le béarnais comme une variété d’oc au même niveau que le gascon, le provençal etc., ce qui n’est pas juste).

  • Vincenç, e pensas que l’anglés de la Jamaica èsti mens diferent de l’anglés de Bristòl, Somerset, que lo lemosin de Tula dau gascon d’Ortés ?

  • L’anglais de la Jamaïque est phylogénétiquement une déformation de l’anglais, il n’y a rien à discuter.
    Le gascon n’est pas le produit de l’éclatement d’un roman médian commun au Sud de la France.
    Et la sensation d’intercompréhension entre Gascons et Limousins est le seul produit de la francisation, à la fois dans la prosodie, dans la prononciation et surtout dans le champ lexical.
    Il est impossible pour un limousinophone naturel de comprendre un gasconophone naturel, de Bigorre par exemple.
    Du moins il y a 50 ans.
    Il est facile pour un néo-limousinophone de discuter Etat palestinien avec un néo-gasconophone. Mais je peux aussi le faire avec un Catalan, voire avec tout locuteur de langue romane.

    Je remarque comme à chaque fois que :


     les occitanistes ne sont pas en mesure scientifique de faire la preuve de la nécessité d’inféoder le gascon au groupe dit occitan.


     les occitanistes ne sont pas capables de donner une définition de cet ensemble linguistique dit occitan.


     les occitanistes sont aveugles face au faisceau d’isoglosses le plus serré de toute la Romanie après La Spezia-Rimini.


     les occitanistes n’ont probablement jamais entendu parler un authentique locuteur de Limousin. Je suis désolé, au Nord de Limoges, ce n’est pas la langue de mes ancêtres. Et entre Montauban et Limoges, c’est peut-être la même langue, mais ce n’est certainement pas l’accent de mes ancêtres.

  • Vincenç, hèi pas com si sabèvas pas que son pas atau de causas que se desmostran sus un siti, mercés ad un messatge...
    Vincenç, lo principi dau sillogisme autoriza de bastir un rasonament apitat sus quauqu’arren de faus ende desmostrar la vertat, o lo contrari.
    Tot çò qu’es vrai n’es pas desmostrable e reciprocament.
    Ta coneishença daus sistèmes, ta capacitat d’inscriure un hèit dens un sistème sobent analizat damb prampo de pertinença es impressionanta.
    Mès shau, Alesandre Dumas emplegava las mèsmas facultats ende bastir sus romans.
    Un còp mei, tot çò qu’es desmostrable n’es pas forçadament vertadèir.
    L’enonciacion n’es pas lo hèit.

  • Egun on irakurle guztioi,

    Bai Bixente, beti edo askotan bezala arrazoi duzula esan behar dut. Gaskoiera ez da batere hegoaldeko antzinako hizkuntzaren zati bat. Hau uste ustela besterik ez dela esan behar da.
    Zoritxarrez, gaur egungo okzitaniztak eta bereziki unibertsitateetan lan egiten dutenak, beti jarraitzen dituzte kontakizun gezurti horiekin.
    Jadanik esan dizuet bezala, aukera batzuk izan nituen Lemosin-eko jende batzuekin hitz egiteaz eta, egia esateko, laster laster itzuli ginen frantsesera, ez bait geunden elkarri ulertzeko gauza.
    Okzitaniztei buruzko diozunarekin ados nago ere bai. Gehienetan, ez dira batere gai esaten dutena frogatzeko, gaskoierari buruz esaten dutena, eta ukatzen dute nabarmen dagoen errealitatea.
    Horrela, ezin da haiekin eztabaida interresgarria izan. Benetan damutzen zait baina gero eta gehiago bertan behera uzten dut borondate hori, gor eta itsu hutsak direlako.

  • Mercés Halip, tot es mei clar atau.

  • Adixatz Dàvid,

    Aquesta dimenjada que soi a Lengon. Bilhèu que’s poderem véder. Cò qui ne pénsatz ?
    Tà çò deu basco, que crei de qu’es ua bona causa amuixar aquera lenga.
    La qui utilizi qu’es pro aisida. Que pòdetz sajar de’n har l’arrevirada. Adara, que me’n vau vesitar Casa Nèva.
    Etxeberri gaztelura banoa oraintxe bertan !
    Laster arte.

