L’IBG et la signalisation bilingue (suite) MIQUEU

Je suis en mesure de témoigner et d’apporter les preuves de leur incompétence car j’étais présent à la réunion de la culture identitaire à la mairie d’OLORON quand la décision... la bonne, d’écrire "Auloron" fut prise et je raconterai l’intervention pathétique de l’IBG... en plus un accent circonflexe sur le a, c’est n’importe quoi cet accent n’a jamais eu cours en GASCON...

Grans de sau

  • Ne s’agit-il pas de la graphie "Aulouroûn" proposée par Jean Lafitte ?
    Elle a sa logique :
    Le "oûn" a pour but d’englober différentes prononciations de ce que la graphie alibertine note "on".
    Par exemple, en Béarn, et donc à Oloron, le "n" n’est pas prononcé, alors que dans certains coins de Gascogne, il sera prononcé "ng".
    On peut discuter cette proposition de graphie, et personnellement je la trouve un peu lourde, mais dire que c’est "pathétique" me parait injuste.
    Il faut sortir de la guerre de religion entre occitanistes et "anti" !
    La graphie occitane alibertine n’est pas de droit divin. Elle est d’une lecture très difficile dans le contexte français, et peut avoir des effets pervers graves.
    Donc, discutons en !

    J’ai exposé mon point de vue récemment au sujet du cas de "Labouheyre" et "Ychoux".

    Pour Oloron, la graphie "Auloron" a l’inconvénient qu’elle sera incomprise, je pense, par environ 99% de la population, qui ne la prononcera pas autrement que "Oloron".
    C’est un cas intéressant. Il pose la question de la notation du son "ou", et de la diphtongue "aou".
    Je proposerais plutôt la graphie "Aulouroun", mais je reconnais que ce n’est pas simple, parce qu’il faut encore expliquer que le "n" ne se prononce pas, et que "Au" se prononce "Aw".
    Voir la nouvelle rubrique de Gascogne-débat : Valorisation du gascon dans l’espace public

  • Je suis assez partisan de s’abaisser à écrire Aoulourou, car même la diphtongue n’est aujourd’hui plus comprise (cf Nadau, prononcé soit Nadô, soit avec toute la bonne volonté du monde Nadao, comme Danao de Danone), voire Awlourou.
    Sinon, on passe directement à l’étape suivante et on écrit Oloroe.

    Au passage, j’ai toujours été étonné de la grande clémence des occitanistes à l’égard de la diphtongaison du o initial non-tonique, qui est un phénomène très récent (moins de 2 siècles).
    D’ailleurs, certains locuteurs prononçaient encore Oulourou il y a quelques décennies.
    Je ne dis pas que cet effort populaire n’est pas bon, juste qu’il me parait étrange dans le contexte de la normalisation et de l’obsession étymologiste dont le corollaire est la dite "restitution" des toponymes.

    Pour ce qui est des interventions de l’IBG, tout du moins quand elles sont signées Jean Lafitte, elles ont le mérite de l’argumentation, ce qui n’est plus le cas depuis un moment de la part de l’occitanisme officiel.


Un gran de sau ?

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