Article de Sud-Ouest qui fait un bilan mitigé de l’enseignement à l’école des langues régionales Vincent.P

- Vincent P.

www.sudouest.fr—les-langues-regionales-au-tableau

Je trouve une fois de plus que Grosclaude fils est à côté de la plaque.

Grans de sau

  • Il est logique avec lui même au contraire et n’a pas changé par rapport à la perception que j’en avais déjà il y a 15 ans : "une langue codifiée dont la littérature a 1000 ans d’existence", comparaison avec le chti ou le québecois dans leur rapport au français : la future "langue occitane" qu’il nous voit parler à terme c’est la "koine" troubadouresque modernisée, à côté de laquelle on aura bien sûr le droit de patoiser un petit peu...

  • Qu’es A COSTAT de la placa Grosclaude ? Benlhèu ?
    Mès susquetot qu’èm nosatis gascons e occitans EN DEVATH de la placa, en dessous de tout, per s’enténer a díser peu rector Nembrini qu’èm pas fotuts de préner en carga çò qu’es lo mei pregon dens nosta societat : la lenga !
    Lo poder jacobin e’ns hè la leiçon !

  • Non mais quand même un journal local commence à se faire l’écho de l’incompréhension liée à l’unification graphique, au mélange des dialectes, ... il faut accepter la critique, et surtout ne pas parler des troubadours, ce que fait Grosclaude en somme. Ce n’est pas possible d’être si nul ...

  • La phrase de D. Grosclaude est celle-ci :
    "C’est exactement la même chose pour le français. J’ai parfois du mal à comprendre quelqu’un du Nord ou un Québécois."

    Je ne sais pas si Grosclaude fait allusion au "chti" (en fait le picard, aussi éloigné du français standard que le gascon l’est du languedocien).
    Exemples :
    le gâteau (fr.) = ech watieu (picard)
    le château (fr.) = ech catieu (picard)

    Grosclaude fait peut-être allusion à l’accent chti ou à un français régional chti.

    De toute façon, pour lui, tout ça c’est du français, et ça ne doit pas trop l’intéresser de creuser !

    D’autres occitanistes (Grosclaude aussi, je le subodore) comparent la différence gascon/languedocien (et même gascon/limousin  !), à la différence anglais d’Angleterre/anglais US...
    C’est faux : la distance gascon/ languedocien est bien plus grande.
    Mais soit ils ne veulent pas le voir, soit ils ne veulent pas le dire.

  • Je pense que vous vous trompez tous d’ennemis mais il plus facile d’accabler les occitans de tous les maux...
    Je pense que c’est plus politiquement que David Grosclaude gêne !!!!
    Elu à gauche et occitaniste...
    Bref c’est encore un autre débat.
    Bien sûr qu’il y a des différences parlées entre Gascon et Languedocien jamais personne n’a dit le contraire et encore moins les soi disants d’occitanistes que vous vomissez tant.

    Par contre à moins d’être sourd ou de mauvaise foi ou de ne pas savoir trop parler notre langue, la compréhension ne pose pas du tout de problème.
    Quand je parle Gascon avec mes amis Languedociens aucun soucis on peut parler et se comprendre sans soucis car ils ne parlent pas inuit..
    C’est de la même langue dont on parle malgré tout ce que vous pouvez raconter comme inepties.
    Atau.
    Pour ce qui est de l’écriture à l’instar des autres langues je ne vois pas pourquoi il faudrait 12 écritures pour écrire notre langue, c’est ridicule Vincent.
    Le français, le basque, l’anglais sont prononcés et parlés de manière différentes suivant l’endroit ou l’on se trouve pourtant leur écriture est commune.
    Alors arrêtez de grâce de dire que pour le gascon c’est différent, c’en est ridicule et pathétique.

