Un jornau occitan messadèir gratis en Gironda ? Gabrièu Balloux

Adishatz ! Un progèit que m’interessaré de montar, aquò seré un jornau occitan messadèir gratis en Gironda.
Las personas interessadas per aviar aquò (per redigir & contactar los lectors potenciaus), o que vòlen pus d’informacions, n’an pas qu’a préner contact damb jo per escambi d’adreças mail.

Grans de sau

  • Û journau gascoû de Girounde n’ey pas dounc poussible ???

  • Il y a encore des locuteurs de gascon en Gironde ? Peut-être dans la lande bazadaise, j’y voyais de braves vieux à béret il y a quelques années, vers Préchac.

    Réponse de Gasconha.com :
    On entendait encore des vieux parler gascon, au marché de Bazas par exemple, ces dernières années.
    Mais pour ceux qui veulent faire cette expérience, dépêchez-vous, c’est peut-être déjà trop tard !
    [Tederic M.]

  • Oui, c’est vrai, une fois j’ai entendu parler gascon sur la place du marché de Bazas.
    Que c’est chouette Bazas, il est malheureux de constater que même l’accent du Sud-Ouest s’y fait rare.

  • Une discussion saisie par hasard à Pau ce jour : "Moi je ne comprends pas l’occitan", dit le premier. "l’occitan, çà n’existe pas !" plaisante le second.
    "En fait, je suis languedocienne, mais de Béziers !" précise la troisième.

    Une discussion à suivre...

    amistats

  • Adiu GAbrièu,

    Jo que sui tròp lunh per t’ajudar en har aquò, mes que hèi plaser de véder lo ton arsec.
    Un anar deus bons, e qu’es atau que’s bastirà lo nòste aviéner : en har causas e hargar projèctes, meilèu que’n parlassejar...
    N’escotis pas aquiths ropiagaires e criticaires de tots escantilhs !
    Siis hardit !

  • Il faut excuser la rationalité des immondes pessimistes que nous sommes, mais il ne m’a jamais été donné de voir qu’une offre rencontrerait une demande qui n’existerait pas !
    C’est la logique de base de toute entreprise économique ...
    Mais bon courage à Gaby ! Il connait une Gironde que je n’ai pas eu l’occasion d’appréhender en 4 années sur place.

  • Adishatz,
    j’aimerais que le fier béarnais anti occitaniste primaire qu’est Cazamayou m’explique le signification des accents circonflexes utilisés à profusion dans cette écriture phonétique... très proche du français au demeurant signifie.... ?

    Cela faisait un moment que je n’étais pas venu sur ce site mais je vois que ce sont toujours les mêmes propos pessimistes, et ciblés tous contre un soi disant occitan destructeur, je vous plains tous.
    adiu

  • L’accent circonflexe marque la chute d’une nasale et se veut englobant pour tous les parlers du Béarn, qu’ils nasillent cette ancienne nasale (qui est vélaire ailleurs en Gascogne) ou qu’ils ne la prononcent plus du tout.
    Il a le mérite de réserver le n pour les cas où il est réellement prononcé dentalement.

  • n’importe quoi !!!
    Cites moi un seul exemple d’écrits anciens gascons ou il est fait usage de cet accent..
    c’est une invention des néo linguistes très savants mais surtout incompétents qui n’ont jamais rien foutu pour la transmission de la langue style l’illustre gourou de l’ibg chez nous en béarn.
    Le style d’individus et tu en prends le chemin qui arroganha tout le temps mais si on avait pas le boulot gr^ce à eux il n’y aurait vraiment plus rien, le néant.
    Tu est très instruit, très intelligent, tu écris très bien mais reste en à la description de tes voyages qui sont très intéressants pour le reste tu es vraiment chiant désolé...
    Je sais que mes remarques tu t’en "tamponnes" pas grave.
    adiu

  • Bé oui, c’est une invention moderne ...
    C’est une graphie englobante pour les seuls parlers du Béarn (et certains de Bigorre).
    Moi je n’aime pas cette graphie parce qu’elle nie le fait gascon, et à destination des locuteurs naturels, elle est superfétatoire.
    C’est une hypertrophie béarnaise, la mise en avant d’un phénomène de dénasalisation assez marginal dans l’ensemble gascon. Maintenant, pour marquer le nasillement orthézien, c’est pas mal.

