Oliviers en Béarn Vincent.P

- Vincent P.

Nouvelle mode d’aménagement urbain en Béarn : des oliviers au milieu des ronds-points. Déjà le troisième.
C’est très typique. Avec l’été que l’on a surtout.

Grans de sau

  • peut-être le projet de la construction (lorsque les olives seront mures !!) d’une entreprise d’huile d’olive ? Quel travail !!

  • Traditionnellement, le Béarn importait son huile d’olive d’Aragon alors qu’il exportait ses capes et ses "bonnets".
    Achetez votre huile en provenance de nos voisins/cousins !

  • Sur cet article de "La République des Pyrénées" qui s’inscrit dans le feuilleton de l’ouverture au forceps d’une grande surface à Bénéjacq-Mirepeix, vous verrez que cette dernière, qui a peaufiné sa façade, l’orne d’un petit olivier, ou même de plusieurs...
    Mais le ciel plombé que montre la photo ne leur promet peut-être pas une longue vie.

  • Sylviculture

    Il y a une enquête à faire sur
    1) la disparition des chênes, qui ne sont pas remplacés (autrefois ils étaient indispensables pour abriter les troupeaux) ;
    2) l’invasion des palmiers au goût du jour ;
    3) l’incohérence des plantations municipales et routières ;
    4) la possible diversification de la forêt landaise.
    La sylviculture conjoint économie, écologie, patrimoine et esthétique. Donc : à surveiller de près.

  • Le palmier en Béarn possède une tradition désormais vieille, qui date de la conquête de l’Algérie.
    Chaque ferme béarnais avait ses palmiers devant la maison en signe d’opulence.
    Mais c’était une variété que je ne saurais décrire "à poils". Je dispose de centaines de plants pour qui est intéressé au passage, c’est très invasif.

  •  Oliviers ; je trouve ceci ( https://www.aujardin.org/viewtopic.php?t=165351 ) :

    Je suis dans la vallée de la Garonne en Gironde. On peut y voir quelques Oliviers en pleine terre, ils sont plantés sur butte avec dessous bien drainant. Il y en a peu. Pour qu’ils durent il faut un aménagement spécial. Il n’y en n’a pas en pleine nature.
    En Aquitaine le climat océanique à hiver froid est un sérieux handicap. L’humidité nocturne, les rosées matinales ne plaisent pas aux feuilles. Mais c’est possible...
    Cependant le gel peut atteindre -15° ou -18° tous les 20 ans, les jeunes oliviers sont alors éliminés. Les vieux sujets peuvent tenir dans des cours abritées.
    Plus au sud en Chalosse ou au Pays basque c’est possible mais il y pleut beaucoup.

    Mais le changement climatique pourrait rendre possible ce qui ne l’était pas, et pérenniser des oliviers plantés dans notre région, bien au soleil et abrités, et en terrain drainé.

     Chênes ; j’observe ceci dans mon coin de forêt landaise :
    Lors des coupes rases de pins, les chênes sont généralement préservés maintenant. Parmi eux, parfois des chênes-liège, et à certains endroits, je vois de potentielles surrèdes (je fournirai bientôt des photos) ; si ça continue, la forêt de pin mono-espèces de pins va reculer. A suivre...

     Préconisations des autorités locales :
    Elles vont parfois dans le bon sens, d’une mise en garde par rapport aux modes comme celle de l’olivier.
    Exemple par le pays Val de Garonne-Gascogne :
    Quelles essences végétales choisir ? Choisir des variétés locales, c’est jouer la carte du territoire ET respecter la biodiversité locale.
    Le figuier fait partie des espèces conseillées !
    Caçaire de higas o pelahiga ?

    Le robinier (faux acacia) et le mimosa sont, entre autres, à éviter.
    Le robinier (faux acacia), un bon choix pour diversifier la forêt landaise ?

    A nous de diffuser, ce que je fais ici !


Un gran de sau ?

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