  • Que sui per las escòlas bilingües, per l’ensenhament d’un "occitan" pòc o pro locau, mes lo mainatge ne haràn pas arren shens deus pairs.
    Que son aus pairs d’apréner le lenga, e li assegurar ua vita sociau, per menina que singui.
    Atau, los escolans d’aquiras escòlas qu’auràn lo parat de parlar le lenga qu’aprènan en classa.
    Qu’èm responsables, Grosclaude, los sons avís, que me’n trufi percé n’es pas eth dont hentra en les familhas, e que’us fòrça a har quau que singui.
    Qu’èm nosatis qu’am le clau.
    Estar gloriós de çò qu’èm, apréner le lenga, parlar-la, e transméter-la.

  • Que i a mantuas causas de discutir :

     Qu’ei una coneria de las bèras de díser que la lenga ensenhada e seré diferenta de la lenga parlada.
    Dens las escòlas Calandretas e las classas bilinguas, que s’i ensenha la lenga dens la soa varietat dialectau locau.
    Qu’èi vist aquò foncionar, e qu’afirmi que sostiéner lo contrari qu’ei tot simplament mensongèr...
    « Des jeunes ont parfois du mal à échanger avec leurs grands-parents. Autrement dit, apprendre l’occitan a-t-il un sens si l’on ne peut pas le parler dans la vie courante ? »
    Sia lo jornaliste qu’a escriut aquò ei un con, sia ne coneish pas arren a çò de que parla.
    Que poish testimoniar de que los mainats escolarisats en classa bilingua o en Calandreta en Biarn que pòden devisar dab los sons gran-parents.
    Après que’s trobaré tostemps monde tà díser qu’en Vath d’Aspa ne’s parla pas lo medish biarnés qu’a Ortès, o que los de Jurançon ne parlan pas com los de Laruntz...

     L’apitament d’ua lenga occitana normalizada qu’ei ua tintèina de David Grosclaude. Ne la partatji pas e qu’èi avut mantus còps lo parat d’at díser ací.
    De mei ne pensi pas que seré possible de crear e har adoptar un estandart linguistic sapient per noste. La lenga qu’i demora enqüèra ua realitat populara...

  • Et ça arrive aux Béarnais de voir ailleurs que le Béarn ?
    Heureusement qu’en Béarn, on enseigne grosso-modo quelque chose qui ressemble à du sud-gascon béarnais !
    C’est le standard de facto depuis la méthode de Grosclaude père !

    On parlait du Bordelais ou de l’Agenais où de jeunes béarnais sont envoyés enseigner ce qu’ils savent ... le gascon du Béarn !
    Je répète, je connais même en école publique, un itinérant qui parle très mal le gascon du Béarn, l’enseigner en Guyenne agenaise, du côté de Tournon !

  • David Grosclaude n’emmerde personne politiquement : il est plutôt à gauche dans une région qui vote à gauche ...
    On a vu des anticonformistes qui ont eu plus de difficultés à s’affirmer dans la sphère publique ...
    On remarque d’ailleurs qu’il n’a jamais vraiment tenté l’aventure du Conseil général, faut dire que c’est plus difficile de se faire élire par les Béarnais ... Alors que sur une liste aux régionales ...

    David Grosclaude est une menace par contre car il a publiquement dit qu’il était en faveur d’un standard occitan, qu’il mène une politique de négation du fait gascon en Aquitaine, qu’il ne sait absolument pas répondre aux interrogations de ses adversaires autrement qu’en répétant son catéchisme lénifiant.

  • Je suis un ami personnel de David et là Vincent tu dis n’importe quoi, c’est édifiant !!!
    Que tu ne l’aimes pas, soit, c’est ton problème, par contre il est pour une écriture standardisée et je suis d’accord avec, par contre pour ce qui est de la langue unifiée c’est faux et archi faux.

    Je signale quand même que David a appris depuis tout petit la langue dite à ses 2 enfants ces gosses sont des locuteurs naturels et oui il y a des nouveaux locuteurs naturels que vous oubliez les amis...

    Vincent sera tu capable d’en faire autant avec les tiens si tu as un jour des enfants et je te le souhaite.

    Ensuite je signale que D grosclaude parle mais agit !!!
    Pas comme Vincent qui parle beaucoup et très bien mais ne fait pas grand chose... pour la langue j’entends bien sûr.