  • Adiu Halip.
    Sui solide que nos vam fenir pr’encontrar, n’auréi un gart de causas a vos damandar.
    Malaia, damòri pas mei a Lengon. I a enqüèra ma mair, mes dobti vos pusqui entreténer de gascon...
    Vos esperi una beròia dimenjada ensorelhada.
    Vauc assajar de revirar vòsta frasa en euskarà. N’èi en projècte d’ec aprénder.

  • Vincenç, partatgi pas ton analisa sus la formacion de l’occitan e dau gascon. Aquò, n’es pas una novèra. Me vedi pas ronçar una parladissa aqui dessus anuit e devath acesta fòrma...

  • Adishatz
    je me permets de répondre au néo basque Filipe Lartiga
    en effet je reconnais que le Palay est une bible mais on y trouve pas tout et on parlait gascon avant qu’il n’écrive son dictionnaire, je ré insiste le mot pagalha était bien utilisé en Aspe et ce depuis fort longtemps mais il n’est pire sourd que celui qui ne veut entendre !!!
    D’autres parts on m’a demandé d’apporter des preuves sur ce site et démontrer ce que les occitanistes du moins en Béarn avaient fait pour notre culture en général.
    Je vous ai donc répondu avec le constat actuel de ce qui ce passe ici, apparement tout le monde s’en moque sur ce blog, on ne préfère perséverer que dans cet anti-occitanisme primaire.
    Je n’ai pas envie de recommencer d’établir la longue liste des activités pour la continuité de la transmission en général.
    Je vous renvoie tous à aller consulter l’agenda de l’Ostau biarnès du mois de mai concernant langue, chants, danses, musiques... c’est significatif de la vivacité du mouvement culturel sur notre territoire, mais peut être qu’en plus d’êtres sourds certains sont aveugles.
    Je n’écris pas le basque mais je le comprends car mon père était souletin, je reconnais que Felipe écrit très bien le basque, par contre le contenu de son article m’irrite à nouveau fortement..
    En effet c’est dommage qu’il n’ait pas traduit pour tout le monde cela dénote bien de sa prétention et d’un certain côté "frime"..
    Son article en basque reprend les mêmes lithanies anti occitanistes que ses écrits en français ou gascon.
    Je voudrais savoir si ce même article en basque il serait prêt à l’envoyer aux ABERTZALE en Euskadi.
    Pourquoi me direz vous, tout simplement, et ce depuis fort longtemps, nous travaillons avec les basques, oui ces racailles d’occitanistes sont reconnus en Euskadi sud et nord, nous n’avons pas attendu le renaissance de Lartiga en vascon pour bosser.
    A part nous cracher dessus ce monsieur d’après ce que j’ai lu ne propose rien, ne fait rien pour sauver sa propre langue, il préfère quitter le navire, et de réfugier dans une autre culture mais là aussi bien sûr tout le boulot est fait...
    Donc juste pour dire que les fédérations calandretas et ikastolas travaillent ensemble sur la pédagogie des écoles en immersion depuis fort longtemps, de même des échanges musicaux, artistiques de tout poil ont lieu depuis fort longtemps.
    Les basques reconnaissent l’identité occitane que cela vous plaise ou non.
    Et puis j’en ai marre de dire et répéter et expliquer ce qu’est l’Occitanie.
    Un territoire géographique immense et c’est là son talon d’achille, où l’on parle la langue d’oc !
    Cette langue d’oc est composée de différents idiomes locaux, ici le gascon.
    Que ces spécificités de langue sont reconnues et enseignées, qu’il n’y a pas de parler unifié, ceux qui disent ça sont des menteurs et qu’ils me prouvent le contraire.
    Seule l’écriture enseignée est commune et heureusement.
    Comme au pays basque d’ailleurs ce qui est logique.
    Quand je fais le constat de tous les intervenants de ce site, Tederic (les 2), Vincent P et consorts je m’aperçois que tous sont d’accord sur un point c’est que les occitanistes sont de grands méchants, menteurs, incompétents,...
    Par contre pas une fois je n’ai lu des propos constructifs avec des propositions concrètes pour la mise en place de moyens pour sauver ou du moins continuer à transmettre l’ensemble de notre patrimoine culturel gascon.
    Que des propos négatifs, cassants envers tout le tissu associatif et militant qui se bat sur le terrain tous les jours pour faire avancer notre langue et nos traditions.
    Moi avec mes petites compétences je sais qui travaille et avance et construit pour l’avenir.
    Je vous laisse donc a votre mépris et à vos masturbations spirituelles anti oc.
    Qu’ei totun de dau har vedèr tant de mashanter e peguesas cap au monde qui tot dia trivalha ta qu’era nosta cultura sia arreconeishuda.
    Aciu en Biarn que ia mantus joens qui trivalhan e vivèn permor d’aver arrecebut poquets era lenga.
    Drin d’arrespect que serè de quan en quan planviengut.
    Adishatz jo n’ei pas vergoha d’estar ço qui soi, que soi biarnès, gascon, occitan e n’ei pas besonh d’anar vedèr d’autes culturas ta existir...