    Il n’en reste pas moins que c’est une invention moderne, je trouve que la volonté de s’émanciper de l’écrit médiéval ne peut qu’être louable, mais le "populisme" n’est pas assez poussé à mon avis, car cela reste un signe d’érudition, de conscience pan-béarnaise, que n’ont même pas les derniers locuteurs naturels (dans ma famille, combien de fois j’ai entendu qu’à Morlaàs, on ne parlait pas comme à Arzacq ! Je ne parle même pas de l’arrière-grand-père salisien débarqué du côté de Lembeye ...).

  •  A jmcasa : si qu’es possible, occitan girondin o gascon girondin, aquò designa la mèma causa per jo.

     A Vincent P : oui il y a encore des locuteurs : une enquête montrait qu’en 2008 30% des Girondins étaient "occitanophones", ce qui est fort vague, mais plus précisément : 18% le comprennent facilement, 1% le lisent facilement.
    Avec plus de 1 400 000 habitants en Gironde, cela fait quand même 14 000 personnes capables de lire le gascon en Gironde !!!
    Mais de toute façon, le public que je cible en 1er, ce sont les occitanistes girondins (mais aussi d’ailleurs, après), et j’ai déjà recueilli plusieurs dizaines d’adresses mail et postales. E òc, aquò existis encara !

  • E merci redde a "Castèths en l’aire" per sons encoratjaments. Aquò cambia fòrt de l’estile de M. Arrosères, per ne lo citar pas.
    Se nosauts, Gascons, Occitans, Biarnés e auts, arrestèvam de nos engular per peguerias, poirém benlèu avançar milhor. (Enfin, sabi pas...)

  • Je ne crois pas dans ces sondages (menés par des occitanistes aux méthodes douteuses : au lieu d’engager une conversation pour vérifier le niveau, on demande aux sondés de l’estimer par eux-mêmes, quelqu’un qui connait 3 jurons va croire parler la langue) mais soit.

    Du reste, il faudrait vérifier si ce n’est pas du côté de la Double que l’on parle le plus la langue en Gironde, autrement dit, là où on ne parle pas gascon mais limousin.
    Au demeurant, dans les années 50, l’abbé Lalanne avait déjà du mal à trouver des locuteurs en Nord-Gironde.
    BBF dans son livre toponymique nomme pudiquement "secteur francisé" une grosse partie de l’Entre-Deux-Mers où elle n’a probablement pas trouvé un seul locuteur (je parle de l’Entre-Deux-Mers non-gavache).
    Façon, les habitants autochtones n’y ont quasiment plus d’accent.

    Sur le bassin d’Arcachon, je doute qu’il soit possible de trouver un seul locuteur, même pas parmi la population testerine. Colonie française.
    En Médoc, la francisation est avancée, depuis longtemps, notamment via les têtes de pont "gavaches" que sont Le Verdon.
    Reste le Bazadais ... Avec l’effet bretelle d’autoroute, je ne donne pas cher du gascon en Bazadais, qui attire beaucoup de nouveaux-venus tandis que parallèlement, les autochtones fuient ou ont oublié la langue.
    Peut-être qu’il restera à Insos, au milieu de la lande, un couple de gasconophones !

    Viser les occitanistes de Gironde, c’est bien par contre, mais il ne m’a pas été donné d’en voir de nombreux.
    Avec la menace sur la formation à la fac, rien de glorieux ...
    Surtout, les militants occitanistes actifs sur Bordeaux m’ont semblé être plutôt d’extraction périgourdine !
    Et comme le rêve occitan dicte l’équivalence dialectale, c’en est fini du gascon proprement bordelais. Ou bien il s’agira du limousin du Périgord, ou bien d’un sud-gascon, à chaque fois importé par des étudiants qui font souche en Gironde.