    Pour ce qui des élections cantonales ici en PA nous nous sommes présentés 3 fois, je faisais partie de l’équipe avec David, certes avec des fortunes diverses, mais au moins on y était pour présenter nos idées et on a silloné le Béarn sans les moyens des gros partis que l’on connait donc au niveau de l’engagement et de la représentation et du combat de tous les jours, tu n’as aucune leçons a donner cher Vincent que ce soit à David ou d’autres.

    Déjà apprends à parler le Gascon comme lui, après on verra.

    Il n’y a qu’un point ou David est un peu défaillant, ce n’est pas un fêtard et ne se mêle pas trop des activités festives populaires.

    Je signale aussi que David a été un très bon artiste, à 17 ans il montait le groupe LOS DE LARVATH, il composait musique et chansons dans une langue remarquable.
    Tes qualités artistiques Vincent sont loin d’atteindre celle de David tu sais.
    Alors critiquer parfait ... mais faut savoir de qui on parle..

  • "Heureusement qu’en Béarn, on enseigne grosso-modo quelque chose qui ressemble à du sud-gascon béarnais !"
    Quauquarren qu’ei sud gascon biarnés tot simplament... ;

  • A 02:10, David Grosclaude appelle à l’élaboration d’un standard.
    www.youtube.com

  • oui langue standard mais en ayant parlé avec lui il n’a jamais parlé de références dialectales et n’exclut pas que ce soit le gascon, nous nous sommes longuement entretenus là dessus, car nous occitanistes béarnais ne voyons pas l’utilité d’une telle création, ce n’est qu’un projet très discuté et contreversé.

  • Le discours transmis par youtube est très clair et confirme totalement ce que j’écrivais d’entrée.
    C’est très honorable, Miqueu, de défendre ses amis attaqués.
    Mais si vous réécoutez ce discours, il donne bien à entendre que dans 15 ans 60% des locuteurs (nous pouvons comprendre : de formes dialectales) auront disparu et "il faudra bien se poser la question douloureuse de la langue standard".
    Il s’agit bien de "la" langue standard et pas de formeS dialectaleS standard. Ne pensez-vous que c’est très différent de la manière dont vous et vos amis voulez faire vivre le gascon ?

  • En plus Vincent ton attaque très ciblée contre David est pleine de contradictions, en effet il y a quelques temps tu disais que le salut de la Gasconha était de se mettre au basque en tant que vascons.

    Mais en adoptant le batua, ce sont tes propos si je me trompe pas, mais si je ne dis pas de conneries le batua est le basque unifié parlé d’apprentissage... là la standardisation de la langue ne te choque pas, marrant...
    Par contre pour l’Occitan cela te choquerait, j’avoue que tu es très dur à suivre mais surtout ou de mauvaise foi, mais parfois tu te perds un peu dans tes affirmations.
    Mais peut être les petites basquaises te tournent un peu la tête mais je te dis tant mieux fonce c’est de ton âge....

  • Je ne sais qui de Vincent ou de David est à côté de la plaque.....

  • Jo que pensi qu’ei lo Dàvid qui ei a costat de la placa : qu’imagina que l’Euròpa va subvencionar un giga-programa de renaishença de "l’occitan", au nom de la biodiversitat lingüistica...

    Aqueth giga-programa, sonqu’un governament nacionalista occitan qu’ac poderé miar.
    Ne l’auram pas jamei, e de tota faiçon, qu’impausaré un "occitan batu" (unifiat) qui ne seré pas lo gascon.

  • Langue standard, même si ce n’était que pour l’écrit, cela interdirait au gascon toute existence écrite ...
    Mais j’ai confiance dans le principe de réalité : un standard occitan n’est pas utile, parce qu’il n’y a pas de demande, pas de public.
    Il peut y avoir une offre mais les publications institutionnelles des régions administratives ne sont pas de la grande littérature ! : )

    Pour ce qui est du batua, je suis triste que les dialectes basques multi-millénaires disparaissent mais les Basques ont un avantage sur les Gascons, c’est qu’ils constituent un peuple, une ethnie, et que ce sentiment autorise le sacrifice de particularismes en vue de la constitution d’une nation.
    Je ne vois pas un tel sentiment en Occitanie, qui reste pour moi un vague domaine linguistique, qui se définit avant tout par opposition au fait oïlique.