    Réponse de Gasconha.com :
    Halip Lartiga a quitté le navire de l’occitanisme, mais on peut comprendre quelqu’un qui quitte un bateau qu’il voit couler.
    Sa présence ici nous honore et montre qu’il se passionne toujours pour la Gascogne, dans un cadre vascon.
    La sortie récente de son livre "Gasconha, lenga e identitat", trilingue gascon-basque-français, est un autre exemple de son action d’aujourd’hui.
    Je crois savoir aussi qu’il a dans le passé fait ce qu’il a pu pour que les gascons de Biscarrosse gardent leur langue, alors que ces derniers (comme les gascons en général) la considéraient souvent comme une marque d’arriération.
    Il a élevé sa fille Clara en gascon et communique toujours avec elle dans cette langue.
    Avez-vous remarqué, Miquèu, combien sont peu nombreux, même chez les occitanistes, ceux qui l’ont fait ?
    Et c’est pourtant là, dans la transmission familiale de la langue, que tout se jouait.
    [Tederic M.]

  • Mr Tederic M, avec tout le respect que je vous dois, force est de constater que vous avancez des choses généralistes.. fausses.
    Enfin je parle de ce que je connais ici en Béarn.
    Le milieu occitaniste béarnais est celui qui a mis en place, et ce depuis 35 ans, le système éducatif de l’enseignement aux enfants.
    C’est vrai qu’une génération de parents n’avait pas transmis la langue, la génération de mes parents, des personnes agées aujurd’hui de 75 ans en moyenne.
    J’ai eu de la chance ça n’a pas été mon cas.
    Bref il fallait palier à cette coupure de transmission linguistique, cela a été fait ici.
    Je vous signale et je peux en témoigner, la plupart des occitanistes du Béarn parlent gascon avec leurs enfants, moi même avec ma fille qui étudie pour être enseignante d’occitan.
    C’est vrai que dans les landes malheureusement ce ne fut pas le cas et je le déplore mais il ne faut pas généraliser,
    Sur le territoire gascon, landes, Gers, Béarn Bigorre.. la langue est reparlée, peut être pas assez à mon goût mais cela rebouge.
    Et vous vous avancez beaucoup en disant que les occitanistes de tout bord ne parlent pas avec leurs enfants en oc.
    Enfin je vous laisse à vos pessimistes certitudes.
    Vous ne m’empêcherez pas de penser que P Lartiga, même s’il écrit très bien, ne respecte pas les gens de plus qu’il ne connait pas.
    Le Béarn n’est pas loin, c’est pourquoi je vous invite en toute amitié a venir vérifier ce que j’avance, je vous montrerai avec plaisir le résultat d’années de combat linguistique et culturel.
    Adishatz e dieu un dia en Béarn.

  • Monsieur Arrosères,

    Je viens de lire attentivement votre courriel du 28/04/11. Vous avez raison sur toute la ligne.