  • Car Gaby jo que soi deu costat deu’s qui batishan e trivalhan cap a’ra nosta cultura en generau e que trova era tua idea d’apitar un jornau occitan en Gironda serè ua bona escaduda tau parça voste.
    Si as besonh adressas, o autes cap problemas.
    OC que batèli trop de quan en quan vertat, permor que soi defendedor de vertat e que parli trop dab eth men cor !!
    Mès totun quauque cops ne cau pas deshar disé trop de peguessas.
    bona escandenca tau to project.
    miqueu arrosères

  • Vincent P toujours égal à lui même, il est génial ce garçon, il sait tout et a réponse à tout, fabuleux c’est bête qu’il ne se présente pas aux primaires quel succès il l’aurait eu !!!
    miqueu

  • Mon pauvre Miquèu, la Gironde, j’y ai vécu 4 années, je l’ai arpentée dans tous les sens, j’y ai noué des relations, je crois quand même pouvoir m’autoriser l’émission modeste d’un avis.
    On ne parle pas du Béarn mais d’une région "occitane" septentrionale soumise à l’influence francisante depuis des siècles, rien d’étonnant à ce qu’identitairement, le constat soit pessimiste.
    C’est la mort clinique en Gironde à mon sens, je n’attends qu’un sondage honnête pour le confirmer.

    Après, ce n’est pas un problème, ni pour les ocitanistes, ni pour moi, car après tout nous travaillons tous sur l’après.
    Qu’importe que l’ancien monde soit mort, ce qui compte, c’est la séduction de sa force évocatrice, bref qu’il plaise pour y greffer un renouveau identitaire que je veux vascon, que tu veux occitan (et au fond, les raisons de nos choix distincts relèvent de la simple sensibilité : je trouve la Gascogne vasconne plus excitante que le gros machin qui va jusqu’en Provence qui est un pays éminemment étranger à mon sens).

    Après, malheureusement, j’ai fait le constat que cette démarche nécessite une coupure avec le monde métropolitain que j’aime tellement, mais qui se fait le diffuseur de la civilisation moderne, bref une interface avec le monde, dans son peuplement, sa pensée, son évolution, son économie.
    Bref, en termes moins abscons, on peut encore faire quelque chose en Gironde si on déconnecte le gros du département de Bordeaux qui doit vivre sa vie, et si l’on recrée des centres de vie plus locaux autour des petites villes gasconnes, genre Bazas ou La Réole.
    Au fond, c’est en pratique ce qui se fait chez les Basques, Bilbao et Donostia sont pour la galerie et les manifs le dimanche, le vrai monde basque se fait dans les petites villes comme Tolosa, dont l’activité est basée sur des services de proximité et une économie locale.
    Ce support permet le maintien et le renouveau d’une identité locale qui se réinvente continuellement (par exemple, les Basques ont fait de la thématique immobilière quelque chose de primordial).

    Evidemment, même chose pour Toulouse, mais comme pour Bordeaux, le réflexe de la grande ville est probablement trop fort, d’ailleurs tout le maillage économique est ainsi fait.
    Tout ça pour dire qu’en Gironde, il ne fait pas bon d’être militant occitan, et que de toute façon, ce n’est pas la politique culturelle qui nous sauvera mais la politique tout court, car c’est des choix politiques que nous dépendons.
    Si tu veux voter pour moi, fais-le ! Hihi.

  • Je vais t’étonner mais je suis d’accord avec ton dernier article, le constat que tu fais est vrai, c’est vrai que je parle un peu trop avec mon coeur et mes sensiblités, par contre je suis résolument tourné vers l’avenir et c’est peut être utopique mais je veux encore croire qu’il y a une place pour notre culture..
    Que seram ço qui bastiram !!
    Présente toi, on verra... rires
    N.B. les sexa locuteurs naturels ici en Béarn au moins parlent encore une langue BELLE non francisée, ma mère a 72 ans, j’ai le plaisir de manger avec elle tous les midi et c’est vraiment "le pied" DE PARLER GASCON AVEC ELLE.
    Si tu veux je t’invite, elle cuisine bien et cela te fera du bien de parfaire ton apprentissage linguistique.
    Il n’y a aucun francisme dans son parler, ce serait plutôt des gasconismes quand elle parle français...

    Réponse de Gasconha.com :
    Accepte l’invitation, Vincent !
    Bien manger, entendre du beau gascon, se réconcilier avec Miquèu... il ne faut pas manquer ça !
    [Tederic M.]