  • Trop complicat ta jo tot aquo....
    jo que voi continhuar a ensenhar e har corda ta eth chic que coneishi lenga, dancas, musica, cantas, aus mainatges deu men parçar tau poc de temps qu’em demora sus aquera planeta.

    si hasem tots atau au loc d’es pelejar amassas dieu que poderam guarda viva noste cultura.

    Tota faicon qu’avem un devèr de transmicion, qu’avem arrecebut que cau continuhar au maugrat deus chucas sang de tot escantil.
    Anem bona nueit a tots.

  • Le devoir de transmission, c’est bien joli, mais on fait comment quand la transmission a cessé dans les années 60 ?
    Je ne sais pas si la plupart d’entre vous avez conscience du degré d’apathie identitaire dans la France du Sud-Ouest ...

  • Elle n’a pas cessé puisque on parle toujours c’est ce travail de transition nécessaire qui a été
    fait dans les années 70.
    On s’est donné les moyens de faire en sorte que la langue soit sauvée et apprise.
    L’apathie identitaire tu parle pour toi surement car je te signale gentiment qu’il y en a qui se bougent pendant que d’autres se bornent à des constats pessimistes sans rien foutre et rien proposer.
    Trop facile Vincent oui trop facile....

  • Pff ... Hey, Miquèu, on prend la bagnole et on va se promener à Marmande, à Lannemezan ou à Biscarrosse pour chercher à parler "patois" ?

  • N’es pas pr’amor que ne’n entènes pas a parlar que digun ne’n parla...
    Com ac ditz Miquèu, que vau mélher transméter, que de tirar conclusions mortuaris...
    Quitament s’as rason, ne l’entenes pas enlòc, mes a nosatis de’u dar sonque un petit carrat de socialisacion.
    E per har aquò, parlar e forçar un chic a bèth còps, los que n’an vergonha, a ralhar.
    Se i a tres occitanofònes e un francòfòne amasses, que cau parlar occitan/gascon/patoès, au mensh un chic. E pas mòts atau, frasas !
    Deishem càder aquera "politessa" pèga !
    Perqué tres personas e’s diurén adaptar ad ua pr’amor, era, ne parla pas sonque le lenga oficiau ?
    Lavetz, avisatz-vos, non disi pas botar aquera persona de costat, mes li har véder qui èm.

  • Miqueu,
    Dens aqueth hiu la question n’es pas de saber qui a pelejat tà la lenga e qui s’es damorat inactiu.
    Qu’es de saber si arron doman (en 2025 quan "60% deus locutors auran desapareishut) tu e los tons amics biarnés seretz contents dab l’ensenhament (non se poderé pas mei parlar de "transmission") e benlèu quauqua pratica en Gasconha, en Biarn, hents la Vath d’Aspa, d’ua lenga qui seré l’occitan estandardizat (qu’es a diser un lengadocian modernizat) e pas méi lo gascon de noste quauqu’en sia la forma ?
    O seré aquo tà vosautes ua auta lenga, de la medisha familia, que o, mes auta ?
    E seré aquò lo coronament o l’esbonida deus vostes esfòrçs de tota la vita ?

  • Que le vulhin har aquera lenga , qu’ic vui plan créder (lenga estandardizada, donc un pseudo lengadocian).
    Mes que sui segur ne marcharà pas briga, pr’amor lo monde que vòlen parlar quauquarren en rappòrt dab lo son territòri, e pas ua lenga "parachutada" !
    Alavetz, que cau pè hremar, shens d’aver paur d’aquiths idealistes !
    E’m pensi que son los dont hèn passar le lenga (los pairs) qu’an le clau, pas los politics. Lo monde, a soacasi, qu’an lo poder.