  • Bonjour les amis,

    Oui Monsieur Arrosères, vous avez une fois de plus raison, je ne respecte pas TOUS les gens, il en est même que je méprise. Par exemple ceux qui utilisent le gascon, en l’affublant du qualificatif occitan, pour récolter quelques subventions ou sinécures.
    Vous, je ne vous connais pas et je pense que vous êtes honnête et enthousiaste.
    Mais vous dites des bêtises, notamment à mon sujet.
    Quant aux abertzales, j’en connais quelques uns, en toute modestie.
    Il est vrai qu’ils comptent beaucoup sur le mouvement occitaniste, qui fait trembler la France, pour obtenir l’indépendance d’Eukal Herri.
    D’ailleurs, chaque fois que je les vois et que je parle avec eux, ils me font part de leur admiration sans borne pour cet occitanisme qu’ils envient et aimeraient copier.
    Mais ils savent qu’ils ne pourront jamais l’égaler.
    Cependant, ils sont très honorés de voir les drapeaux à la Croix de Saint-Gilles flotter dans leurs misérables manifestations basques un peu chichiteuses.
    Heureusement que les Occitans volent à leur secours.

    Réponse de Gasconha.com :
    Pour le "gasconhaute" non initié, rappelons que P.Lartigue parle parfois ironiquement, au 2e degré.

  • Je vous remercie Mr P Lartigue de votre réponse, je tiens à préciser que je ne détiens aucune vérité, mes écrits sont seulement un témoignage certes parfois un peu "passioné" de ce qui se passe ici aujourd’hui.
    Mercès dera vosta escota.

    Réponse de Gasconha.com :
    Je suggère donc de terminer ce "hiu de discussion" qui prend du temps à chacun de nous.
    De toute façon, la dispute continuera ailleurs sur les pages de "Gasconha"...
    [Tederic M.]

  • J’aurais préféré que vous me donniez raison Mr Lartigue sur les points que j’ai énoncé sur le travail des occitanistes en particulier ceux du Béarn, car l’occitan avec sa variante gasconne est reconnue et effectivement touche des subventions par le conseil régional d’Aquitaine par exemple mais contrairement à ce que vous pensé ce n’est pas pour engraisser quelques occitanistes opportunistes comme vous laissez sous entendre...
    Cet argent va à l’enseignement, aux différentes associations institutionnalisées qui oeuvrent pour notre culture.

    Vous haissez cette notion d’Occitanie et je ne comprends pas du tout.
    Je voulais simplement vous préciser au lieu d’arroganher contre les occitans fussent ils gascons qu’au lieu de quitter le soi disant navire qui coule, il aurait fallu de sauvegarder la transmission de la langue dans les landes, la fédération calandreta et le capoc font tout pour mettre en place ce type d’enseignement dans le 40.
    Dépensez donc votre énergie à appuyer ce genre d’initiative au lieu de nous critiquer.
    Tiens un exemple à Saint Martin de Seignanx il y a une demande de parents pour la création d’une école bilingue français gascon, une pétition est lancée pour encourager cette implantation, serez vous capable d’appuyer une telle opportunité.
    Le "pognon" dont vous critiquez tant la rétribution à l’occitan sert en particulier à ça !!!

    Votre ironie est sympa, les basques n’attendent rien des occitans certe mais ils les respectent et je vous rassure les basques n’ont plus n’attendent rien de P. LARTIGUE, ils ont fait sans lui jusqu’à maintenant.
    Un petit détail qui a son importance puisque vous les citez comme exemple, les locuteurs naturels "nouveaux" en Euskadi nord ne sont pas plus nombreux que ceux de Gascogne, on ne parle pas plus basque dans les rues que l’on ne parle gascon.
    C’est bien pour ça qu’eux aussi un jour ont mis en place les Ikastolas.
    Votre anti occitanisme primaire est navrant.

    Désolé mais honnêtement au dela de nos désaccords il me plairait de discuter un jour ensemble autour d’un verre, de la discussion peut jaillir la lumière..
    Je reste à votre disposition pour une visite en Béarn lors d’un évènement festif par exemple pour vous prouver ce que j’avance.

    Atau qu’ei acabat eth me devis, dieu qu’ei hartat eth monde qu’em desemcusi, mès ne podi pas deishar tostemps disèr mashantas causas cap aus amics qui batelan tot dia ta nosta identitat, après gascon, occitan tot aquo son mots.

