Carte réalisée sous QGIS à partir du tracé de 52 isoglosses internes à la langue gasconne, d’après l’ALG et un peu l’ALF.
On peut en outre diviser le gascon en quelques zones principales :
– Le gascon occidental (bordelais, bazadais, landais y compris la zone en orange, béarnais occidental)
– Le gascon oriental (armagnacais, bigourdan et Aure, commingeois/couseranais, zone de transition garonnaise)
L’isoglosse très net entre ces deux est la prononciation des voyelles finales atones.
Autres subdivisions :
– Gascon périphérique (bordelais, zone de transition garonnaise, couseranais de transition), à faible degré de gasconité. On y trouve généralement des traits comme le maintien des -n- intervocaliques et l’article una, l’absence de a- prosthétique, ga- et ca-, l’absence de l’énonciatif que...
– Gascon pyrénéen : caractérisé notamment par les articles eth, era.
– Gascon méridional (ou "du sud-ouest") : on peut regrouper Béarn et Bigorre qui partagent clairement un trait, la non-nasalisation (-an pron. [a]).
– Gascon septentrional : on y place le bordelais, et on peut y ajouter des dialectes intermédiaires (landais septentrional et bazadais). Dans ce cas, les traits typiques seront l’emploi du verbe faler et la finale -èir.
– Gascon maritime s.s. (parlar negue) : cf. les travaux de Halip.
Les dialectes sont déterminés en se basant sur les faisceaux d’isoglosses les plus "denses" :
Voici le détail des isoglosses, répartis sur plusieurs cartes pour une meilleure lisibilité :