  • Quand on est extérieur à ce débat, on n’a pas une bonne vision de la langue.
    Les gens extérieurs à la Gascogne doivent se dire "ils ne sont pas sortis de l’auberge !!"
    Miqueu comme Grosclaude sont des idéalistes engagés et comme tout idéaliste avec des œillères.
    J’ai écouté le discours sur Youtube, je trouve le discours dangereux.
    C’est mon avis. Grosclaude prône la standardisation, lui qui combat aujourd’hui la Mondialisation où il n’y aura plus qu’un seul monde, Miqueu, il n’y a pas là une énorme contradiction dans son discours ?
    Ce qui n’est pas bon pour un est bon pour la langue ?

    Sortons de ces "béarniaiseries " (excuses moi VP) car on n’y entend plus rien du tout.
    Vincent a vu la réalité des choses… Il faut vivre dans les grandes villes pour comprendre le triste constat.
    Le devoir de transmission n’existe pas. Peut être que chez une poignée d’érudits de la langue où d’autres ancrés dans la mouvance occitaniste.
    Sortez de vos campagnes et essayez de trouver dans les villes un gascon qui parle la langue !!
    Je répète, on entend même plus l’accent !!
    Les villes, Toulouse, Bordeaux, Bayonne … et les plus petites … ont été investies par nos compatriotes nationaux attirés par le soleil, la joie de vivre, le bon air, et le bon vivre de notre région.
    Les jeunes viennent pour les études et restent. Ils viennent du nord, d’ile de France …
    Aujourd’hui la moitié de la population de l’Aquitaine vit dans les villes et banlieues urbaines (source Insee). A méditer.
    Dans les 20 années qui vont suivre la population sera essentiellement concentré sur les zones urbanisées villes et grandes périphéries (une ville comme Bordeaux l’urbanisation s’étendra jusqu’à Biscarosse et au-delà de Langon.)
    Il ne restera pas beaucoup de place pour les gascons de souche et donc pour la transmission de la langue.
    Déjà qu’elle n’existe plus dans les villes.
    Quand on voit le delta de la migration des entrants des autres régions et DOMTOM (source insee) par rapport aux sortants que ce soit dans n’importe quel département de la Gascogne, les entrants sont toujours beaucoup plus nombreux.
    Enfin la population dans ces zones urbaines rajeunit et la jeunesse reste concentrée dans les villes.
    Les jeunes aujourd’hui la langue c’est le français et les langues étrangères.
    Le seul sursaut possible n’est pas de faire une seule langue d’Oc standardisée, c’est de faire prendre conscience qu’il existe des dialectes dans l’Occitanie qu’il faut préserver et faire connaitre au grand public.
    Il faut amener les gens à s’intéresser à la langue, qu’elle soit leur quotidien. Les initiatives comme de mettre les panneaux des villes en français / gascon est pour ma part une bonne piste.
    Il y en a d’autres, notamment les médias.

  • Enter lo constat realista de Vincent P. e los espèrs de quauques autes devisaires, pensi qu’èm condemnats a l’UTOPIA.
    E dempuish 40 ans shens d’aquera utopia, tot que serè mort.
    Mès hòra de l’Utopia que ? Se quauqu’un ac sabè ? Sonque ua volontat capborruda, e ua chança de desvelh ? Malaja, com deishudar los morts ?

    Per çò qu’es de Dàvid, lenga estandardizada o gascon ?
    L’experiénça de "La Setmana" balha l’arresponsa :
    Començada tota en gascon, qu’arriba a tota en lengadocian. Pr’amor ? A maugrat que lo jornau sia en gascon, la majoritat deus abonats qu’èran lengadocians.
    Donc, lo Dàvid s’a comprés qu’economicament qu’i aurè mei de crompaires en lengadocian. Qu’es de la soa fauta ?
    E dab la TV que volerè, qu’auram lo medish caminament.
    Qu’ac cau mélher saber per non pas estar susprés dens quauquas annadas !!

