Encore une réponse à ce qu'écrit Halip Lartiga :
> Que volí parlar deus qui no hadonn pas jamèi arré entà la lenga que posqui
> subervíver chic o mic, deus qui la coneixènn e ne la hadonn pas passar quand
> ac averenn podut har... los qui uei e gítann plors en bèth arrecastant lo
> beròi temps estat.
Conserver une langue ou un monument (cf. les remparts de Dax démolis il y a
100 ans, a-t-on rappelé naguère sur cette Liste) suppose une conscience de
leur valeur supérieure au cout de leur maintien.
C'est facile pour des gens travaillant à l'abri dans des bureaux ou des
salles de classe et assurés de leurs fins de mois, et même de leur retraite,
avec suffisamment de loisirs pour se cultiver.
Ce n'était pas le cas pour nos aïeux gasconophones ; et s'ils pleurent
aujourd'hui le passé, c'est naturel quand on vieillit ; le passé où l'on
était jeune et plein d'entrain est revu sous des couleurs plus belles
qu'aujourd'hui où l'on traine ses douleurs.
Ne frappons donc que notre coulpe, pas celle des autres.
Amisouseméns, toutûn.
J.L.