  • Toutes les filles basques que je connais de moins de 30 ans parlent basque.
    Je cherche encore une locutrice de béarnais. Je prends à dessein des exemples féminins car ils sont plus représentatifs à mon sens (et puis ce sont elles qui assurent la transmission).

  • Monsieur Arrosères,

    Je suis certain que de nombreuses personnes qui se disent occitanistes font un travail sérieux et désintéressé en faveur du gascon.
    J’en connais et je pense même que vous en faites partie.
    Mais je sais aussi que d’autres, et généralement pas ceux de la base, se servent de la cause à des fins personnelles.
    Je ne hais pas la notion d’Occitanie tant qu’elle fiche la paix aux Gascons.
    Qui a besoin de qui dans cette histoire ?
    Ce que vous dites pour les Landes est vrai, l’occitanisme n’a jamais pris chez nous, tout comme le Félibrige en son temps.
    Mais vous êtes mal renseigné. Il y a beaucoup de choses qui se passent ici, musique, cours, collectage. Mais ça n’a généralement pas l’étiquette occitan.
    En 1990, j’ai créé, à Biscarrosse, un cours de gascon pour adultes, qui est aujourd’hui devenu l’association de Gascons de la Mar grana. Ils ont formé un groupe de chant, une troupe de théatre qui tourne dans tout le département avec des pièces jouées en gascon. Ils donnent des cours deux fois par semaine avec un public d’une cinquantaine de personnes.
    Pour ce qui est de la transmission. A l’âge de 35 ans je suis reparti à la Fac et j’ai passé le CAPES d’occitan.
    Puis j’ai enseigné dans l’académie de Toulouse (Moissac et Beaumont-de-Lomagne) et à Audenge (Bassin d’Arcachon).
    J’ai transmis le gascon à ma fille, qui a 16 ans, et avec laquelle je ne parle jamais le français.

    Bien sûr que les Basques ne m’attendent pas, je ne suis pas le messie de la Vasconie.
    Quand je suis avec eux je me fonds dans la masse et prends juste beaucoup de plaisir à parler, à échanger, à vivre en basque.
    Le groupe de Nabartarrak souverainistes que je fréquente sait parfaitement qui sont les Gascons et nous considèrent comme des cousins germains, ou des frères romanisés.
    Je l’ai déjà dit ailleurs, quand je suis à Pampelune, Saint-Sébastien ou Lekeitio, je me sens chez moi. Je m’y sens bien plus chez moi qu’à Toulouse ou Narbonne.
    Voilà, je ne peux pas dire mieux. Je me sens profondément de ce pays d’entre Ebre et Garonne où plongent nos racines.
    J’aurais simplement aimé que les quelques Gascons qui ont choisi le Félibrige puis l’occitanisme fassent le choix de la Vasconie.
    Quel aurait été le résultat ? Nous n’en saurons jamais rien.
    Par contre, je ne peux que constater l’impasse occitane et, si vous pensez que l’occitanisme est un succès, alors nous ne voyons simplement pas la même réalité.
    Contrairement à ce que vous dites, l’euskara se répand et on trouve assez facilement des locuteurs, même jeunes et même au Nord. Je peux en témoigner.
    Quant au Sud, c’est la société entière qui est conscientisée et je peux aller à peu près n’importe où, boutiques, musées, restaurants, administrations etc... pour avoir une conversation en euskara.
    Où voyez-vous celà en Gascogne ? Où ?
    Souvent, dans les rues de Saint-Sébastien, je m’amuse à aborder des gens, sous divers prétextes, et je peux vous affirmer que, jeunes ou vieux, plus de la moitié sont capables de me répondre en basque. Et je ne parle pas des petits bleds où c’est la quasi totalité.
    Où voyez-vous ça chez nous ? A Pau, à Bordeaux, à Mont-de-Marsan, à Bayonne, à Dax, à Tarbes, à Auch ? Nulle part Monsieur Arrosères.

    Peut-être nous rencontrerons-nous un jour. Qui sait ? Je ne suis pas un méchant garçon mais je ne peux décidément plus adhérer à l’occitanisme, qui a éloigné les Gascons de leur identité véritable, sans résultat valable à mes yeux.


Un gran de sau ?

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