  • @Miqueu :
    Qu’at saps, que soi occitaniste e donc ne soi pas deus qui veden lo mauhasent complot tolosenc au darrèr de tot çò qui gesseih de l’occitanisme.
    Mes qu’i a quauquarren que n’ei pas pro clar dens lo ton devis : lo David Grosclaude qu’ei o pas en favor de l’apitament d’ua lenga occitana normalizada ?
    Dens los tons pòsts que’s pòt trobar responsas diferentas ad aquèra question.
    Mercés de me’n balhar ua que sia clara...

  • Le societat qu’es desgasconizada, lo nòste quite accent que ven clar, n’entèni pas sovent (o jamei) a parlar gascon en le carrèra ?
    Jo qu’èi hèit aqueth dòu e ne’m vui pas guastar le vita en de balas a ploriquejar sus causas que son dejà en mutacion...
    Ploriquejar o arromegar... Mes çò que’m cau har lavetz ? Estangar d’aimar e de voler har passar le lenga que m’èi arrecaptat a fòrça de volontat ?
    Pr’amor los auts que hèn açò, qu’ic deurí har tanben ?
    Jo que sui tot lo contrari d’un utòpiste, e qu’es percé de véder le situacion de le lenga com es, que m’estau e que pè hrèmi.
    Avossin, lo monde, hèit sonqu’aqueth petit diver patrimoniau, no’n serém pas a on èm uei.
    Lo cabelh, non, l’arradic, quiò !

  • Que sui totaument de l’avis de Casteths en l’Aire e sui pas utopiste tanpoc - pas briga, las utopias que son dangeirosas, e la deu David Grosclaude com las autas - mes n’enteni pas aquesta delectacion desesperada qui amuixa lo noste amic Tederic D :
    si tot es perdut, perque poderem esperar quauquarren ?
    Si la poblacion gascona a totaument desapareishut, qui poderem convencer de "recuperar" ua lenga "noste", quauqui sii (lo gascon o lo lengadocan estandardizat de M.Grosclaude ?) ni quauque element d’identitat tan petit qui sii.
    Qu’en parlarem bethleu, Tederic, qu’esperi !
    ço qui es segur au mensh tà jo es que n’ai pas cap interes tà la lenga de substitucion qui’ns promet D.Grosclaude dens 10 o 15 ans !
    Ni dens la soa Occitania suenhada e utopica !

  • N’i a que se plànhen que la Setmana èsti escriuta en lengadocian. D’abòrd i a egau J.J. Fénié que redigis articles dedens.
    Apui fau notar que n’es pas forçadament un complòt se lo cap-redactor , Clamenç Pech, mèi la redactriça, Aure Seguièr, venen de Lengadòc.
    Los Gascons que son pas contents n’an pas qu’a postular !
    Amèi, nosauts am mèi de chança que non pas d’auts : gueitatz, n’i a quasi jamèi d’articles en lemosin, auvernhàs, provençau...

  • Une langue unique ?
    Je crois que le grand public confond trop facilement la graphie et la langue écrite (sinon les opinions). C’est un premier brouillage.

    Le gascon partage avec les autres langues d’Oc la graphie dite IEO, dont certains traits étaient annoncés ou préconisés même avant Mistral. Il a partagé aussi des graphies ’félibréennes’.
    Les mérites et les faiblesses des graphies en concurrence sont connus, on en a beaucoup débattu sur ce site, je n’y reviens pas.
    Souhaitons que nous soit épargné l’arrière-plan crypto-politique du débat (voeu pieux ?).

    Face au français, langue corsetée et travaillée, il faut une langue codifiée qui puisse intégrer les parlers.
    Mais pour avoir une chance une langue de référence doit compter sur le sentiment d’appartenance linguistique ET régional.
    C’est toute la limite de l’abstraction occitaniste durcie, qui tend à remplacer les ancrages locaux encore vivants.

    Pour le gascon, une norme gasconne est souhaitable et nécessaire, avec des tolérances dialectales larges dans un système défini, ce qui se fait effectivement.