  • Merci Miquèu per ton sosten.

    Vau m’adreçar a Vincent : l’occitanisme en Gironda N’ES PAS ENCARA MÒRT. Dises que lo gascon bordalés dispareish, d’acòrd.
    Mès jo, contunhi de parlar un gascon girondin (deu SE deu Bordalés), coma quauquas raras personas.
    Mès comuniqui adaise damb los occitanistes d’extraccion biarnesa, landesa, tolzana, lemosina, etc.etc.
    Parlar cadun dens son dialècte d’origine (o qu’an causit), aquò’s milhor que non pas ren.
    I a au mens 14 associacions òc en Gironda : IEO, Med’Oc Bordèu, l’Estaca, lo Gric dau Medòc, los Tradinaires, Cèrcle Occitan de la Lana Gran, COCSUGI, lous Bouhouns aou Top, lous Caps Negues, la Gruia Argentada, Bruc e Brana, Gric de Prat, 2 calandretas ; i a au mens 20 professors, ex-professors,regents, cercaires ; 5 comèrcis òc ; au mens 30 a 40 occitanistes... Aquò per los "modèrnes".
    Shens comptar los escolèirs, collegians, liceans, calandrons que son un futur public potenciau (mès me hèsi chic d’illusions)...
    E los vielhs que parlan òc, son pas encara tots mòrts !
    E los que saben pas l’òc mès que son interessats, ubèrts, o qu’arriban a compréner a l’escriut (p.ex. ma mair) !
    Non, la Gironda n’es pas encara completament colonisada per Francés d’oïl, maugrat l’autòrota !!!
    Cèrtas los occitanistes son pas nombros, mès en s’amassant, poiràn hèser avançar las causas !
    Fau pas estar des.hèitiste !

  • Anem mic !!
    tot n’ei pas acabat
    si vos ajuda e sostien, cap problèmas e perque pas ua petita serada de sostien dab eth me gropa LOS PAGALHOS..
    bona serada

  • Je ne refuse jamais une invitation si aimablement proposée. : )

  • Je te prends au mot, ma mère est à Oloron, c’est quand tu veux avec plaisir, on laisse passer le mois de novembre car on prépare un nouveau spectacle avec les Pagalhos au Monte charge à Pau pendant 3 soirs, après avec plaisir je dirai à ma mère de faire des palombes rôties si ça te dit...
    Adishatz a beth leu

    Réponse de Gasconha.com :
    Un punt d’òrdi, Miquèu : e poderés utilizar la "touche Shift" entà hicar las majusculas ? Que cau tostemps que las hiqui, jo...
    E "pagalhos", "bearn", ne va pas shens majuscula ! Lo ton prenom "miqueu", rai, se’n vòs har un nom comun...
    [Tederic M.]

  • Il n’est pas bon de faire querelle personnelle sur un site culturel mais il me faut répondre simplement et courtoisement à Miquèu au sujet des accents circonflexes qui lui hérissent le poil !
    Je l’invite donc à lire un occitaniste béarnais reconnu, Jean Eygun, dans son nouveau livre sur Los fors et costumas de Bearn (For de 1552 original), en particulier les pages 15 à 27 au sujet des signes diacritiques et des graphèmes (page 19 pour le circonflexe).
    Sans parler des écrits de Simin Palay et de la première Ecole Gaston Fébus...
    Mais si certains Béarnais-Occitans-Occitanistes universalistes et progressistes préfèrent écrire en graphie Alibert, tel est leur choix et leur bon plaisir.
    Il me semble bien que trop souvent elle est encore plus proche du français que la graphie dite franco-phonétique (qui soit dit en passant fut choisi par les Béarnais eux-mêmes !).
    De plus mon nom s’écrit Casamayou et pas Cazamayou (même si c’est la même chose) et je n’ai pas besoin d’occitaniser ce nom de famille, et ce, sans faire d’anti-occitanisme primaire.
    Il faut noter pour finir qu’on ne peut plus être simplement Béarnais ou Gascon, sans être avant tout Occitan-niste.
    C’est le politiquement correct, mais qui finalement est le plus "primaire" ?

    A chacun sa bannière ou sa croix...

    Amistats biarnéses-biarnesas.


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