Hier 18 octobre, Alain JB Lalanne a écrit sur le thème « Idéologies et bases
historiques »
> En Béarn, il semble que la lutte idéologique entre "béarnistes"
> et "occitanistes" soit exacerbée au point que le débat soit devenu
> impossible. Ce qui pour moi n'est que la recherche du respect de
> l'identité béarnaise, est devenu un champ de bataille idéologique
> entre extremistes de droite (béarnistes de l'Institut Béarnais et
> Gascon) et extrémistes de gauche (Institut occitan). Je caricature à
> peine.
Je déplore moi aussi. J'appartiens à l'Institut béarnais et gascon depuis sa
fondation il y a quatre ans et demi. Mais de loin, évidemment. Je n'ai
toujours pas les livres béarnais publiés par Alexis Arette et ne puis me
prononcer. Je ne sais pas non plus qui est extrémiste et qui est modéré, ne
participant pas aux réunions.
Je connais plusieurs personnes de l'Institut, qui sont manifestement des
"modérés" au plan politque et même linguistique.
J'essaie toujours de calmer le jeu et de prêcher l'ouverture. Mais c'est un
fait aussi que les occitanistes, bien implantés dans les administrations,
font un barrage sectaire à tout ce que peut proposer l'I. B. & G.
Pour dialoguer, il faut être deux.
Du vivant de Roger Lapassade, je n'ai jamais eu de problème pour parler avec
lui ; je ne dis pas "dialoguer", qui suppose une certaine divergence
d'appréciation, mais parler amicalement de choses qui nous tenaient à coeur
et dont nous avions la même approche.
Hélas, les années passent, les hommes aussi.
Hier, j'ai reçu d'un abonné béarnais, qui a pas mal publié en graphie
occitane et qui est un homme de paix, son réabonnement à Ligam-DiGaM avec ce
billet : « Amic, J'ai lu et je vais relire le rapport de soutenance de ta
thèse. Je note qu'on a reconnu ta "grande ouverture d'esprit". Merci pour
ces deux derniers numéros. »
Deux jours plus tôt, c'est un autre abonné, qui a publié aussi à Per noste,
qui se réabonnait avec ces mots « Adiu Yan, Mercés per lo ton tribalh.
amistats ».
Les hommes de paix finiront-ils par l'emporter ?
Qu'at espèri.
Amistats.
J.L.