    L’"occitan" a été adapté à cinq ou six aires linguistiques dites "dialectales". Nous devons à cette adaptation la norme linguistique, morphologique, syntaxique, etc., de M. Grosclaude, et il ne faut pas s’en plaindre.
    C’est un effort remarquable pour raisonner au niveau de la Gascogne. Mais pourquoi avoir introduit l’Occitanie là-dedans ?

    La norme gasconne existe peu ou prou, comme la norme sud-occitane, la norme provençale, la norme auvergnate (ces deux dernières assez obérées par le conflit des graphies). Mais pourquoi étendre l’unification des principes graphiques à la ’langue’ comme système ? Est-ce une tactique ? Où mène-t-elle ?

    C’est à l’échelle des cinq ou six peuples d’Oc (que je tends à appeler des "nationalités", mais on peut dire autrement, retenons seulement l’idée) que pourra se mener la sauvegarde de l’"occitan" (si on tient à la désignation) : Gascogne, Provence, Countea de Nissa, Sud-Occitanie, Haute-Occitanie alverno-limousine.
    Des rythmes différents, des besoins différents, des horizons différents. Des peuples distincts. Est-ce absurde ?

    Les tribulations de la notion d’Occitanie ont des causes diverses, dont beaucoup ne sont pas linguistiques.
    L’un de ces facteurs de faiblesse est l’absence de lien entre l’idée de nation occitane et les nationalités réelles, historiques et ressenties, des pays d’Oc.

    Un grand pas aura été franchi pour sortir des ambiguïtés quand on aura redéfini la notion d’Occitanie et de langue d’Oc, et pas forcément dans un sens provincialiste.
    La Gascogne n’est pas une province de l’Occitanie.

    L’évolution de l’Occitanisme et l’idée de langue unique, en germe dans le ’Que-sais-je ?’ de P. Bec (excellent sur la phonologie, vide sur l’histoire des graphies) malgré ses ambiguites sur le gascon, repose sur la croyance unificatrice autour d’un certain type de languedocien "unité la plus puissante de la terre d’Oc". Mais quelle "terre d’Oc" ? C’est le fond de la question.
    Une définition erronée des parlers gallo-romans du Sud n’a pas contribué à poser sereinement la question.
    La minoration ou le refus de l’aquitano-roman en tant que dialecte autonome du roman a fait le reste.
    Ce serait resté sans conséquence si on n’avait bâti là-dessus l’idée d’une nation occitane.
    Stratégiquement, l’occitanisme a construit, mobilisé. Pourquoi ne reconnaît-il pas les nationalités potentielles qu’il identifie implicitement par leurs "dialectes" ?
    La langue unique créera-telle une nation unique ?

    Attention : ce n’est pas le francien qui a effacé le picard, le normand ou le champenois, ces merveilleuses langues littéraires et populaires du Moyen Âge, c’est le français des clercs parisiens, langue hors-sol.
    L’esprit français ne s’en est pas remis.

    On peut fabriquer toutes les langues qu’on voudra, on ne forcera pas le sentiment populaire.
    On se demanderait même si les crispations de l’occitanisme jacobin n’auraient pas pour raison la perte de contact avec une identité qui s’efface, la rupture avec le peuple des campagnes, le désarroi d’une société où tout paraît possible avec une bonne planification, et où rien ne l’est plus faute d’écho. En vase clos, on peut tout faire...

    Conclusion : un code unique peut historiquement recouvrir des dialectes, des dialectes peuvent accéder, politiquement, au statut de langue, mais toujours il faut qu’une nécessité nationale vienne appuyer la codification. À défaut de nécessité, un besoin commun à une aire de culture régionale, en l’occurrence une demande de gasconnité.

  • « L’"occitan" a été adapté à cinq ou six aires linguistiques dites "dialectales". »
    Aquò dit, que voleré díser qu’ua lenga artificiau, un esperantò, estó impausat deu dehòra aus pòbles que demoran dens l’espaci lingüistic occitan.
    N’èi pas sonque ua grafia, basada sus l’etimologia, qu’estó adoptada com estandart tà escríver la lenga.
    Cambiar la manèra d’escríver la lenga n’ei pas cambiar la lenga.
    Ací qu’ei tu que hès la confusion enter lenga e grafia...

