Comment réagir face à une telle nouvelle ? Vincent.P

- Vincent P.

Alors, il est clair que le porc n’est pas de provenance locale, qu’il faut respecter les habitudes alimentaires de tous, mais tout de même, il y a quelque chose d’assez triste quand on sait l’importance du porc dans la culture bigourdane.

www.lasemainedespyrenees.fr

Grans de sau

  • C’est troublant cette histoire !!
    Je doute fort qu’une communauté mulsumanne soit aussi importante à Séméac que certains départements de la banlieue parisienne.
    Quand bien même, les populations autochtones mangent du porc. La Gascogne est traditionnellement "cochonaille", c’est un comble !! de ne pas respecter notre culture.

  • Moi ce qui m’amuse, c’est que cette minorité religieuse qui a l’air de vouloir nous imposer ses façons de vivre en supprimant de nos plats une viande qu’ils ne doivent pas manger vont eux-mêmes manger des produits avec de la gélatine alimentaire réalisée à partir de la couenne de porc ! Drôle non ?
    La religion est bien une belle connerie quand elle impose ses pratiques sur une autre communauté.
    C’est pourquoi la laïcité est la plus belle invention démocratique pour que les peuples puissent vivre ensemble en toute intelligence.

  • L’application du principe de laïcité conduirait à ne faire cas d’aucune religion pour les repas de cantine, non ?
    Sans doute que, comme tout principe, celui-ci doit être accommodé à la réalité...
    La décision de la maire de Séméac est sans doute maladroite puisqu’elle laisse croire qu’une minorité religieuse et ethnique impose sa loi.
    Mais nous sommes sur Gasconha.com, et c’est surtout la prise en compte des traditions locales ou régionales dans les menus de cantine qui doit nous occuper.
    La tradition du porc est à conserver, à accommoder, à actualiser.

    Ma préconisation personnelle serait, pour des raisons environnementales et sanitaires, de diminuer la consommation de viande dans les repas ordinaires, donc de l’inscrire surtout dans les repas de "hèste".
    Nos aïeux devaient plus ou moins faire ainsi, par contrainte économique.
    Concrètement, cela signifierait que la plupart des repas de cantine seraient végétariens.
    Les repas de fête servis à l’école offriraient de la viande, en Gascogne du porc.
    Pour un repas de fête (2 ou 3 fois par an), on pourrait prévoir un accommodement pour les communautés qui interdisent de manger du porc.

  • La laïcitat aquò diu pas èster "estigmatisar las religions que son pas originariament dau lòc", ni "interdiser totas las religions", aquò diu permèter a tots los cresents de practicar lur religion, e que caduna èsti l’egala de l’auta.
    Triste monde on i a tant de gents intolerantas. Signat : un non-practicant.

  • La dialectique laïcarde cache bien évidemment (mal) une certaine aigreur muette envers les musulmans.
    Comme d’habitude, par peur des musulmans, par méconnaissance, et surtout par peur de se découvrir raciste auprès de la gens abreuvés de politiquement correct (le korrect thinking des néo-marxistes de l’école de Francfort en réalité), on ne s’impose pas culturellement pour intégrer autrui (à quoi ? au vide flamboyant de la laïcité et de la modernité, religion non révélée mais tout aussi dogmatique et kafkayenne qu’une autre ?) alors on préfère se désintégrer.
    Au lieu d’installer une solution (même précaire) on se coupe une jambe en espérant par ce sacrifice prouver à la doxa son zhumanisme éclairé de fils de la révolution droidelhommiste de gôche.
    Seulement du côté des musulmans on est perplexe ("rrrho les idiots !") et méfiant ("nous zaiment pas ces gens"), solide et en complète renaissance culturelle, et on est sur ses deux jambes.
    Un pays colonisé (ne serait-ce que par la connerie comme là) est un pays colonisable.

  • Du temps de mes grands-parents ils n’auraient pas eu l’occasion de demander autre chose que le porc et n’auraient même pas eu le loisir d’y penser, comme ce temps étaient aussi celui de leurs grands-parents (aux musulmans) et bien, en bons musulmans en terre impie ils auraient développé une solution en interne, sans bruit, sans pleurniche communautariste, dans la discrétion et l’humilité toute musulmane qu’ont perdu tous les néo-muz à l’anglo-séoudienne d’aujourd’hui qui fuient leur pays et les terres musulmanes pour mieux en chanter les louanges de loin.
    Le problème n’est pas qu’ils soient musulmans, c’est qu’ils ne le sont plus et c’est ça qui n’est pas compris ici.


Un gran de sau ?

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