Lo can que clessa davant lo mèste. clessar = se soumettre, s'aplatir
Le chien se soumet à son maître.
Que’u fotó un petit clec e lo canhòt que clessè tanlèu en tot ganholar.
Il lui mit une petite tape et le chiot se soumit aussitôt en émettant des petits jappements plaintifs.
Clessar [kle’sa]. A saint Sever de Rustan, il y a un verbe en gascon pour désigner le comportement du chien qui se soumet à son maître en s’aplatissant, en remuant la queue et en poussant des petits jappements plaintifs : « clessar ».
On l’emploie aussi en se moquant pour une personne apeurée devant une autre :
Aqueth pauruc, que clessa davant un mainat.. ! Ce poltron est soumis même devant un enfant !
Etymologie.
Ce verbe, pourtant d’usage courant, n’est signalé dans aucun dictionnaire gascon. Son origine est obscure. On peut penser à une déformation de « eclipsar » devenu « eclessar » puis « clessar ». Le sens populaire ayant gardé le sens de « se faire tout petit, s’éclipser… ». Mais ce n’est qu’une hypothèse…
Ganholar [gagnou’la] : émettre des petits jappements plaintifs pour un chien. ganholar = émettre des petits jappements plaintifs (de la part d'un chien)
Etymologie. C’est un verbe gascon très connu.
On le retrouve en catalan sous trois formes : ganyolar, guinyolar et grinyolar.
Tous ces mots viennent du latin « gannio-ire » qui voulait dire « japper », le terme « gannitus » voulant dire le gémissement des petits chiens.
Donc du latin pur...