  • C’était un raccourci. Il est évident que la graphie n’est pas la langue, et qu’on ne change pas l’une en changeant l’autre.

    Je pensais à l’adaptation d’une graphie commune aux langues d’oc (ou aux "dialectes de l’occitan" dans l’esprit de P. Bec), fondée sur la phonologie.
    Ce travail a été fait (même si on peut toujours critiquer l’inventaire des phonèmes et tel ou tel détail des solutions proposées, car si l’on pose d’entrée un proto-occitan ou un "occitan dialectalisé", on a tendance à chercher l’intégration à tout prix). Au fond, les présupposés influent sur les choix.

    Mon opinion sur cette unification graphique est donc favorable, sur ce point, d’autant qu’elle a accompagné la dynamique scolaire et éditoriale ’occitane’.
    Savoir si la notion d’Occitanie était pertinente, c’est une question qui se vérifie (vérifiera) sur la durée, et l’on sait que les opinions divergent sur ce point.

    Mais si l’unification graphique fait passer aussi des faits de morphologie, voire de syntaxe et de vocabulaire, ça ne va plus. Ce n’était pas l’esprit de la méthode de M. Grosclaude (sauf erreur de ma part).

    Je me posais seulement la question des rapports entre la langue ou les langues objectivement décrites, leur image publique et le niveau auquel doit s’établir une ’langue de référence’.
    Le niveau gascon demande en lui-même des tolérances internes (lo / eth, conjugaisons, etc.).
    Je ne pense pas qu’un "occitan de synthèse" soit pertinent, et je ne vois ici personne pour le défendre.
    Le "Blog de Joan" a sur cette question des analyses parallèles à celles de ce site. Il y a un consensus (un peu bancal parfois, mais enfin) sur l’usage d’une graphie partagé au moins avec "l’oc du Sud" et l’attachement au gascon comme langue.

    Je m’interrogeais aussi sur les raisons profondes du clivage qui frappe certains groupes d’Oc, notamment en Provence et en Auvergne (voire en Gascogne).
    Inutile d’ajouter qu’il n’y a pas de réponse toute faite, parce que la question n’est pas que linguistique sans doute.

    Ce ne sont que des questions et plus il y aura de réponses (notamment celles des enseignants professionnels ou bénévoles, des parents, des élèves en contact avec les parlers...), mieux on se fera une idée qui nous aidera à avancer et prévoir.


  • https://www.sudouest.fr/landes/1-d-eleves-en-section-bilingue-ou-en-est-l-enseignement-du-gascon-dans-les-ecoles-landaises-16425028.php

    « 1 % d’élèves en section bilingue » : où en est l’enseignement du gascon dans les écoles landaises ?
    Recueilli par Solène Cornuau

    D’où vient le gascon ?

    La Gascogne est une aire historique située dans le triangle formé par le golfe de Gascogne, le fleuve Garonne et les Pyrénées, sans compter le Pays basque. Historiquement, les peuples de Gascogne parlaient gascon. Puis, le français s’est imposé comme seule langue officielle. Le gascon a donc été malmené et interdit dans les écoles. C’est pourquoi aujourd’hui, il y a une véritable rupture dans l’enseignement du gascon à l’école. Seulement 7 % des habitants de Nouvelle-Aquitaine parlent gascon, soit entre 11 % et 13 % dans les Landes et moins de 5 % à Bordeaux. Ce n’est rien du tout par rapport aux 50 % dans le Pays basque et 75 % en Corse.

    Qu’est-ce que Gascon Lanas ?

    C’est une fédération de 16 associations landaises qui œuvrent pour le gascon. J’en suis le président jusqu’au mois de septembre. On cherche à transmettre l’enseignement de la langue dès le plus jeune âge, mais pas qu’à l’école. On œuvre aussi pour la création d’une programmation culturelle dans la langue.


Un gran de sau ?

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